Or ce
qui aujourd'hui est DE TRES LOIN la principale mutation technique commerciale
et organisationnelle c'est bien l'irruption de l'Internet -- qui concerne tous
les secteurs, tous les métiers de l'entreprise et toutes les tailles
d'entreprise, -- qui remet en cause les moyens et l'organisation de production,
la conception, la gestion, la structure de l'entreprise et les
compétences de ses membres
Les CTI sont la plupart du temps les mieux placés pour marier
spécificités métier et NTIC tant au niveau des processus
de production que de conception d'organisation et de relation avec les clients,
fournisseurs ou partenaires.
le "commerce électronique en ligne" qui remplit les journeaux n'est
que l'écume qui masque cette profonde révolution et qui
conduit les entreprises à croire qu'elles ne sont pas personnellement
concernées : cette désinformation sur les véritables
enjeux de l'Internet les anesthésie devant le danger
Il s'agit donc là sans doute aujourd'hui de LA PRINCIPALE MISSION des
centres techniques qui doivent aider nos entreprises à tirer partie
de ces opportunités nouvelles en mariant spécificités
métier et NTIC tant au niveau des processus de production que de
conception d'organisation et de relation avec les clients fournisseurs ou
partenaires
Nous avons un retard considérable avec les pays du Nord (il n'est pas
nécessaire d'aller en Amérique) et ces pays sont pour nous de
rudes compétiteurs : il s'agit donc là, dans le cadre d'une
rapide internationalisation de notre économie d'un enjeu de survie pour
nos entreprises dont tous les CTI n'ont pas bien toujours bien pris la mesure
(encore récemment un Directeur Général de CTI pensait
qu'en ayant un "beau site web" avec 1000 visites par mois il en "était
quitte" avec Internet!
Les CTI ont un rôle d'autant plus important à jouer qu'une
entreprise, surtout petite, ne peut efficacement évoluer si elle
évolue seule : l'essentiel des gains se trouve dans les relations
interentreprise (logistique, sous-traitance, co-ingienering, achats, formation,
SAV, maintenance, ...) : il n'est possible d'avancer efficacement que si toute
la communauté professionnelle concernée évolue de
façon à peu près synchronisée (les retardataires
ayant vocation à disparaitre car il généreront des
surcoûts et des délais inacceptable pour leurs partenaires)
Pour les opérations collectives il devront s'attacher (voir ci-dessus)
à travailler avec des partenaires à compétence plus
"économique" pour pouvoir aider les PME dans une évolution qu'il
est parfois difficile de segmenter.
Nous avons un retard considérable avec les pays du Nord (il n'est pas
nécessaire d'aller en Amérique) et ces pays sont pour nous de
rudes compétiteurs : il s'agit donc là, dans le cadre d'une
rapide internationalisation de notre économie d'un enjeu de survie pour
nos entreprises dont tous les CTI n'ont pas bien toujours bien pris la mesure
(encore récemment un Directeur Général de CTI pensait
qu'en ayant un "beau site web" avec 1000 visites par mois il en "était
quitte" avec Internet!..)
Il serait utile que les professions engagent une réflexion
stratégique sur ce point en évitant que, comme bien souvent dans
les instances de décision l'Urgent ne l'emporte sur l'Important : Quand
celui-ci deviendra Urgent il sera trop tard car si les problèmes
techniques peuvent être réglés rapidement il n'en va pas de
même des boulversements organisationnels (tant au niveau de chaque
entreprise que dans l'organisation du tissu industriel)
Malheureusement aujourd'hui on ne peut que constater (en dehors du CSTB et dans une moindre mesure du CTBA et depuis peu le CETIM) un retard aussi inquiétant au niveau des centres technique qu'au niveau des entreprises que ceux-ci sont censés conseiller. |
Ce ne
sont pas les talents qui font défaut dans les centres techniques mais le
manque dramatique de prise de conscience au niveau des structures de direction,
le blocage des services communication et informatique et les oeillères
de structures qui s'enferment dans les techniques spécifiques à
leur métier
Une action vigoureuse de leur tutelle ne serait peut-être pas
superfétatoire quitte à en tirer des conséquences
budgétaires pour des structures qui se seront
révélées incapables d'accomplir leur mission, c'est
à dire d'aider les entreprises de leur secteur à préparer
l'avenir
voir page 346
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