96% des sites de commerce électronique sont
anglophones et 2% francophones (Malgré une intense
activité de nos amis québécois qui à eux seuls,
représentaient en 1998 30 % des sites francophones),
Pour l'ensemble des sites, l'anglais ne représente plus que 78%
mais le français n'est que la cinquième langue du
web après le japonais, l'allemand et l'espagnol
www.oecd.org . pour les
nouveaux sites 22% sont en espagnol, 14% en allemand, 12% en japonais et 10% en
français d'après le site canadien
www.cefrio.qc.ca (Le
total est supérieur à 100 car de nombreux sites sont
multilingues)
Cependant, comme
Jacques Attali
le souligne, à l'inverse,
Internet offre une chance aux langues rares (car il permet à faible
coût l'édition de documents) et ceci est particulièrement
intéressant pour les communautés dispersées à
travers le monde et qui veulent conserver un lien avec leur culture.
Signalons également le développement de logiciels de
traduction automatique
: même si
l'on ne peut, dans l'état de l'art actuel, attendre d'eux des
traductions de qualité (il n'est que de se souvenir des gorges
chaudes qu'avait provoquée la traduction du
rapport Starr
), par
contre on obtient des traductions acceptables de textes techniques simples et
l'on dispose d'assez d'éléments sur les autres pour en avoir une
compréhension grossière et ne faire traduire que les textes qui
en valent véritablement la peine (économie de 70 à 90 %
des traductions)
C'est un domaine où la France est bien placée avec un des leaders du secteur Systran www.systransoft.com qui est utilisable gratuitement à travers la fonction babelfish du moteur Alta Vista www.altavista.com .(1 million de traductions par jour) notons également le québécois www.alis.com |
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