[ Internet et PMI - JM Yolin ] |
Travail avec les administrationsTravail avec les administrations il convient sans doute de distinguer l'État selon qu'il agit
L'État régalien
Ceci implique bien entendu que les pouvoirs publics investissent de leur côté dans ce domaine :
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A l'évidence pour être crédibles dans leur action de promotion de l'usage d'Internet les DRIRE [32] se doivent de l'utiliser largement, dans tous les domaines de leurs activités qui le justifient, pour simplifier, accélérer et rendre plus efficace leurs relations avec les entreprises (Métrologie, véhicules, appareils à pression, environnement, énergie.... On peut penser en particulier aux réceptions par type des véhicules, à la mise à disposition du public des résultats des réseaux de contrôle de la pollution atmosphérique ou aux déclarations d'autosurveillance demandées aux entreprises dans le cadre de leurs émissions polluantes). | |
L'État promoteur du développement
économique :
Les différentes aides et services proposés par les pouvoirs publics aux entreprises sont souvent critiquées pour leur complexité : Internet semble particulièrement bien adapté pour offrir une information exhaustive, cohérente, constamment mise à jour, avec les coordonnées de l'interlocuteur compétent les demandes d'aide pourraient être transmises électroniquement, en un seul exemplaire rempli à partir d'un dossier type, limitant ainsi le coût administratif des procédures. La rediffusion du dossier aux services participant à l'instruction, au sein de l'administration, serait pour sa part | |
Autre exemple : les entreprises devraient pouvoir obtenir
des PEE [33]
ou du CFCE
(http://www.cfce.fr)
de façon rapide et simple les
informations abondantes dont ceux-ci disposent sur les marchés
étrangers (informations de synthèse et pointeurs sur les
sources riches en informations pertinentes et à jour).
Pour les PEE quadrillant les Etats-Unis, internet est d'ores et déjà devenu un outil majeur utilisé quotidiennement [34]
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Bien entendu ce qui vaut pour l'Etat vaut aussi
pour l'ensemble des pouvoirs publics (Conseils Régionaux, Conseils
Généraux, Mairies,...), et plus généralement pour
tous ceux qui ont une mission de développement (CCI, Organisations
professionnelles,...).
L'État acteur économique : les marchés publics
Les pouvoirs publics sont de très gros acheteurs (ouvrages d'art, fournitures, services,...) Il serait éminemment souhaitable que, comme c'est le cas dans d'autres pays, tous les appels d'offre soient publiés sur le Web en parallèle, dans un premier temps du moins, avec les modes classiques de publication [35] : les petites entreprises qui souvent n'ont qu'à remplir un bordereau de prix verraient leur travail très allégé car elles pourraient télécharger tout le cadre de leur réponse qu'il leur suffit alors de compléter par quelques chiffres cette première phase ne présente aucune difficulté et aurait un fort effet d'entraînement (les dossiers techniques proprement dit, parfois lourds de plusieurs Kg pouvant éventuellement, tant que les débits du réseau restent ce qu'ils sont, être transmis par la poste sous forme d'un CD-ROM dont le prix de revient n'excède pas 10F. Quant aux frais d'envoi, hors main d'oeuvre, le DoD a calculé qu'ils passent ainsi de 30$ à 0,5$) Pour aller au-delà dans le domaine de la procédure,(remise en cause de la procédure de soumissions des propositions par «enveloppe cachetée») il est nécessaire de procéder à la mise à jour des textes légaux Par contre rien n'empêche dès aujourd'hui d'offrir la possibilité aux entreprise d'assurer tout le suivi de l'exécution par EDI / TCP/IP, ce qui entraînerait pour tous des économies substantielles (toujours selon les estimations du DoD le coût de chacun des 14 états intermédiaires en moyenne nécessaires pour l'exécution d'une commande publique élémentaire passerait ainsi de 50$ à 4$) Les projets en ce sens du ministère de l'équipement doit être encouragé et l'équipement des DDE en micro-ordinateurs développé en conséquence (il s'agit-là d'un investissement hautement rentable). |