Il
s'agit de placer son "panneau", son bandeau, là où passent le
maximum d'internautes (moteurs de recherche, sites des fournisseurs
d'accès ou des navigateurs) ce sont les fameux "portails" vous
permettant d'être vus par des dizaines de millions d'internautes. En
France d'après une récente étude de Pricewaterhouse
ceux-ci captent 63% des investissements publicitaires
Une variante consiste à générer des pages qui
"jaillissent" lorsque vous vous connectez à un site (les
"pop-up") et plus récemment, mais sans grand succès
à vrai dire, les "pop-down" qui font leur apparition lorsque vous
quittez le site
Une formule voisine consiste à "sponsoriser" un site (sur le
même mode qu'une émission de télévision): la
relation est alors plus stable qu'une simple campagne de bandeau
Par exemple 90 % des utilisateurs de Netscape démarrent sur sa page
d'accueil (options par défaut lors de l'installation pour le Web comme
pour le mail).
Evidemment c'est là une stratégie extrêmement
onéreuse qui ne peut se justifier que lorsque votre produit est
susceptible d'intéresser une proportion substantielle des internautes
(coût aux mille pages comportant une publicité vue (CPM)
: 10 à 40 $ aux USA, 10 à 100€ en France selon que le
site est généraliste ou est fréquenté par un public
plus spécialisé).
La City bank , qui affiche un objectif de 1 milliard de clients, a
payé 50 M$ en 1999 à Netscape pour être
présent sur son "portail", eBay a dépensé 75
Millions de dollars et la start-up pharmaceutique PlanetRx
crée en mai 1999, 15 M$ pour être présents sur celui
d'AOL
La start-up living.com avait conclu un accord à 145M$ avec Amazon avant de déposer son bilan! (toutes les grenouilles ne peuvent pas devenir plus grosses que les boeufs)... |
Bien entendu cette politique est davantage à la portée de PME quand les "portails" en question correspondent à des publics plus spécialisés (tel ou tel sport, domaine de collectionneur ou région par exemple) et plus encore quand l'entreprise est référencée par une communauté d'acheteurs et figure de ce fait dans la liste des fournisseurs référencés sur le portail de leur Intranet. C'est ce qui explique en 1999 une certaine désaffection pour les sites généralistes au profit des sites verticaux (" Vortails ") ciblés sur un public ou une profession
A l'avenir qui va devoir payer à qui?
Homestore.com paie aujourd'hui 40M$ à AOL.
Etant maintenant de très loin le premier site immobilier ( voir page 167), dans la mesure où un citoyen américain fait en moyenne une opération immobilière tous les 7 ans et que 64% d'entre eux utilisent Internet pour leur recherche, il considère que c'est lui qui apporte du trafic à AOL et il s'interroge pour savoir si à l'avenir ce n'est pas lui qui demandera pas à être rémunéré par les portails qui permettent l'accès à son site |
Evariste
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |