l'inertie dans ce domaine est beaucoup plus grande et, en
l'absence d'action très volontariste des organes de régulation,
les clients sont de facto prisonniers des opérateurs historiques.
Les technologies permettant les gros débits existent, mais elles sont
extrêmement déstabilisatrices pour ces derniers (qui ont
transféré leurs marges depuis l'international,
concurrencé, vers la boucle locale qui ne l'est pas) et, c'est
d'ailleurs très compréhensible, tous les moyens sont bons pour
eux afin de gagner du temps (non application des injonctions de l'ART,
périodes d'expérimentation prolongées à
l'extrême, procès,...)
Tant et si bien qu'aujourd'hui entre un ordinateur de plus en plus puissant et l'autoroute chaque jour plus "roulante" il reste un vilain petit chemin vicinal lourdement taxé (ceci n'est d'ailleurs pas propre à la France). |
Comme le dit
David Barroux
"les internautes se retrouvent aujourd'hui
dans la situation de propriétaires de Ferrari tournant en rond sur des
routes de campagne, roulant au ralenti à la recherche de l'entrée
de l'autoroute
"l'accès direct aux abonnés est verrouillé. Ce qui génère des coûts d'accès rédhibitoires" Olivier Porte Cigref , club informatique des grandes entreprises françaises |
"L'objectif pour la boucle locale à l'horizon 3 à 5 ans est de passer à quelques mégabit/s pour le particulier à 34mégabit/s pour la PME et entre 155 et 622 mégabit/s pour les grandes entreprises, et ce à prix constant" Jean-François Abramatic http://mission-dti.inria.fr/index.html |
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