Quel est
le statut de liens intelligemment placés afin de permettre une
publicité comparative non autorisée, (tableaux de
concordance par exemple)
Que penser des systèmes qui permettent de "tagger" un site et,
à un consommateur (derrière lequel peut se cacher un concurrent)
de dire tout le bien (ou le mal) qu'il pense du produit ou de l'entreprise ?
C'est ce que permet
Thirdvoice
www.thirdvoice.com : si vous téléchargez
ce logiciel, il s'intègre à votre navigateur et vous pouvez
déposer des "post it" sur les sites que vous visitez...et lire ceux
laissés par les autres visiteurs
Ceci n'est pas bien entendu sans provoquer l'ire des "victimes" qui ne se sont pas gênées pour tagger Thirdvoice avec son propre logiciel et exprimer leur mécontentement sur www.saynotothirdvoice.com |
Que penser d'un lien qui au sein d'un article très critique sur un type de produit oriente sur le site d'une entreprise ainsi indirectement mise en cause?
Ou d'un lien qui pointe directement sur les pages secondaires, riches en contenu d'un autre éditeur court-circuitant au passage la publicité qui assure ses revenus?
Voire même qui les " encapsule ", dissimulant ainsi leur provenance
Comment faire la différence entre le rédactionnel et la publicité? Celui-ci de ce fait n'est-il pas assujetti a la réglementation sur la publicité trompeuse et sur la publicité comparative?
Quel est la capacité d'action de la direction de la concurrence, de la consommation et de répression des fraudes sur une entreprise opérant depuis l'étranger?
Quel est le statut du lien commercial entre une page privée et un site marchand? Un nouveau paracommercialisme?
Evariste
©1996-2007
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |