Il
s'agit des échanges de données administratives ou
financières numérisées, qui traditionnellement
s'opéraient sur les réseaux traditionnels selon la norme
EDI (Echange de Données Informatisées)
Ils représentent selon Forrester Research
www.forrester.com 17% du
montant des commandes des grandes entreprises américaines (150 milliards
de dollars) et 120 milliards d'Euros d'après Edifrance (total des
échanges non consolidés, donc non directement comparable aux
chiffres américains) pour la France et 30% de la totalité des
échanges. Sur ce plan, notre pays n'accuse donc pas de retard
Aujourd'hui l'EDI représente une très grande facilité et
un coût négligeable pour les grands donneurs d'ordre; par contre,
il n'en est pas de même pour les petits sous-traitants, parfois
occasionnels pour lesquelles elle représente un coût
d'investissement qui est pour elle tout à fait significatif (de l'ordre
de 150 KF), et un coût de fonctionnement important (transmission en
général assuré par des messageries X400 avec des services
"à valeur ajoutée", nécessité de compétences
informatiques interne,...)
Par ailleurs, si les systèmes d'EDI ont récemment réussi
à converger vers une normalisation interprofessionnelle
dénommée EDIFACT, ce qui est un atout précieux, il n'en
reste pas moins qu'EDIFACT est une norme extrêmement lourde à
mettre en oeuvre pour une petite structure. En effet outre la normalisation des
messages, il implique la refonte de toute l'organisation de la gestion des
informations
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |