La
publicité sur Internet a connu une croissance fulgurante jusqu'en 2000:
de 0,04 milliard de dollars en 1995, elle passe à 0,3 en 1996 pour
atteindre le milliard en 1997, 1,9 milliards en 1998, 4 milliards de dollars
en 1999, 9,6 milliards en 2000 (dont 8 aux US, 1,3 en europe et 0,3 en Asie) -
Internet Advertising Bureau
www.iab.net
C'est en 1998 que le chiffre d'affaire de l'e-pub a dépassé
celui de l'affichage traditionnel (1,6 milliard $, source IAB)
2001 a connu une pause (8,3 Milliards de $), signe de
maturité : la baisse des prix de 30% a été à peu
près compensée par une hausse en volume qui ne se dément
pas
Les chiffre encore provisoires pour 2002 semblent indiquer une baisse de
10 à 12% sur le marché US à 6,4G, (les recette
déclarées d'Aol ont baissé de 40%, mais n'est-ce pas le
résultat d'une opération "vérité" sur les chiffres
annoncés?)
Par contre on note en Europe une hausse de 12% (19% au Royaume
Uni à 286M) et une entreprise comme Wanadoo fait part en avril
2003 d'une croissance sur un an de 76% sur la France et 41% sur le
Royaume uni.....
Notons aussi la croissance vertigineuse des achats de mots clé sur les
moteurs de recherche + 450%
les premières estimations pour 2003 (eMarketer) font état
d'un chiffre d'affaire américain voisin de celui de 2001,
Pour l'avenir les avis divergent encore plus: les entreprises traditionnelles
remplacent les "dot.com" Forrester Research
www.forrester.com
prévoit 22 à 33 Milliards pour 2004 tandis que Jupiter Media
Metrix
www.jup.com annonce cinq
années de vaches maigres et pas d'éclaircie en vue avant cinq ans
pour le marché américain
www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=2092898 ... mais prévoit
néanmoins un marché mondial de la publicité sur internet
de 28 milliards en 2006 (sans compter 19 milliards pour le "marketing
numérique" notamment par e-mail) Les Echos 14 aout 2001
Mais au delà même de la technologie c'est un métier
radicalement différent de la publicité traditionnelle: la
télévision s'adresse à un public passif et essaie
de convaincre, de séduire, voir de "manipuler" ou de matraquer pour
créer de la notoriété
Cette approche est très peu efficace vis à vis d'un internaute
qui conduit lui même son parcours et est actif dans sa recherche:
il faut alors être capable de répondre à ses attentes ou
à ses questions, aussi on assiste à la croissance des liens
marchands et surtout la publicité adaptée à
l'interrogation de l'internaute, dans les moteurs de recherche au
détriment des bandeaux. A mi 2002 Google représentait plus de 50%
du total des revenus publicitaires des moteurs (source NetBooster-Boursorama)
Pour les élections présidentielles américaines l'e-pub devrait représenter 20 % des dépenses TV ! "le Web sera-t-il l'arbitre du scutin?" titraient les Echos en oct 2000 |
En France avec un décalage de 3 ans ce décollage se produit également : après 0,4 MF en 96, 29 MF en 97 et 114 MF en 1998 et 516 MFen 1999, 1,2Milliard de Francs en 2000, elle ne représente encore que moins de 5% des dépenses à la Télévision (22 Milliards), 2001 a montré une stabilité et avec 127 millions d'euros pour le premier semestre 2002 contre 87 l'an dernier l'Iab-France semble indiquer une forte reprise (mais il n'est pas certain que les dépenses prises en compte soient identiques d'une année sur l'autre et ce chiffre est donc à prendre avec prudence)
Pour 2003 les estimations de Secodip font ressortir en milieu d'année une progression de 31% (près de 3 fois la publicité au cinéma). L'IAB note pour sa part avec 199M sur le premier semestre une progression de 47% sur l'année précédente soit 2,5% du total des budgets publicitaires www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39115927,00.htm
Après trois ans de morosité, le marché de la publicité en ligne en Europe semble avoir retrouvé une croissance à deux chiffres en 2003 dans les six principaux pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Italie et Espagne). D'après une étude PriceWaterhouseCoopers / Publicis elles totaliseront alors 886 millions d'euros. Cette croissance à deux chiffres devrait se poursuivre jusqu'à fin 2005. À l'horizon 2007, les revenus publicitaires atteindraient 1,2 G . La France est, après le Royaume-Uni, le pays qui génère le plus de revenus publicitaires en ligne, avec 241M estimé pour 2003, contre 302 millions outre-Manche. Suivent ensuite: l'Allemagne (174 millions d'euros), l'Italie (96), l'Espagne (52) et les Pays-Bas (21). Un classement qui ne devrait pas changer dans les quatre années à venir, selon PWC.
Cette embellie s'explique notamment par le développement du haut débit qui favorise le développement de nouveaux formats de publicité à valeur ajoutée, comme la vidéo
Ces chiffres ne comprennent pas le paiement à la commission généré par les liens marchands (Carat multimédia, Iab-France http://www.iabfrance.com)
Le site www.rol.fr/html/francais/audience/termin/termin.html du CESP fournit de précieuses informations dans ce domaine |
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