deux
type de satellites se partagent le marché :
Elles peuvent desservir directement l'abonné (2Mb/s avec une voie de
retour par téléphone à 64kbit/s) ou une boucle locale
(quelques dizaines de Mb/s) mais le débit maximum pour un satellite
est le Gigabit/s pour 500M$ (soit le prix d'un câble transatlantique
d'une capacité 50 à 150 fois plus grande)
De plus les coûts sont 5 à 10 fois plus élevés pour
les terminaux comme pour la minute de communication
Enfin ces projets patissent du très long délai qui
s'écoule entre le lancement du projet et la mise en service
opérationnel. En presque une décennie les données
économiques du problème ont changé du tout au tout car la
suppression des monopoles des opérateurs historiques pour la
téléphonie mobile a entraine un effondrement des tarifs et une
densification de la couverture des zones "solvables", fatale à ces
projets
Tous ne verront donc sans doute pas le jour car les progrès
énormes accomplis par la fibre optique, tant en capacité qu'en
coûts et le développement du Herzien terrestre (voir plus loin le
MMDS) sans parler de GSM, du GPRS et de l'UMTS pour les mobiles, confinent
actuellement le satellite à un marché de niche
(océans, pays en voie de développement, dessertes temporaires,
sécurisation d'un réseau terrestre,...Dataquest évalue
aujourd'hui le marché à 10 millions d'abonnés à
échéance 2003) et menace l'équilibre financier de
certains projets comme ICO, d'autres ayant déjà
déposé leur bilan (Iridium est tombé en faillite et,
pour des questions de sécurité la décision de
détruire les satellites déjà déployés a
été prise en aout 2000)
Mais les lois de la physique impliquent, pour que leur vitesse de rotation soit
identique à celle de la terre, qu'ils soient situés à
36.000 km de celle-ci ce qui leur donne deux gros défauts
Aussi les grand projets en cours de déploiement concernent les
constellations de satellites en orbite basse destinés à la
téléphonie mobile ou à l'Internet: le coût d'une
constellation se chiffrant en Milliard de dollars (hors imprévus).
citons parmi la dizaine de projets annoncés projets
annoncés
pour la téléphonie @ - pour mémoire Iridium (mis en service le 1 nov 98; 20 investisseurs dont Lockheed Martin, Motorola; 66 satellites; 7 milliards de dollars), qui s'est mis sous la protection de la loi sur les faillites en août 1999. Toutes les propositions de reprise (pour ...moins de 1% du cout déjà investi) ont jusqu'à présent échoué et le scénario catastrophe de la destruction des satellites a été mis en oeuvre) @ - Globalstar (Loral, Alcatel, Dasa, France Télécom, 48 satellites+4 en réserve; 2,7 Milliards de dollars; mise en service repoussée à fin 1999 après la perte de 12 satellites par suite de la défaillance de la fusée russe Zenit). Plus prudent dans le domaine technologique, contrairement à Iridium, il a laissé toute "l'intelligence" dans les stations au sol, limitant les satellites à un rôle de simple "miroir" sans traitement du signal (architecture dite du "tuyau coudé" ou "bent pipe"). 700.000 abonnés sont prévus pour début 2001 @ - ICO (Inmarsat, Deutsche TeleKom; objectif 2001; 4,6 milliards de dollars), s'est également mis sous la protection de la loi sur les faillites en septembre 1999 avant de fusionner en mai avec Teledesic pour le trafic Internet @ - Skybridge (Alcatel, Loral, Aérospatiale Toshiba, Sharp, Mitsubishi; 80 satellites 4,2 milliards de dollars; objectif 2003), @ - Teledesic (Bill Gates, Craig McCaw et Boeing; 9 Milliards de dollars; objectif 2003), @ - Celestri (Motorola; 13 milliards de$; objectif 2003) @ - Astrolink(Lockheed Martin, TRW , Telespazio; objectif 2002 ou 2003; 3,6 milliards de dollars) @ - iSky projet beaucoup plus modeste de 2 satellites géostationnaires entièrement dédiés au trafic Internet sur le continent américain (objectif 2001-2002) Leurs budgets s'étalent entre 1 et13 milliard de dollars pour un marché estimé à moins de 30 milliards de dollars par an, ils ne verront donc sans doute pas tous le jour (la durée de vie d'un satellite en orbite basse n'est estimée qu'à 5 ans): déjà Iridium, TRW et son partenaire Teleglobe ont déjà jeté l'éponge et Europe On Line et sa filiale Easysky, qui commercialise l'offre d'accès à Internet à haut-débit par satellite en France (Astra), ont annoncé qu'ils mettaient un terme à la commercialisation voir idate www.idate.fr Pour localiser en temps réel l'ensemble des satellites opérationnels : http://liftoff.msic.nasa.gov/realtime/jtrack/3d &n |
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