Internet
est indéniablement un outil puissant dans le processus de modernisation
de l'Etat, (mais aussi des admlinistrations des collectivités locales)
car cette évolution doit de traduire par un accès en fonction des
besoins de l'administré et non de la structure de l'administration,
Il ne s'agit bien entendu pas de se limiter à numériser et
publier l'information en ligne ce qui ne va pas bien entendu sans poser
problème pour des structures encore très cloisonnées qui
doivent apprendre la "tranversalité" notamment avec les "guichets
uniques".
Le point d'aboutissement devrait être la mise en place de
"monservice-public.fr", portail personnalisé permettant à chacun
(bien entendu sur la base du volontariat) d'accéder directement à
l'ensemble de ses dossiers. Une des difficultés était de trouver
le point d'équilibre entre la simplicité pour l'usager (qui
implique une certaine centralisation des données) et les exigences de la
CNIL
Bien entendu cette évolution implique la mise à disposition
publique de bornes d'accès pour les personnes qui n'ont pas
d'accès internet chez elles
Au Canada, pays classé n°1 pour son e-gouvernement par
l'enquête annuelle 2003 d'Accenture, l'Internet a été
utilisé comme un des principaux leviers pour la réforme de l'Etat
: "les administrés n'ont que faire de la source de
l'information...nous avons engagé un vasrte chantier
d'intégration transversale de services dans toutes les agences
gouvernementales"(Barbara Stymiest, coprésidente du "gouvernement en
direct", les Echos, 19/5/03)
On ne pouvait que se réjouir que dans le "benchmarking"
organisé par l'université de Maastricht-Amsterdam en août
1999 entre les sites des 15 pays de l'Union, la France ait été
classée première (69 points) devant le Danemark (68), le
Royaume Uni (67) et l'Allemagne (67)
Mais en même temps cette étude souligne les marges de
progrès pour avoir des sites véritablement transactionnels et nos
classements plus récents ont été moins flatteurs
"we are a long way from seeing truly interactive government but things are
headed in the right direction" Jacques Monasch, superviseur de
l'étude
D'après l'étude Taylor Nelson de fin 2001 notre pays se classe
11ème sur les 26 étudiés: non seulement le
pourcentage d'internautes est faible mais seulement 6% utilisent les
procédures online contre 41% pour les Norvégiens ou 27% à
Hong Kong. Pire, 84% déclarent ne pas avoir confiance dans les sites
publics!
www.sofres.com/etudes/pol/091101_egouv.htm
En 2002 la Commission européenne a réalisé une
évaluation des services administratifs en ligne dans dix-huit
États du Vieux Continent.Il s'agissait de mesurer le volume
d'informations relatives au service public de base, mis à la disposition
des administrés via la toile Les Pays du Nord, sont comme d'habitude en
tête de ce palmarès: l'Irlande, la Suède, la Finlande et le
Danemark, dont 69 à 85 % des principaux services administratifs sont
accessibles en ligne. La France, septième sur dix-huit obtient,
elle, un score de 61 %, en progression de 13 % par rapport à la
même enquête menée en octobre 2001.
www.europa.eu.int/eeurope
..
http://www.01net.com/rdn?oid=188555&rub=3375
En 2003 l'enquête d'Accenture
www.journaldunet.com/0304/030411gvt.shtml place notre Pays en
12ème position au niveau mondial et au 7ème
rang européen (derrière le Danemark, la Finlande, le Royaume
Unis la Belgique l'Allemagne et l'Irlande
Une enquête Ifop commandée fin 2002 par le
Secrétaire d'Etat aux PME concernant le portail Net-Entreprise.fr
groupement d'intérêt public qui regroupe 15 organismes de
protection sociale, le Medef, l'UPA, la FNSEA et la CGPME est cependant un peu
décevante: ce portail permet pourtant d'effectuer la plupart des
formalités et déclarations sociales mais la très grande
majorité de nos PME n'ont encore aucune notion de ce qu'est "l'Internet
utile" : 45% ne se connectent jamais, et 58% de celles qui sont
"branchées" n'ont pas dépassé le stade de la recherche de
l'information ou du mail. Seules 28%, une fois informées se disent
prêtes à l'utiliser...dont à peine la moitié pour
effectuer des télérèglements
Pour faciliter et accélérer ce mouvement, outre l'action
menée au sein de chaque ministère a été
créée en 2003 l'ADAE (agence pour le développement
de l'administration électronique
www.adae.pm.gouv.fr )
qui a pris la suite de l'ATICA et dont l'animation a été
confiée à Jacques Sauret, un des pères de la carte Sesame
Vitale. Elle est chargée, à la suite de rapport sur
"l'hyper-République" de Pierre de la Coste
www.internet.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=171 de mener
à bien le plan Reso2007
www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=36713
Un des gros chantiers devant nous est celui de l'identification des personnes
et de leurs droits tout en respectant les règles édictées
par la CNIL