"Où sera le terminal ? Qui y aura accès ?"
"Nous avons déjà une page sur le Web dans une
société de service mais il est finalement plus commode de
travailler avec eux par fax"
"Sur le plan commercial, un e-mail engage mon entreprise de façon non
contrôlable. Dans le flou actuel du droit sur le Web il y a là un
risque qu'aujourd'hui je ne veux pas prendre"
les Sniffers évoqués ci-dessus semblent permettre de
détecter et de bloquer ce type de mail non autorisé dans la
plupart des cas, mais le risque est réel et le procès contre
Microsoft a montré la valeur probante d'un e-mail dans une
procédure judiciaire.
L'information c'est le pouvoir, rien n'est donc plus sensible que d'en
modifier les règles d'accès et de circulation. La
réticence, quasi culturelle, vis-à-vis de l'informatique, qui ne
s'est levée que très progressivement a sans doute la même
origine.
Le risque de déstabilisation sociale est tout à fait
réel pour certaines structures fortement hiérarchisées
:
On a bien vu par exemple que, dans le domaine de la qualité,
Certes, la discipline ne devrait plus être
considérée comme la force principale des organisations,
mais dans ce domaine ou beaucoup ont bâti leur pouvoir sur la
rétention d'information il convient de prendre en compte les
réalités.
"les réseaux du savoir" font trembler les "pyramides du pouvoir" avec lesquelles elles sont fondamentalement incompatibles (René Trégouët, Sénateur) |
Notons que le blocage ne vient en général pas du patron, dont le pouvoir ne peut être menacé, puisqu'il provient de la détention du capital, mais des hiérarchies intermédiaires qui peuvent craindre que l'on s'interroge sur leur véritable valeur ajoutée dans une organisation où le contrôle de l'information serait sensiblement différent. |
d'après une enquête de l'opérateur américain MCI (650 000 réponses) les femmes âgées de 60 ans obtiennent un meilleur score que les hommes âgés de moins de 17 ans......(www.mci.com) |
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