La pose
de cables contenant plusieurs centaines de fibres ne nécessite
qu'une mini-tranchée de 2cm sur 10 et n'impose des
amplificateurs que tous les 100km, ce qui en fait une technologie
particulièrement bon marché tant pour les réseaux
régionaux (200F/mètre) qu'intercontinentaux (100F/m): c'est
donc aujourd'hui en Térabit/s sinon en Pétabit/s (1000
Térabit/s) qu'il faut apprendre à compter
Le goulot d'étranglement reste les routeurs qui doivent pouvoir
s'adapter à ce type de vitesser pour orienter les paquets:
d'aprèsJim Crowe, Pdg de Level 3, pour 1$ investi dans la fibre, il
faut 20$ en équipement électronique pour l'utiliser
De plus il est possible d'utiliser les pylones électriques pour
supporter les cables optiques (EDF qui dispose d'un réseau
électrique 70.000 km en utilise déjà 2.000 km pour y
installer des câbles à fibres optique pour ses propres besoins de
communication)
Cette solution permet encore de baisser les prix (40F/m annoncé par le
Canada à Autrans en 2001, 100F/m en Suède)
Le CIAT de l'été 2001 vient d'ouvrir cette
possibilité en France (Le Réseau de Transport Electrique a
commencé à installer, en septembre 2001, un câble en fibres
optiques sur une ligne à haute tension à 30 km de Toulouse
Par ailleurs aujourd'hui tout chantier de travaux publics "linéaire" (autoroute, égout, voie ferrée, pipe line, canal, ligne électrique,...) comporte la pose au moins d'un fourreau prêt à accueillir une fibre le moment venu (ou une fibre "noire", c'est à dire non activée), ce qui représente au niveau des grandes artères des potentiels considérable
Le vaste réseau d'égout, hérité de Vauban, de la ville de Besançon a permis le déploiement au moindre coût du Réseau Lumière www.besancon.com/lumière &w qui dessert 47 sites sur 40km |
Au niveau des câbles sous-marins, à cette augmentation de la capacité liée au progrès technique s'ajoute l'accroissement des masses financières qui leur sont consacrés. En 2000, 17 millions de Km de fibres ont été posés (contre 4 en 1997). 2001 et 2002 ont vu une pose dans ces investissements au vu des surcapacité (les débits croissent effectivement mais chaque opérateur prévoyait d'en capter l'essentiel à son seul profit: ces phénomènes se rencontrent régulièrement dans les industries nécessitant de très lourds investissements, que ce soit dans les vapocraqueurs, les aciéries ou les producteurs de composants électroniques))
Chaque nouveau câble posé (on en inaugure plusieurs par an
depuis 1998) est à lui seul plus puissant que tous les anciens
câbles présents (David Barroux les Echos)
Level3, dans le cadre de son projet de réseau de réseau mondial (14 Milliards de $), devait mettre en service en 2001 un nouveau câble transatlantique de 1,28 térabit/s reliant Londres à New York et la liaison Flag Atlantic 1 (GTS, LDCom, Alcatel), 2,4 térabit/s pour un investissement de 1,2 milliards de dollars a été inaugurée à Plérin dans les côtes d'Armor en juin 2001, Flag Pacific 1 aurait du suivre un an plus tard pour 1,9 Milliards de $ Début 2001 Cable & Wireless annonçait le projet Apollo d'une capacité de 26 térabit/s Par contre la défaillance de l'opérateur canadien 360networks a conduit à l'abandon de son câble transpacific |
Voir aussi la position de l'ART sur les cables sous-marins: www.art-telecom.fr/telecharge/listlch.htm#csm
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |