Aujourd'hui le protocole le plus utilisé est
SSL
(
Secure Socket Layer
, créé par Netscape) il est
installé en standard dans la plupart des navigateurs.
Les banques essayent en réponse au niveau international de faire
accepter, sans grand succès jusqu'à présent (150 sites
seulement l'acceptent) le protocole
SET
(qui permet une reconnaissance
mutuelle de l'accréditation des acteurs du paiement) mais dont le
rapport sécurité/contraintes d'emploi/prix n'a pas convaincu ni
les marchands ni les consommateurs:
" SET is close to dead, today it creates no value for merchant and no value for client" avons nous entendu de la bouche de Bill Finkelstein de la Wells Fargo, analyse partagée par Nicole Vanderbilt de Jupiter communication : "SET won't happen" séminaire Aftel NY nov 98 |
En 97 a démarré en France un projet de système de paiements sécurisés qui vise à renforcer encore la sécurité en couplant au cryptage par logiciel, celui de la carte à puce (Notons que dans ce domaine notre pays ne semble pas en retard puisque d'après Marc Lassus , PDG de Gemplus , la part de l'industrie française dans l'industrie mondiale de la carte à puce est de... 90 %.),
Les projets
Cybercard
et
e-comm
lancés en 1997 conformes
à la norme
C-set
regroupant notamment le
Crédit Agricole
, le
Crédit Mutuel
, les
Banques Populaires
, le
CIC
,
la Poste
et les
Caisses d'Épargne
. En 1998 tous les acteurs de l'univers de la carte bancaire
ont décidé de faire converger leurs différents
systèmes de sécurisation au sein de
cyber-comm
: cette
technologie nécessite toutefois d'une part que le commerçant soit
à la norme
SET
(qui semble avoir bien du mal à s'imposer) et que
le client dispose d'un lecteur de carte à puce (d'une valeur de 400F
environ)
Il est impératif à la viabilité de cette entreprise qu'elle soit étendue à la zone euro et qu'elle élargisse son actionnariat en conséquence: le pari n'est aujourd'hui encore pas gagné Sur le plan international un consortium nommé e-card ( Ibm , Microsoft , AOL , Compaq , Visa , American Express , Cybercash , Mastercard , utilisant ECML ( Electronic Commerce Modeling Langage ) projette de créer une carte virtuelle, prenant la forme d'une simple icône (que vous enverra à votre demande le site du fournisseur de e-card qu'il suffira de mettre par glisser-déposer sur la facture présentée par le commerçant pour l'acquitter (tous les transferts d'information étant évidemment sécurisés) Soulignons ici l'initiative interessante d'une PME française, shop@ccess , crée en 2000, qui, en accord avec un établissement financier délivre un numéro de carte valable pour une seule transaction et pour un seul montant: ce procédé ne nécessite aucune mesure particulière du côté du marchand et le vol éventuel du numéro ou son utilisation par un commerçant indélicat est sans conséquence puisqu'il n'est plus valide De même Blue Line , créé par Abdallah Hitti (ex-dg de Kleeline ) offre une solution sécurisée ne nécessitant pas de lecteurs et évitant que les numéros de carte ne circulent sur le net |
Les lecteurs de carte à puce pourraient être progressivement intégré en standard dans tous les terminaux susceptibles d'être utilisés pour le commerce électronique (claviers, télécommandes de web-TV, webphones, souris, téléphones portables,...) pour moins de 100F: ceci implique à l'évidence un minimum de normalisation internationale
France Télécom a lancé en juillet 2000 le paiement par carte à partir d'un portable et annonce plus d'un millier de services accessibles début 2001 |
Mais le plus crédible des concurrents de la carte à puce nous paraît être aujourd'hui l'utilisation directe du téléphone portable, qui intègre une "puce" comme Terminal de paiement électronique voir page voir page 153. Evidemment cette evolution technologique inquiète les Banques car on peut tout à fait imaginer que dans ce cas l'opérateur, qui regroupera l'ensemble des facturations sur un relevé mensuel prenne un rôle qui empiète sur le leur
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