Le SPAM,
courrier non sollicité, ou pourriel de nos amis canadiens ou
"harrassement textuel" des humoristes montmartrois est devenu un vrai
fléau : l'origine du mot se trouve dans un sketch des Monthy Pytons ou
cette production charcutière américaine acronyme de Spiced
Pork And Ham envahissait progressivement la scène dans un
humour à la finesse toute britannique....
le nombre de messages publicitaires non sollicités s'élevait en
2002 à plus d'un milliard et demi par semaine
Sur 2003 on estime à 100Milliards par JOUR le nombre de SPAM qui ont
pollué le réseau
Cette pollution a un cout pour les entreprises et les fournisseurs
d'accès : elle représentait selon le commissaire européen
Frits Bolkenstein, 10 milliards d'euros par an dans le monde , chiffre
voisin de celui publié par l'institut Ferris Research (10G$).
www.eu-oplysningen.dk/euidag/dagspressen/berlingske/84952 Ce
chiffre a du augmenter d'un ordre de grandeur en 2003
D'après certaines études parues durant l'été 2003 (
http://www.technologyreview.com/articles/schwartz0703.asp,
http://www.ftc.gov) le Spam est
en train d'exploser : Le pourcentage de courriers électroniques non
désirés (spam) est passé de 8% en 2000 à 40%
à la fin 2002 aux Etats-Unis et représentait au printemps 2003 la
majorité de l'ensemble des e-mails. En suivant cette tendance, ce taux
pourrait passer bientôt à 90%, saturant les réseaux et
"taxant" le temps de chacun et les finances de ceux qui ne
bénéficient pas de tarifs forfaitaires
AOL estime pour sa part que 80% des messages transitant sur son service relèvent du SPAM |
De plus, pour mieux attirer le client les messages sont bien souvent agrémentés de photos "de qualité", ce qui augmente considérablement l'encombrement généré sur les réseaux et sature très rapidement les boites aux lettre entrainant le rejet des messages utiles
Là encore les études sus-mentionnées chiffrent maintenant à plusieurs dizaines de milliards de $ le cout de cette pollution pour la collectivité alors que le cout de sa production est quasi nul (0,01$ d'après l'agence eMarketer, à rapprocher au mailing postal ou le télémarketing :1 à 3$)