C'est la
motivation des PME les plus dynamiques, celles qui travaillent à
l'export ou en réseau, et qui voient les réalisations de leurs
concurrents internationaux.
C'est aussi, plus prosaïquement la motivation de celles qui font le calcul
de ce qu'elles vont économiser sur leurs budgets fax et bientôt
sur leurs factures téléphoniques : un des premiers surnoms
d'Internet dans les entreprises a été: "le Faxkiller".
Peter Solvik de Cisco chiffre à 70 millions de $
les économies de téléphone et de fax le passage de son
entreprise dans l'économie de l'internet
A Aubagne, Novatech
www.novatech.fr,
fabricant de prothèses dentaires et auditives apprécie les
économies que lui procure son site Internet par rapport aux mailings (un
catalogue pour l'Asie du Sud-Est lui revenait à 300F pièce !)
C'est aussi la motivation d'entreprises qui embauchent de jeunes
cadres [46] ou prennent des
élèves-ingénieurs en stage, et qui ont par-là
même la chance d'avoir en leur sein des personnes culturellement
préparées à Internet et qui, de ce fait, avec leurs yeux
neufs voient les opportunités et jaugent les risques à leurs
justes dimensions :
En effet, pour un hacker [47] dont le
but est d'accroître sa renommée par un exploit, percer les
protections du Pentagone ou du CEA est un enjeu qui justifie l'emploi de moyens
particulièrement lourds et explique les très nombreuses
attaques [48] dont ce type de cible est
l'objet. Il est clair qu'une PME ordinaire ne présente qu'un
intérêt modeste pour ces "sportifs de haut niveau"
Il est à craindre que les entreprises qui ne pourront pas recruter
des jeunes [49] soient fortement
pénalisées pour conduire cette évolution, et il y a
malheureusement beaucoup de grandes entreprises françaises,
confrontées à des restructurations et à des
réductions d'emploi qui sont dans ce cas en particulier dans les
banques.
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