Le mythe
de la "convergence", sous une autre forme (contenant-contenu) a atteint
également les entreprises : éternelle question de
l'intégration verticale qui a entrainé la ruine de Boussac en son
temps : intégré depuis les moutons australiens jusqu'au BHV, il
comptait des gains tout au long de la chaine mais ce modèle s'est de
tout temps heurté à 3 difficultés dirimantes car a taille
optimale du fournisseur (ici le contenu: films, musique, jeux) ne correspond
jamais à celle du client (ici le contenant, càd le réseau
de distribution)
l'épopée de Vivendi qui devrait être suivie par
celle d'AOM-Time Warner (qui jusqu'à présent s'est
déjà traduite par la destruction de la totalité de la
valeur du capital d'AOL, soit 130Milliards de $ lors de la fusion) illustre
bien, après celle de Boussac ce type de dérive qui va
exactement à l'inverse de "l'entreprise virtuelle"
rajoutons à cela que les relations "maison mère/ filiale" ou se
mélange liens d'autorité et négociations partenariales
sont généralement très contre-productives et
entraînent des dérives dans les coûts de cession internes
porteurs de graves dérives de gestion
Evariste
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |