Il a
donc fallu passer à des systèmes beaucoup plus
sophistiqués faisant appel à l'intelligence artificielle qui
procèdent à une analyse structurelle fine et en tirent une
"signature numérique" permettant de reconnaître un spam même
s'il a subi des modifications.
Ce sont des systèmes qui fonctionnent par auto apprentissage : il
faut leur donner chaque jour à analyser les spam qu'ils ont
laissé passer ainsi que les faux positifs pour qu'ils apprennent
à les reconnaître. Il faut donc une communauté nombreuse et
disciplinée pour que ce système fonctionne efficacement
Le réseau des anciens de l'Ecole Polytechnique durant
l'été a éliminé 84% des spam sur 100.000 mails
traités grâce au logiciel bogofilter (avec un
réglage excluant quasiment tous les faux positifs)
L'Inria annonce des scores supérieurs à 90% avec SpamOracle, spamassassin revendique des scores voisins... Ces scores se dégradent cependant parfois très vite avec l'évolution des techniques de spam et ils omettent souvent de compter les bounces de retrospam qu'ils reçoivent dans le décompte! |
"Le principe est de faire en sorte que l'on puisse garantir l'origine d'un
email.
C'est déjà le cas avec la signature électronique, mais celle-ci est onéreuse car elle garantit l'dentité de l'émetteur, l'intégrité du message et peut en outre assurer le cryptage des échanges : tout ceci n'est pas nécessaire car ici l'assurance dont on a besoin est qu'en cas d'intervention de la justice il soit possible d'identifier l'auteur avec certitude Le cout d'un tel service pourrait être de l'ordre de 10/an" Michel Lo, administrateur de l'Isoc. |