Internet et Entreprise : mirages et opportunités 
   Pour un plan d'action - Contribution à l'analyse de 
  l'économie de l'Internet  
  
  
   
 
 
  
    Présentation 
    du rapport "Internet et entreprise : mirages et opportunités" 
  
Après une première 
  courte partie rappelant les principales fonctionnalités offertes par 
  les technologies de l'Internet et mettant en perspective notre pays par rapport 
  à son environnement international, ce rapport s'attache à analyser 
  les usages efficaces de l'Internet pour une entreprise traditionnelle 
Au delà de ceux qui sont 
  habituellement traités comme le commerce en ligne (qui se révèle 
  à l'examen tout à fait marginal pour la plupart des entreprises), 
  sont présentés, avec à chaque fois de nombreux 
  exemples concrets (plusieurs milliers de liens 
  externes), les utilisations véritablement utiles pour les entreprises 
  : 
  -  d'abord et surtout celles qui 
    permettent d'économiser de l'argent 
    (Achats, télécommunication, couts administratifs, formation, 
    recrutements, gestion financière,...),
 
  -  de réduire 
    leurs besoins de capitaux (stocks),
 
  -  de gagner en réactivité 
    : passage d'un processus séquentiel à un processus continu tant 
    pour la "prise de commandes / production / achats /sous-traitance / livraison 
    / facturation", que pour leur conception grâce à l'interconnexion 
    des bureaux d'études, intranets, extranets,...)
 
  -  de pouvoir aborder de nouveaux 
    marchés notamment en trouvant les bons 
    partenaires,
 
  -  de pouvoir travailler plus 
    efficacement avec leurs partenaires 
    (conduite de projet ou de chantier, relations donneurs d'ordre sous-traitants)
 
  -  d'être en mesure de mieux 
    servir leur client et donc de le fidéliser 
    (SAV, personnalisation, information, suivi des commandes,...),
 
  -  de recuter 
    de nouveaux collaborateurs et de les former
 
  -  d'être 
    mieux informés sur la concurrence et les 
    évolutions technologiques
 
Ce rapport met en évidence 
le fait que que cette évolution concerne tous 
les métiers de l'entreprise, dans tous les 
secteurs professionnels et ceci indépendamment de la taille de celle-ci 
(de l'entreprise individuelle à la Worldcompany) 
Il s'attache ensuite à examiner 
  les facteurs de blocage 
  qui expliquent le retard de nos entreprises par rapport à leurs concurrentes 
  d'Europe du Nord, puis, à l'inverse, ce qui les motive. Il présente 
  les élément clé d'une stratégie opérationnelle 
  de développement tenant compte des réalités humaine de 
  l'entreprise qui sont souvent plus importantes que les blocages technologiques 
Un chapitre est ensuite consacré 
  à la création entreprise. 
  En effet la "bulle" du Nasdaq a dans un premier temps exagérément 
  mit l'accent sur les "dot.com" pour, aujourd'hui, avoir tendance à négliger 
  les opportunités offertes par les bouleversements techniques et organisationnels 
  apportés par l'Internet : cela concerne tant les sociétés 
  de service qui ont souvent vocation à rester de petite taille, que les 
  entreprises du logiciel ou, davantage encore, certaines entreprises traditionnelles 
  qui grâce à une bonne compréhension du nouveau fonctionnement 
  de l'économie sont en mesure de dégager des avantages concurrentiels 
  dans des secteurs tout à fait classiques. 
La seconde partie de ce document 
  essaie de cerner le rôle des pouvoirs publics face 
  à une technologie qui, ne respectant pas les frontières, lance 
  aux états de difficiles défis. 
  Au niveau national tout d'abord 
  -  l'État est responsable 
    de fixer les règles de droit, or, abolissant 
    au moins partiellement les frontières pour tout ce qui concerne l'immatériel 
    d'innombrables lois, théoriquement toujours valables, deviennent inapplicables 
    dans la pratique. Cela implique la plupart du temps de fixer de nouvelles 
    réglementations au niveau international (droit de la propriété 
    intellectuelle, publicité comparative, parasitisme commercial, droit 
    de la concurrence, droit de la preuve, exclusivité territoriale, abus 
    de position dominante, organes de régulation des NTIC, droit de la 
    cryptographie, information sur le médicament, droit sur les ventes 
    aux enchères, prix unique du livre, protection des données personnelles, 
    application des règles fiscales douanières, protection du consommateur, 
    du travailleur, du malade, de l'investisseur, des enfants, application des 
    règles de censure, lutte contre de nouvelles formes de criminalité 
    (cyber-escrocs, pirates, désinformation, blanchiment d'argent,...), 
    voire même de repenser notre politique de défense (la soft-war)
 
  -  l'État génère 
    des contraintes facteurs de coûts de gestion 
    : il doit utiliser les opportunités offertes par l'Internet pour rendre 
    à service plus efficace à nos concitoyens, comment Internet 
    peut être un outil de modernisation de l'État ?
 
  -  les Pouvoirs Publics sont des 
    acteurs économiques majeurs avec plus 
    de 100 milliards d'euros d'achats chaque année : leur rôle est 
    donc déterminant pour entraîner les entreprises et faire des 
    économies
 
  -  les Pouvoirs Publics on une 
    responsabilité en matière d'aménagement du territoire. 
    Or les infrastructures de télécommunications ont aujourd'hui 
    un rôle aussi important que les autoroutes ou le chemin de fer mais 
    l'administration n'est pas aujourd'hui organisée pour y faire face
 
  -  les Pouvoir Publics on également 
    une mission "d'éclairage public" : diffusion 
    de l'information, formation, recherche
 
Enfin au niveau local, 
l'auteur qui a parcouru les différentes régions françaises 
et de nombreux pays étranger s'attache à analyser toutes les initiatives 
qui on pu être prise  pour aider nos entreprises à se saisir 
des opportunités qu'offre l'Internet pour accroître leur compétitivité 
et se développer : il propose un programme 
d'action stigmatisant quelques impasses 
et dégageant les "best practices" 
observée sur le terrain 
  -  une politique de sensibilisation 
    qui reste encore nécessaires mais qui ne passe plus par deux grandes 
    réunions (démarche personnalisée auprès de chaque 
    entreprise, prédiagnostics, utilisations de la dynamique d'actions 
    déjà entreprises (export, qualité, sous-traitance, intelligence 
    économique,...), utilisations de la presse locale, constitution d'outils 
    (autodiagnostics, banque d'exemples, plaquettes d'initiation, plate-forme 
    de démonstration,...), utilisation des stagiaires en entreprise,...
 
  -  un accompagnement 
    des entreprises dans leurs projets (club de créateur, 
    formation-action, guides méthodologiques,cahiers des charge type, guides 
    sectoriels, annuaires des compétences, ...)... et parfois quelques 
    moyens financiers pour accompagner les projets les plus ambitieux
 
  -  des actions de formation 
    tant pour les décideurs que pour ceux qui les conseillent
 
  -  Il met particulièrement 
    l'accent sur la nécessité d'organiser des actions 
    collectives, car Internet étant d'abord 
    et avant tout un outil destiné à conduire des transactions il 
    ne peut véritablement être efficace au niveau de notre tissu 
    économique que si tous les partenaires : client, fournisseur, sous-traitant, 
    services sont à des niveaux de développement comparable pour 
    que les outils de l'Internet puissent véritablement jouer leur rôle 
    de véritable système nerveux permettant
 
  
    -  à chacun de se recentrer 
      sur son véritable coeur de métier, là où il 
      est le plus compétitifs
 
    -  de ne pas reperdre dans les 
      ruptures de charge entre entreprises ce que l'on a gagné que ce soit 
      en terme de coûts, de délais, de suivi qualité, comme 
      de capacité à répondre de façon pertinente et 
      rapide aux besoins du client
 
  
  -  il traite enfin l'aspect "infrastructures" 
    élément majeur d'une politique d'aménagement du territoire
 
Il met l'accent sur la nécessité 
d'un travail en réseau de tous ceux qui ont 
la mission d'aider nos entreprises tant au niveau du terrain qu'au niveau national 
et ceci concerne bien évidemment, au tout premier chef, la coopération 
interministérielle  
 
  
    © yolin.net 
  
  
Press-book
   
    
      - Entretien avec Jean-Michel 
        Yolin, ingénieur général des Mines au ministère 
        de l'Economie, des finances et de l'industrie, co-président la 
        section Innovation et développement des entreprises commune au 
        Conseil général des mines et au Conseil général 
        des technologies de l'information. (site telecom.gouv.fr)
 
- 
	"Merci Monsieur Yolin" (iPharos)