Les
budgets disponibles et surtout le temps qu'il est possible de dégager ne
sont pas extensibles à l'infini. c'est la raison pour laquelle les
outils construits sur l'Internet se développent (notamment en
Amérique du Nord). Ils offrent en effet de nombreux atouts:
Aujourd'hui elle accueille 13% des 500.000 étudiants à la
recherche d'un diplome sur le Net aux US, le tarif pour les "Undergraduates"
est un peu supérieur à 10.000$ et 12.500$ pour les masters
(d'après Sean Gallagher, Eduventures). Avec 11 étudiants par
classe il amène 65% de ses étudiants au diplome
Howard Block, analyste à la Bank of America prévoit que la
moitié des étudiants faisant des études
supérieures feront d'une façon ou d'une autre appel au
e-learning pour obtenir leur diplome
Phoenix Online commence en outre à "attaquer" le marché
international depuis début 2003 avec une croissance de 500
élèves par mois: il va étendre ses enseignements à
d'autres langues : pour l'instant sont envisagé l'espagnol et le chinois
http://www.businessweek.com/magazine/content/03_25/b3838628.htm
Les universités les plus cotées s'assurent les services des
professeurs les plus renommés (prix Nobels par exemple) et deviennent
difficiles à concurrencer sur le marché mondial
Aujourd'hui il est possible pour 33.000$ de suivre un MBA à
Harvard (25.000$ en résidentiel, hors frais de déplacement
et de séjour)
Stanford Online fournit via Internet des cours à 2.500
étudiants dans le monde (Moscou, Berlin, Tokyo,...). Jean-Claude Latombe
Chairman du département informatique déclare aux Echos
"l'enseignement à distance risque d'affecter à terme
énormément les universités les moins cotées"
Le MIT a mis ses cours en ligne
http://ocw.mit.edu, ce qui lui a
assuré un énorme coup de publicité, mais on ne peut
absolument pas parler là de e-learning
La Finlande, particulièrement en pointe a organisé tout
son dispositif éducatifdu primaire au supérieur et à la
formation continue dans la logique de l'e-learning.Singapour, l'Australie et la
nouvelle Zélande sont également très avancés (les
Echos, 8 octobre 2002)
Une start-up, onlineformapro,
www.onlineformapro.com
installée à Vesoul se propose d'être le portail de la
formation professionnelle en ligne
Nous sommes malheureusement aujourd'hui pénalisés par la
limitation des débits et leur coût qui amène à
brider considérablement les capacités de telles plates-formes
(voir le projet
FING page 24)
Tout ceci conduit tout à la fois
University of Phoenix Online
(Apollo Group qui
possède l'Université de Phoenix, un campus à Londres et un
autre à Mexico), leader incontesté du e-learning privé
s'est introduite en bourse en sept 2000: malgré l'effondrement des
valeurs internet l'action a connu une croissance de 557% entre cette
date et l'été 2003! (ses marges bénéficiaires sont
supérieures à 30%)
Il existe aujourd'hui plusieurs centaines de plates-formes plus ou moins
sophistiquées. Une des plus appréciée est Webct,
développée par l'Université de Colombie-Britannique
au Canada et rachetée par la société
américaine Universal Learning Technology (ULT). Elle est
utilisée par plus de 1000 collèges et universités (dont
Nancy, Grenoble et Toulouse dans plus de 50 pays
"chez IBM France nous en sommes à 350M$ de couts annuellement
évités annuellement grace au e-learning, avec un taux de
pénétration de celui-ci de 46%" Fabienne Arata, IBM, Ecole
de Paris du Management, fev 2003
"quand il s'agit de former à la technique, l'ordinateur permet
d'expliquer des choses qu'aucun enseignant ne pourrait faire avec une craie au
tableau! On peut montrer l'intérieur des machines et simuler leur
conduite ... d'autant que dans leur travail les opérateurs auront
à travailler sur informatique.
Le e-learning est infiniment plus performant que les cours en présentiel où la plupart des ouvriers s'endormiraient en moins de 20 minutes Les séquences d'apprentissage en ligne peuvent être mises à disposition au moment le plus opportun. Grace à cela on améliore très sensiblement productivité, qualité et fiabilité Auparavant pour un conducteur de haut fourneau il fallait 1.200h de formation et 5 ans d'apprentissage, aujourd'hui il suffit de 450h de formation et 18 mois d'apprentissage l'investissement représente 0,1 à 0,3% de la masse salariale ce qui est infime par rapport à la formation classique qui représente plusieurs pourcents" Philippe Rousselet (Arcelor) Ecole de Paris du Management, fev 2003 |