Nous
avons malheureusement pu constater (à vrai dire surtout dans les grandes
entreprises ou organisations, notamment lors du concours
Intr@net'99 et malheureusement
encore lors de net2000, deux types de pathologies dans les Intranet:
C'est à l'évidence l'Intranet le moins performant car le principal intérêt d'un Intranet concerne la liaison entre les personnes au contact avec le client (et donc la plupart du temps "nomades") et les services fonctionnels qui leur assurent lors des négociations un "back up" technique (bureau d'étude) ou financier (services de gestion). |
Ceci est caractéristique des Intranets construits par les directions informatiques qui ont tendance à réduire leur champ de vision au matériel qu'elles contrôlent, surtout quand les télécommunications dépendent d'une direction différente.
Michel HERVE , Président-Directeur général de Hervé Thermique et Maire de Parthenay, rappelle : "il y a 3 ans les services informatiques étaient bloqués sur le client/serveur et ne voulaient pas entendre parler de l'Intranet, jugé "amateur": il a fallu changer les responsables informatiques pour la même raison tant dans l'entreprise que dans les services de la ville". |
Ce cas n'est pas exceptionnel : nous avons constaté à de nombreuses reprises que pour développer de véritables Intranets, les entreprises avaient du se séparer de leur directeur informatique |
Dans un véritable Intranet comme nous l'avons vu plus haut, c'est en son sein que se créée l'information "native" et que se prennent les décisions. Cela implique que les droits d'accès soient définis dossier par dossier, en lecture comme en écriture. |
Deux questions test nous paraissent en mesure de savoir s'il s'agit d'un Intranet "plaquette" ou d'un véritable Intranet:
Question 1 : combien cet Intranet a-t-il coûté ? Quel est le retour sur Investissement (ROI Return On Investment)?
Michel Hervé
"l'informatique représente 3
à 4 % du budget général et en son sein les coûts des
développements intranet sont marginaux. Ce qui coûte ce sont les
outils de gestion et la formation ainsi que tous les coûts inchiffrables
liés à la modification de l'organisation".
Philippe Contal "c'est une grave erreur de vouloir compter en francs ou en retour sur investissement. Ce qui est surtout important c'est d'avoir une réactivité par rapport à nos clients, une gestion performante de l'information, c'est d'avoir des équipes qui travaillent efficacement. Je n'ai même jamais essayé de chiffrer le ROI. L'investissement direct est très faible:nous utilisons des logiciels libres, c'est l'investissement intellectuel de tout le personnel de l'entreprise qui est important. Comment le chiffrer ?" Stéphane Landré (Intranet des chantiers HLM d'Orléans) : "certains se posent encore la question aujourd'hui : on ne se la posera plus dans 2 ans. Qui s'interroge aujourd'hui sur le ROI d'un téléphone ou d'un fax ?" |
Philippe Contal : la question ne se pose même pas car nos clients se connectent les uns après les autres. |
Evariste
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |