En 1998
le développement de la concurrence, associé à un rythme
soutenu de progrès technologique et d'augmentation des volumes a
entraîné une substantielle baisse des prix, surtout bien entendu
à l'International (Source NUS):
pour l'international: Etats Unis -56 %, Allemagne -55%,
Hollande -54 %, Suède -49 %, Italie -23 %, France -19 %, Belgique
-6 %
pour les communications nationales, là où la concurrence était moins vive, la baisse était moins forte : Allemagne -64 %, USA -37 %, France -10 % pour les communications locales l'absence de concurrence conduit aux résultats que l'on pouvait prévoir. L'émergence de la téléphonie IP qui contourne cet obstacle devrait conduire à une évolution substantielle en 2000 C'est en Allemagne, marché considéré comme l'enjeu majeur dans la bataille que livre les nouveaux opérateurs (pas moins de 155 licences ont été accordées en 1998 et 51 opérateurs étaient déjà actifs au 31 décembre 98) que la pression de la concurrence a été la plus vive, faisant perdre 30% de part de marché en un an à Deutsche Telekom "la première année de concurrence fut passionnante, excitante et souvent aussi mouvementée. Elle nous a amené à faire plus rapidement des baisses prévues depuis longtemps" commentait Ron Sommer , président de l'entreprise qui avait du accepter des baisses allant jusqu'à 70% sur les liaisons longue distance en avril 1999 Le 12 novembre, il a du annoncer une nouvelle baisse allant jusqu'à 63%, suivi immédiatement le 8 décembre par Mannesmann (jusqu'à -54%) et le 14 décembre par O.tel.o (jusqu'à 61%). Les analystes prévoient encore une baisse de 20% d'ici la fin de l'année 1999. Le premier trimestre 1999 a vu pour la première fois une baisse de 7% de son chiffre d'affaire . |
le rapport Abramatic mission-dti.inria.fr/index.html souligne que pour le transport les coûts ont été divisés par 10 entre 1998 et 2000 et qu'ils vont continuer à baisser de moitié tous les semestres, tandis que la capacité fait plus que doubler dans le même temps |
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