Le
caractère extrêmement évolutif tant des technologies que
des marchés condamne toute approche statique ou malthusienne : elle
implique souvent que le chef d'entreprise sacrifie son pouvoir en acceptant des
prises de contrôle majoritaires pour ne pas brider l'expansion de son
affaire (ce qui la conduirait dans bien des cas à la disparition) : Le
nombre de sociétés rachetées par d'autres entreprises est
8 fois plus élevé que le nombre d'introductions en bourse
"Ce qui est important ce n'est pas de faire des bénéfices,
bien au contraire : ce qui est important c'est de gagner de l'argent. Si
l'entreprise fait rapidement des bénéfices, c'est soit que
l'idée n'était pas très intéressante, soit qu'elle
a été gâchée en n'investissant pas massivement
dès le départ pour devenir la référence mondiale
dans le domaine"
Eric Benhamou CEO de 3Com |
"le plus grand risque d'échec est la panne de trésorerie au
moment fatidique" Serge Cuesta Pdg de Synchronix
www.synchronix.com dans
l'
Essonne
, (créateur du logiciel
Bootsweb
qui assure diviser par
2 ou par 3 les temps de connection au web),
et Pierre Haren créateur d' Ilog , de renchérir "le Pdg d'un grand groupe, membre de notre conseil avait conduit au départ le groupe à stagner dans son développement avec le principe "on ne peut dépenser plus d'argent qu'on en gagne". Nous n'avons compris que plus tard que la véritable contrainte, mais celle-là est mortelle, est de ne pas en dépenser plus que ce qu'elle en a et que la différence ce sont les fonds propres..." |
Et pourtant c'est bien cette démarche qui a assuré en
France le succès du
Minitel
(distribution gratuite du terminal qui a
fait hurler en son temps la
Cour des Comptes
)
...et qui a conduit à son échec à l'international, car il ne suffit pas que sa technologie ne soit pas la plus performante, encore aurait-il fallu se donner les moyens financiers pour l'imposer comme un standard au niveau mondial |
Plusieurs capitaux risqueurs américains nous ont dit leurs difficultés avec des créateurs français à leur faire mettre leurs produits sur le marché à un stade suffisamment précoce pour ne pas se laisser doubler. |
Autobytel continue à investir les deux tiers de son chiffre d'affaires dans la promotion de son service. |
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