Avec le
développement des transports des maladies inconnues, sans doute
jusqu'à présent confinées dans un écosystème
relativement coupé du monde, peuvent se répandre à une
vitesse fulgurante aux 4 coins de la planète avant que des
médicaments n'aient été mis au point et, avec des
conséquences sanitaires potentiellement catastrophiques mais impossibles
à prévoir au moment ou il est impératif d'agir: un des
derniers exemples a été le SRAS, venu d'Asie "le Web
a joué un rôle crucial dans les échanges entre chercheurs,
la compilation des données et la gestion médico-administrative de
l'épidémie" (les Echos, 3/9/03)
Les outils de "l'intelligence économique" ont aussi fait preuve
de leur utilité et de leur efficacité dans ce domaine: le
Réseau Mondial d'Intelligence en Santé Publique (RMISP),
d'origine Canadienne analyse toutes les informations échangées
sur le Web, y compris bien sur les "rumeurs" avait permis de mettre en
évidence l'émergence du SRAS dès novembre 2002
Le suivi médical en médecine des catastrophes
notamment: la puce électronique, (sous forme de bracelet par
exemple
www.tracemed.net) qui
permet de suivre un accidenté à travers les circuits d'urgence
(l'Institut Of Medecin estime à 80.000 par an aux Etats Unis le nombre
d'accidents médicaux liés aux carences de d'identification et de
traçabilité à la suite de ressaisies successives)
Biotronik a lancé fin 2001 un nouveau type de pacemaker qui devrait améliorer le suivi des patients: il contient un minuscule transmetteur qui envoie des informations sur l'état de celui-ci via son téléphone portable www.fda.gov/bbs/topics/ANSWERS/2001/ANS01108.html |