La
richesse potentielle de ce créneau a conduit d'innombrables
start-up à s'y lancer (il y en avait déjà plus de
150 dans le domaine agroalimentaire en aout 2000 et 50 rien que dans le
textile en Europe) mais il s'agit là de projets à forts risques
car
En effet, venir sur une market place demande un investissement souvent non
négligeable : il faut s'enregistrer, se faire référencer,
parfois payer un abonnement, organiser son informatique pour s'interfacer afin
de tirer tout le bénéfice administratif de l'opération,
adapter parfois son service vente ou achat,...
Freemarket
, créée en 1995
référence 20.000 fournisseurs (doublement sur 2000)
Le sourcing représente 73% des couts: les équipes chargées de trouver et d'évaluer les nouveaux fournisseurs couvrent 195 métiers avec 1000 personnes travaillant en 30 langues minimum 1M$ par achat, Il se rémunère en facturant 2,5% sur la transaction et un pourcentage négocié sur sur les économies réalisées par rapport aux coûts historiques La réduction de la durée du cycle d'achat est supérieur à 50% Il revendique une économie de 6,4 Milliards de $ d sur un flux de 30G$ (19% en moyenne, fourchette de 5 à 50%) ce qui correspond pour le client à un retour sur investissement 20 pour 1 Il affiche dans le domaine des "achats généraux" une part du marché mondial : 81%, ce qui laisse peu de place pour la concurrence |
Cette logique poussera à ne laisser subsister qu'un nombre extrêmement réduit d'opérateurs par marchés et c'est le domaine des "achats généraux qui paraît le plus propice car il n'y a pas de grands opérateurs dominants ni de courtiers dans ce secteur
Evariste
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |