[ evariste
| régions
| tables rondes
| Limousin
]
|
CCI Limoges
|
CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE
DE LIMOGES ET DE LA HAUTE-VIENNE
16, place Jourdan - B.P. 403
87011 LIMOGES CEDEX
Tél : 05 55 45 15 61 - 05 55 45 15 75
Plan de promotion des services aux entreprises
Débat thématique professionnel
Thème : les entreprises d'études et de conseil
le jeudi 27 février 1997
Animation : M. Jean-Pierre LIMOUSIN,
président de la commission générale "Economie des services" de la Chambre de commerce et d'industrie de
Limoges et de la Haute-Vienne
Intervenants :
|
M. Michel FRITSCH
M. Thierry GODME
M. André LAVAL
M. Michel ESTEVE
M. Régis COURTOUX
M. François VENEL
M. Pierre PERRIER
M. Jacky ABIER
M. Patrick LAGOUTTE
|
POLITIQUE GENERALE ET STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT
VEILLE STRATEGIQUE - M. Michel FRITSCH
EGO MANAGEMENT - Eymoutiers
|
---|
Depuis 1985, je dirige le cabinet conseil Ego-Management, dont le métier est de "faciliter l'adaptabilité des
hommes et des structures aux évolutions de leur environnement".
Pour y parvenir, j'offre aux organisations en général, une large gamme de services dont l'unique finalité est
la mise en oeuvre et la conduite du changement.
Pour moi, la cause principale des difficultés des P.M.E. trouve sont origine dans l'absence ou dans le
manque de cohérence de sa politique générale et de ses stratégies de développement. En règle générale, cela se
manifeste par une préférence pour l'action quotidienne, pour la décision immédiate et par un contexte où les
événements conduisent le devenir.
Ego-Management est un concept de management adaptatif qui répond entre autre à ce besoin, celui de la
mise à jour et de la formalisation de la politique générale et de la stratégie de développement d'une organisation.
Pour Ego-Management, la politique générale exprime les comportements de ses propriétaires et de ses
dirigeants dans certains domaines, leurs préférences, ainsi que la répartition du pouvoir. Par nature, la politique
générale est stable, son évolution demande un long travail difficile à conduire et sa formalisation offrira un cadre
clair qui minimisera les risques d'incohérences stratégiques, sources de difficultés assurées.
Pour Ego-Management, la stratégie de développement d'une entreprise ne se résume pas en une liste
d'actions à conduire ni dans une organisation des moyens. La stratégie de développement fixe des objectifs
généraux et fait le choix de tactiques stratégiques. Elle s'inscrit dans le cadre fixé par la politique générale et sans
changer de politique générale, une entreprise peut changer plusieurs fois de stratégie de développement.
Viennent ensuite les stratégies sectorielles ou transversales qui sont des moyens, parmi d'autres, utiles à la
mise en oeuvre de la stratégie de développement comme :
- la stratégie mercatique
- la politique de communication
- la politique sociale
- la politique de la qualité
- la certification ISO 9000
- etc...
Aussi, il est regrettable, voire dangereux de laisser croire à des chefs d'entreprises peu informés de ces
sujets, que l'un de ces concepts, pourraient initier ou même être la politique et la stratégie de leur entreprise ! Ces
concepts ne sont pas une finalité, tout au plus peuvent-ils être un moyen, un moyen pour...
Ainsi, proposer et encourager une P.M.E à obtenir une certification ISO 9000, sans avoir la certitude que
cette entreprise possède une politique générale et une stratégie de développement formalisées dans un document
consultable, sans avoir analysé cet ensemble pour en vérifier la cohérence et sans avoir noté que la certification
s'inscrit déjà dans cette stratégie, faire cela est une conduite irresponsable. Or, en Limousin, je vérifie chaque
semaine que rare sont les P.M.E qui répondent à ces conditions.
Dans ce contexte, j'ai pris l'initiative d'offrir aux dirigeants de P.M.E qui le souhaitent, le service d'une
veille stratégique centrée sur leurs besoins particuliers.
Et pour rendre cette offre de service accessible à tous, j'ai fait le choix de la péréquation des coûts, ce qui
place notre offre à un coût mensuel inférieur au SMIG.
La suite logique de la stratégie de développement est la création de plans d'actions sectoriels. Aussi, je
laisse la parole à mes confrères qui vont vous présenter ces sujets.
PROCESSUS D'ORGANISATION - M. Thierry GODME
GEODE SA - Limoges
|
---|
LES DOMAINES DE FONCTION
mission, tâche et objectifs
Chacune des grandes fonctions de l'entreprise, qu'il s'agisse de fonction commerciale, technique,
personnel, administration, finance, a été investie d'une mission et doit atteindre un certain nombre d'objectifs
spécifiques, ces objectifs sectoriels doivent concourir à la réalisation des objectifs généraux de l'entreprise.
politiques et stratégies
Pour atteindre les objectifs spécifiques qui leur ont été affectés, les responsables en charge de la fonction
formulent des principes, des règles d'action, des politiques et des stratégies de fonction. C'est la réponse à la
question : comment ?
organisation et moyens
Pour mettre en oeuvre les politiques et les stratégies envisagées, les responsables vont avoir à leur
disposition un certain nombre de moyens, humains, matériels et financiers (ou avoir à se les procurer)
L'état de ces moyens et la manière dont ils auront organisés conditionnent dans une très large mesure la
réalisation ou non des objectifs.
A titre d'exemple, l'état d'une machine dépend certes de ses conditions d'utilisation et du travail effectué
avec, mais surtout des politiques menées dans ce domaine en matière d'entretien et de renouvellement ; de la même
manière, le niveau de qualification du personnel dépend des politiques menées en matière de formation et de
recrutement.
méthodes de gestion et de contrôle
Toujours en suivant l'ordre chronologique, après que ces moyens auront été mis en place, il faudra les gérer
et les contrôler, c'est-à-dire qu'il faudra définir les règles et les méthodes qui fixeront leurs conditions d'utilisation
et les systèmes de contrôle.
l'audit des méthodes de gestion par fonction
C'est à l'évidence le seul domaine où nous pourrons porter un jugement de valeur par rapport à des normes.
Par exemple : l'inexistence d'un système de comptabilité analytique constituera un point faible.
Précisons cependant que pour attribuer un point fort, s'il existe un tel système, encore faut-il que celui-ci
soit adapté à la nature des activités, fournisse des informations pertinentes sur les coûts et les marges, et facilite la
prise de décision... conditions qui ne sont pas automatiquement remplies dès lors qu'existe une comptabilité
analytique.
Pour réaliser ces différents "audits" par fonction, nous utilisons des questionnaires sous forme de check
list.
analyse de l'activité et du fonctionnement
Dans notre essai de définition de l'entreprise, nous avons fait référence à la notion d'organisation et de
système.
En effet, chaque fonction (commerciale, technique, personnelle) constitue un sous-système de système
global qui est l'entreprise.
Ces sous-systèmes sont en interaction permanente, à savoir que chaque action de l'un en direction de
l'autre provoque une réaction, un feed-back.
L'essentiel est donc de comprendre la nature et la qualité de ces actions, des réactions et de leur influence
sur le fonctionnement du sous-système analysé.
PLAN DIRECTEUR - M. André LAVAL -
CABINET ERSIL - Limoges
|
---|
DEFINITIONS
le plan directeur
formalisation de la projection de l'entreprise à moyen terme.
recensement et quantification des moyens tactiques à mettre en oeuvre.
les projets
toutes réalisations internes à l'entreprise, influant sur les moyens matériels et humains de
fonctionnement et visant à atteindre des objectifs à moyen terme.
CARACTERISTIQUES DU PLAN DIRECTEUR
- liens avec l'analyse stratégique,
- base des données sur l'existant de l'entreprise,
- un document sans cesse actualisé.
A QUOI SERT LE PLAN DIRECTEUR ?
Une bible pour le dirigeant :
- le guide des projets à réaliser (quoi ? quand ? comment ? combien ?),
- la description des besoins à satisfaire pour réaliser les projets,
- la mémoire des projets de l'entreprise (justification, historique).
CONTENU DU PLAN DIRECTEUR
- rappel des décisions stratégiques,
- synthèse des études d'avant projet réalisées,
- caractéristiques des projets retenus,
- programme des investissements humains et matériels à prévoir sur la période
- recensement des potentiels d'évolution de l'entreprise (terrains, bâtiments, etc...)
- "état des lieux permanent".
COMMENT ELABORER ET FAIRE VIVRE LE PLAN DIRECTEUR ?
- une réflexion faisant intervenir tout l'encadrement,
- le besoin d'un appui extérieur à l'entreprise,
- la mise à jour du plan directeur.
LA CONDUITE DES PROJETS
ANALYSE DE LA VALEUR - M. Michel ESTEVE -
Cabinet d'études techniques - Limoges
|
---|
Traditionnellement, la conception de produits nouveaux est confiée à des techniciens de bureau d'études
censés répondre à un cahier des charges marketing. Cette approche donne des résultats peu satisfaisants : le
technicien retient la solution la plus sage, qui n'est souvent ni la moins chère ni la plus satisfaisante pour
l'utilisateur. Certaines contraintes du cahier des charges conduisent à des coûts élevés alors qu'elles apportent peu
en terme d'usage.
L'analyse de la valeur propose une approche radicalement différente : travail de groupe réunissant tous les
intervenants : marketing - désigner - techniciens maison et consultant - collecte exhaustive des attentes du client -
recherche tous azimuts pour envisager toutes les solutions possibles sous le double éclairage de leur coût et de la
façon dont elles satisfont aux attentes du client.
Au bout du compte, le produit "AV" sera simple, économique à fabriquer et pleinement satisfaisant pour
l'utilisateur.
L'analyse de la valeur se prête également très bien à la reconception des produits existants. Tous les
praticiens de l'AV s'accordent à dire qu'un gain de 20 % du coût de revient est le minimum que l'on puisse obtenir.
Il nous est arrivé de diviser par trois le coût d'un produit tout en le rendant plus fonctionnel.
DESIGN - M. Régis COURTOUX -
FORMARE DESIGN - Limoges
|
---|
La satisfaction des consommateurs exige aujourd'hui des produits porteurs d'autres dimensions que les
seules dimensions fonctionnelles et économiques.
Elle suppose la prise en compte de leurs attentes, de leurs aspirations, de leurs rêves qui sont d'ordre
symbolique, culturel ou affectif.
Le design s'inscrit dans cette recherche de réponses à ces exigences qualitatives croissantes, comme un
moyen approprié pour intégrer ces valeurs d'estime.
LA NATURE DU DESIGN
La forme dans son sens le plus large, celui qui traite de l'apparence, constitue la matière de cette discipline
que l'on appelle design.
Cela signifie que le design s'attache à qualifier tous les éléments constituants de la forme:
- silhouette, répertoire formel, graphisme, couleur, matériau, finition.
C'est-à-dire définir précisément chacune de leurs propriétés, qui sont souvent étroitement liées, voire
indissociables, et qui, toutes ensemble produiront un résultat visuel bien particulier et identifiable.
La forme, associée au produit, se caractérise par trois dimensions interactives, structurelle, fonctionnelle et
sémantique, chacune impliquant une fonction de l'entreprise.
- la dimension structurelle et les études-fabrication, par les aspects de coûts, d'outils de
production, de technologie, de logistique.
- la dimension fonctionnelle et le marketing, par les aspects liés à l'usage, à l'environnement, à
l'état de l'art du marché.
- la dimension sémantique et la communication, par les aspects liés à l'image du produit, à l'image
de l'entreprise, à sa politique de design.
LE DOMAINE DU DESIGN
Tout en étant une activité de création, le design est une activité qui s'inscrit pleinement dans le contexte
économique.
Cela signifie notamment que le designer ne conçoit et ne crée que par rapport à l'existence de contraintes
et d'exigences extérieures à lui-même.
Son action s'applique principalement à trois familles de produits, aux objets dits industriels, aux supports
dits graphiques, aux espaces architecturaux dits d'environnement.
L'OBJECTIF OU LA VALEUR AJOUTEE DU DESIGN
Son objectif premier est d'allier par la forme, les contraintes internes du produit, domaine de l'entreprise
avec les exigences de l'environnement, champ d'évolution de l'utilisateur.
C'est un objectif qualitatif, qui obéit lui-même à un objectif quantitatif, car le recours au design est placé
sous la règle du mieux vendre par le mieux séduire.
La valeur ajoutée du design réside dans cette capacité à produire des formes communicantes à même de
rendre visible l'image de l'entreprise, mais aussi de valoriser l'utilisateur pour le fidéliser.
LES MOYENS DU DESIGN
Le designer : son profil suppose une sensibilité à son environnement, une imagination créative, des
connaissances techniques acquises par formation et expérience, et surtout une capacité à visualiser et concrétiser ses
idées pour ses interlocuteurs à travers différents modes d'expression.
Pour exprimer ses idées, le designer utilise plusieurs modes de représentation, selon le degré de précision
et d'exactitude qu'il souhaite communiquer :
- des esquisses ou sketches, réalisés manuellement souvent en perspective et en couleurs lors de
phases de recherche d'idées.
- des maquettes de volume "blanches" pour estimer les dimensions ou proportions en début
d'étude, puis des maquettes "d'aspect" pour juger des formes, des couleurs ou des détails externes en phases de
décision, enfin des maquettes "fonctionnelles" pour valider les solutions formelles, mécaniques et d'usage avant le
lancement de la fabrication.
- des plans de forme, réalisés en CAO permettant également avec ces nouvelles technologies de
remplacer par des images virtuelles certaines des phases de maquettes, tout en apportant d'autres possibilités
intéressantes, modifications aisées, transmission des informations vers la fabrication.
LA METHODOLOGIE DU DESIGN
La démarche du design est de s'appuyer sur une analyse méthodique des besoins, une définition des
objectifs, pour pouvoir ensuite exprimer les solutions, dans lesquelles le design apporte sa contribution, par des
réponses formelles justifiées.
Toute étude de design commence donc par un cahier des charges, dans lequel la seule exigence en terme de
design est d'y trouver exprimée, en fonction d'une stratégie d'entreprise, la totalité des exigences et des contraintes
dont sont responsables les différentes fonctions de l'entreprise.
Sur la base de ces informations, le designer commence son travail de réflexion, de recherche des solutions,
devant aboutir à des propositions, dont la forme synthétisera et concrétisera le contenu du cahier des charges.
En général, le déroulement d'une étude de design s'effectue selon quatre phases chronologiques :
- phase de recueil d'informations
- phase de recherche d'avant-projets
- phase de développement de projet
- phase de suivi d'industrialisation
INTEGRATION DU DESIGN DANS L'ENTREPRISE
L'intervention du designer s'effectue en complémentarité des fonctions concernées de l'entreprise,
marketing, études-production, communication.
Sa spécialité c'est la forme du produit, résultante des différentes exigences et contraintes, en provenance
des fonctions de l'entreprise.
Son rôle est d'associer ces éléments parfois contradictoires, et seul le recours à la stratégie de l'entreprise
permet au désigner d'effectuer les meilleurs choix, en fonction des priorités qu'elle aura elle-même exprimées.
LES CONDITIONS DE SUCCES DU DESIGN
Le design n'est pas l'affaire du designer, c'est un projet d'entreprise qui est de la responsabilité de toutes les
fonctions, puisque le design n'est qu'un moyen d'expression formelle, pas un objectif en lui-même, même s'il est
parfois la partie la plus visible et la plus spectaculaire du produit.
Il ne se propose que d'intégrer et de formaliser avec toute l'intégrité possible, par le biais du designer et des moyens
dont il dispose, les exigences et les contraintes exprimées et fournies par chacune des fonctions, ne possédant pour
sa part aucune exigence propre, seulement des limites.
Ce travail d'équipe nécessite de la part de tous, une adhésion très forte aux objectifs définis précédemment
en concertation. La réussite d'une étude en général, et de design en particulier, passe souvent par un attribut
fédérateur plus fort que tous les autres, parmi les objectifs visés.
En choisissant avec justesse mais avec force un objectif majeur au sein d'une étude, l'équipe se donne les
moyens tout au long du déroulement du projet, de pouvoir prendre les décisions difficiles par référence à cet objectif
suprême, garant de l'intégrité du projet.
CONCLUSION
Le design a l'ambition de satisfaire à la fois l'entreprise productrice, en même temps que ses clients
utilisateurs, aux intérêts souvent divergents.
En apportant au producteur les réponses adéquates aux impératifs formulés, facteur de rentabilité pour
l'entreprise, le design espère obtenir sa confiance.
En proposant à ses clients la concrétisation séduisante de leurs attentes, source de plaisir pour les
individus, le design souhaite favoriser une adhésion durable au produit.
La collaboration d'une entreprise et d'une agence de design, doit aboutir à catalyser les énergies internes de
l'entreprise, au service d'une anticipation de la demande des clients.
INDUSTRIALISATION DU PRODUIT - M. André LAVAL -
CABINET ERSIL - Limoges
|
---|
LES PHASES PRELIMINAIRES
- pas de projet d'industrialisation sans une définition claire d'objectifs de performances (coûts et qualité) en termes d'attente de la part des clients !
- les plans prévisionnels commerciaux et de production,
- la validation technique du produit : le prototypage,
- l'intégration de l'opération analyse de la valeur.
LA CONDUITE DU PROJET
- la recherche des processus
- le traitement de l'information,
- la formation,
- la logistique.
- le benchmarking opérationnel
- la modélisation de l'activité :
- principe,
- outils,
- résultats.
- la définition des paramètres d'organisation de la production :
- les flux et les postes de travail
- les moyens humains
- fonctions connexes (études, méthodes, ordonnancement)
- la spécification du contenant (bâtiments) et du contenu (équipements)
- l'ingénierie de réalisation du projet
SUJET PARALLELE : le reengineering.
MAINTENANCE - M. François VENEL -
ADEPA LIMOUSIN - Aixe-sur-Vienne
|
---|
INTRODUCTION
La maintenance après la qualité semble un point d'intérêt et une préoccupation des investisseurs de
l'industrie, de la distribution, du service après-vente mais également des exploitants.
Si l'on a cerné depuis longtemps les lois qui régissent la vie des équipements industriels, la prise de
conscience de l'impact économique de la maintenance sur les résultats de l'entreprise est récent, mais
incontournable.
Fréquemment, la maintenance est accusée d'être une fonction qui coûte, comme la qualité, elle doit être
considérée comme une fonction qui rapporte, comme si elle était en tant que telle, une autre façon de produire.
Différentes approches permettent de comparer les dépenses directes de maintenance, par rapport aux coûts
d'indisponibilité qu'elle produit.
Le coût global de durée de vie et le coût de la non-maintenance ou coût de non-efficacité des équipement.
CE QUE PEUT APPORTER LA FONCTION MAINTENANCE
- Productivité
- Impact sur la capacité des moyens
disponibilité, qualité
- Impact sur les coûts de revient
- Sûreté industrielle
- Maîtrise des risques et des accidents
- Impact sur l'environnement
- Economique
- Impact sur la valeur ajoutée
- Impact sur le cycle de renouvellement des investissements productifs
- Gestion des ressources humaines
- Au coeur des restructurations liées aux nouvelles contraintes et technologies de production...
AUTOMATISATION DE LA CONCEPTION - M. Pierre PERRIER -
FALCO - Saint Jouvent
|
---|
EXEMPLE, CAS CONCRET
Société STRUDAL à Phitiviers, fabricant de planchers précontraints (prédalles pour planchers de
bâtiments industriels)
- Sujet : automatiser la conception des prédalles, quatre dessinateurs concernés.
- Projet mené suite à un contact avec l'ADEPA dans le cadre d'une aide LOGIC.
- Niveau d'intervention : cahier des charges, analyse de besoin, programmation au forfait.
Application
Action de l'opérateur : à partir du plan de l'architecte, saisie par l'opérateur du contour des différentes
salles à couvrir, saisie des charges supportées par les dalles, saisie du sens de calepinage, saisie des trémies et
irrégularités, sens de pose.
Résultat
Le programme détermine le type de dalle (épaisseur, ferraillage câble acier), détermine les meilleures
associations de largeur de dalles. A partir du sens de pose, il détermine en fonction de la charge utile des camions,
les chargements de dalles qui vont permettre la pose ordonnancée de celles-ci. Le programme transmet à la GPAO
les différents éléments : nomenclatures, poids, chargement des camions. Il réalise ce que l'on appelle le calepinage :
dessin pièce par pièce de chaque dalle pour le chantier, il édite le plan d'ensemble, le plan par zone de pose et des
étiquettes avec plan de dalles, numéros de dossier et de pièce et code à barre pour reconnaissance sur le chantier.
Coût :
- cahier des charges et analyse : environ 65 000 F
- développement : 300 000 F
- formation : 100 000 F
- Total : 465 000 F
- matériel informatique : 250 000 F
- dépense totale : 715 000 F
Durée : environ 6 mois.
Gains : chaque calepinage moyen prenait 2 jours, le travail cité plus haut n'était pas réalisé complètement,
après développement du logiciel, le calepinage prenait une demie journée;
Soit, sur 1 an avec 4 opérateurs : 1 800 h x 4 opérateurs/4 = 1 800 h
au taux de 180 F : 324 000 F annuels
bonus : la qualité homogène du travail rendu, la numérotation automatique des dalles, la lisibilité des plans
de montage, le taux de rebut moindre sur chantier de préfabrication, le
montage facilité sur l'immeuble, le travail administratif simplifié par la connexion à la GPAO.
CONTROLE REGLEMENTAIRE - M. Jacky ABIER -
APAVE S.O. - Limoges
|
---|
Principales interventions :
Appareils de levage - construction mécanique - appareils à pression - contrôle technique des constructions -
installations électriques - sauvegarde des biens - électricité (certificat N 18)
CONTROLE TECHNIQUE DES CONSTRUCTIONS
La loi du 4 janvier 1978 a engendré des notations importantes dans la construction et notamment
institutionnalisé la fonction et le rôle du contrôleur technique. Dès lors, le contrôleur technique joue le rôle de
médiateur d'une politique de prévention des désordres et d'amélioration de la qualité de la construction.
La loi prévoit l'obligation d'assurance, pour tous les intervenants de la construction, du maître d'ouvrage au
contrôleur technique. Elle garantit ainsi tous les acteurs du bâtiment et facilite le partage des responsabilités.
Article 8 : mission auprès du maître d'ouvrage
Au titre de la loi du 4 janvier 1978, c'est le maître d'ouvrage qui choisit son contrôleur technique agréé.
Le contrôleur technique donne son avis au maître d'ouvrage sur les problèmes d'ordre technique
concernant notamment la solidité de l'ouvrage et la sécurité des personnes, et ce à tous les stades successifs de la
construction : conception, exécution, réception.
Article 11 : contrôle technique obligatoire
Cette obligation est effective dans certains cas notamment pour les établissements recevant du public de
1ère, 2ème et 3ème catégorie et pour les établissements de technicité particulière.
Article 12 : obligation d'assurance
Tous les constructeurs, responsables de plein droit devant le maître d'ouvrage sont tenus de souscrire une
assurance couvrant leurs responsabilités.
Le maître d'ouvrage, quant à lui, est tenu de souscrire pour tous travaux de bâtiment, une assurance de
préfinancement des réparations, la "dommage-ouvrages" (DO)
MISSION "SOLIDITE DES OUVRAGES"
Deux options :
- Mission L - Contrôle de la solidité des ouvrages de viabilité, de fondation, d'ossature, de clos et de couvert des
éléments d'équipements indissociablement liés à l'ouvrage.
-
Mission A - Contrôle du type L étendu aux éléments d'équipements non indissociablement liés à l'ouvrage et
vérification du fonctionnement des installations par le contrôle des essais dus par les entreprises.
Les équipements pris en considération sont les suivants :
- réseaux (alimentation en eau, chauffage, assainissement)
- chauffage, conditionnement, ventilation mécanique
- installations électriques y compris éclairage extérieur
- ascenseurs, monte-charge, escaliers mécaniques,
- portes automatiques de garage,
- production et distribution d'eau chaude, distribution d'eau froide, évacuations,
- portiers électroniques, distribution collective d'antennes de télévision.
MISSION "SECURITE DES PERSONNES"
Contrôle de conformité des installations aux prescriptions des textes législatifs ou réglementaires en
vigueur en matière de sécurité des personnes.
Les domaines concernés sont les suivants :
- dispositions constructives, matériaux et éléments de construction, moyens de secours et équipements de
désenfumage relatifs à la protection contre les risques d'incendie et de panique,
- dispositions relatives aux gardes-corps et fenêtres basses,
- installations électriques,
- installations de gaz, liquides et matières inflammables y compris le stockage,
- installation de ventilation,
- conduits de fumée,
- installations de transport mécanique, tels qu'ascenseurs, monte-charge, escaliers mécaniques et trottoirs
roulants,
- appareils et installations sous pression de vapeur ou de gaz,
- installations spéciales tels que gaz médicaux ou rayonnements ionisants.
GESTION DE LA NON-CONFORMITE - M. Thierry GODME -
GEODE SA - Limoges
|
---|
HISTORIQUE DE LA QUALITE EN FRANCE
- -1938. Conférences du Pr. Dermois sous le contrôle statistique.
- -1957. Création de l'Association Française pour le Contrôle Industriel de la Qualité (AFCIQ).
- -1975. Symposium national sur "le défi de la Qualité".
- -1979. Première norme Afnor sur la qualité (22 ans après le Japon).
- -1981. Année de la Qualité.
- -1987. 30 000 cercles de Qualité en France (Combien en Limousin ?).
- -1988. Création de la Fondation Européenne pour la gestion de la Qualité.
INTRODUCTION
En 1985, les coûts de Non-Qualité représentaient de 10 à 30 % du chiffre d'affaires des entreprises et
environ 6 % du PIB.
Ces coûts cachés sont de graves handicaps pour notre économie et, en raison de la mondialisation des
marchés, l'entreprise qui ne pourra pas suivre les prix imposés par ses concurrents verra le volume de ses ventes
baisser, sa compétitivité diminuer, ses parts de marchés se restreindre et disparaîtra à terme.
Actuellement, devant le ralentissement des demandes et l'augmentation des offres, les clients sont de plus
en plus exigeants sur la diversité des produits et recherchent plus de qualité pour un même prix. Cela est impossible
avec une entreprise taylorienne qui se trouve dans l'incapacité de réduire ses coûts. La pérennité appartient aux
entreprises qui sauront respecter les spécifications des produits et services en évitant toute dépense inutile et en
sachant baisser les coûts directs, indirects et cachés.
La gestion des non-conformités concerne toutes les actions que l'entreprise doit mener dès le constat d'une
non-conformité jusqu'à la réalisation du traitement préconisé.
EVOLUTION DES CONCEPTS
Evoluant avec la complexité des marchés et des technologies mises en oeuvre, l'évolution des concepts
qualité peut se décomposer en 4 phases distinctes que sont, l'inspection, le contrôle qualité, l'assurance qualité et la
gestion totale de la qualité.
INSPECTION (Début XXème siècle)
Avant la révolution industrielle, la production était exclusivement artisanale et, les produits étant créés au
coup par coup, les contrôles qualité n'avaient pas de raison d'être. En revanche, dès le début de la production en
masse, la nécessité de contrôler les produits fabriqués se fait ressentir.
L'inspection qualité apparaît avec l'Organisation Scientifique du Travail (taylorisme) et se résumait à la
surveillance de la production au travers de contrôles visuels réalisés a posteriori sur les produits.
CONTROLE QUALITE (années 30 à 50)
Le taylorisme qui fut à l'origine de l'inspection est, à cette période, toujours très présent dans les
entreprises occidentales mais à quelque peu dévié de ses intentions initiales.
La décomposition du travail en tâches élémentaires, l'absence de responsabilités, l'intéressement basé
uniquement sur son propre volume de production sont autant d'éléments qui réduisent le travailleur au simple rôle
d'exécutant avec toutes les conséquences que cela peut avoir au niveau de la motivation et la qualité du travail
fourni.
De cet état de fait, le contrôle qualité se développe au niveau du produit fini et semi fini. On assiste alors à
l'apparition du contrôle statistique de la qualité se matérialisant, entre autres, par les cartes de contrôles.
L'entreprise commence à intégrer la notion de prix de revient en tenant compte du coût du tri et du taux de rejet. Un
lien direct est alors établi entre la qualité et le prix de revient d'un produit qui s'est longtemps résumé par : "la
Qualité, ça se paie".
ASSURANCE QUALITE (années 50 à 70)
En raison des évolutions économiques et technologiques, le contrôle qualité atteint ses limites en raison de
rendements catastrophiques. Il devient ainsi nécessaire d'étendre la qualité au procédé complet de fabrication et ne
plus se limiter à un contrôle qualité final. La notion de prévention apparaît qui permet de s'assurer de la qualité a
priori et plus uniquement a posteriori. Cette nouvelle dimension a pour finalité de détecter le plus en amont possible
les non-conformités ce qui réduit a fortiori les coûts générés.
La définition et l'évaluation des coûts de non-qualité sont, pour la première fois, abordées. Outre cet aspect
économique, l'assurance qualité développe la responsabilité du personnel (notamment au travers de l'auto contrôle)
et fait disparaître le terme "exécutant" du vocabulaire de l'entreprise. La décentralisation des responsabilités
enrichit le travail de chacun et l'implication du personnel dans la démarche qualité en est d'autant plus forte et
suivie.
GESTION TOTALE DE LA QUALITE
L'évolution permanente des exigences des clients, la pression concurrentielle, les évolutions sociales, sont
autant d'éléments qui amenèrent les entreprises occidentales à s'interroger sur les mutations à apporter à leur
système qualité. La réponse est venue de la reconnaissance accordée à la gestion totale de la qualité développée au
Japon et étant considérée comme l'un des facteurs déterminants de sa compétitivité. Les principes de la gestion
totale de la qualité ont alors été adaptés aux entreprises occidentales et l'on peut dégager les points suivants
caractérisant les spécificités de cette démarche.
Les notions de qualité de produits et de services sont les facteurs déterminants de tout système qualité, quel
que soit le secteur d'activité de l'entreprise. Les services prennent une dimension nouvelle même dans les
entreprises industrielles. Toutes les fonctions sont impliquées dans leur obtention.
L'implication du personnel dans la démarche qualité est totale, indépendamment du niveau hiérarchique et
se concrétise par des implications personnelles, des remises en question du fonctionnement du service. L'entreprise
intègre son environnement dans la gestion de la qualité. Elle considère tout au long du cycle de vie du produit les
besoins exprimés ou implicites de ses clients (coûts, délais, performances...) et développe les relations
client/fournisseur à l'extérieur et à l'intérieur de l'entreprise. Chaque service de l'entreprise est incité à améliorer sa
propre qualité avec ses moyens et selon ses objectifs. Une importance particulière est donnée à la prévention, la
résolution des problèmes étant développée de manière ponctuelle. La satisfaction complète du client devient
l'objectif à atteindre et pour cela, toutes les fonctions doivent s'impliquer totalement pendant toute la durée du cycle
du produit.
MAITRISE DES COUTS DE NON-QUALITE
La chasse à l'usine fantôme, qui en Occident peut représenter jusqu'à 15 % du CA des entreprises, est une
nécessité pour permettre une baisse du prix de revient et par conséquent une meilleure compétitivité. L'analyse de
l'ensemble de ces coûts cachés permet de définir la politique qualité à mettre en oeuvre. Les 7 zéros de la perfection
symbolisent très bien les défis de la qualité totale en termes économiques.
Zéro panne - Zéro délai - Zéro papier - Zéro mépris - Zéro défaut - Zéro stock - Zéro accident
Résultats :
- la réduction des coûts dans la non-qualité
- l'augmentation de la productivité de l'entreprise
- l'implication totale du personnel dans les objectifs qualité
- la responsabilisation accrue de chaque membre du personnel
- le développement de l'esprit d'initiative de chacun
- l'amélioration de l'image de marque
- l'amélioration continue du système qualité
- l'établissement de relations clients/fournisseurs internes et externes à l'entreprise
- l'implication de toutes les fonctions dans l'obtention de la qualité et la satisfaction totale du client.
MISE EN OEUVRE DU CHANGEMENT - M. Michel FRITSCH -
EGO MANAGEMENT - Eymoutiers
|
---|
Mon second propos concerne la mise en oeuvre et l'accompagnement du changement organisationnel.
Le présupposé qui guide mon action quotidienne est celui-ci : l'enjeu actuel et des prochaines décennies
concerne la capacité des êtres humains à introduire du changement dans leur comportement, dans leur univers
social et professionnel ainsi que dans les organisations dont ils sont membres. Ces changements devraient permettre
l'adaptation aux nécessaires évolutions dont le rythme augmente tous les ans.
Mais, et c'est bien cela l'enjeu, ces changements devraient être réalisés certes au plus haut profit
économique qu'au moindre coût social.
Or, quelle est la réalité en ce domaine ?
La tendance lourde est de conduire des changements organisationnels au plus haut profit économique, mais
aussi au plus haut coût social. Les chiffres du chômage en témoignent.
Nous devons donc en conclure que nous ne savons pas conduire la mise en oeuvre du changement au plus
bas coût social, ce qui n'est pas étonnant puisque cela ne s'enseigne nulle part.
C'est à cet enjeu majeur qu'Ego-Management tente d'apporter sa modeste contribution, de 4 manières :
- Lorsque un changement organisationnel est envisagé, nous pouvons mesurer le niveau d'adaptabilité de
l'entreprise. Cette action préventive permet d'apprécier "la casse probable" et d'adopter une stratégie appropriée.
- Nous savons réduire les rigidités et les résistances et ainsi préparer l'entreprise au changement.
- Nous proposons une méthodologie du changement, notre savoir faire en ce domaine, que nous
transférons aux dirigeants et cadres de l'entreprise.
- Nous accompagnons toutes les personnes qui vivent le changement comme déstructurant.
Pour autant, ce n'est pas suffisant. J'ai l'intime conviction que progressivement la demande potentielle en
ce domaine va croître rapidement. Cette constatation m'a conduit à prendre une seconde initiative, celle de créer un
institut de formation, L'INSTITUT DES SYSTEMES HUMAINS, dont la vocation est, à l'échelle européenne, la
diffusion d'un savoir et des méthodologies adaptées aux contextes et aux professionnels multiples qui sont
confrontés à cet enjeu.
Avec cet institut, je "professionnalise" la mise en oeuvre et la conduite du changement en milieu
organisationnel comme, il y a quelques années, cela a été fait pour le marketing et plus tard pour la qualité.
L'an 2000 qui approche, nous renseignera tous sur la validité du présupposé qui guide mon action, et sur sa
valeur prospective.
Ma conclusion se fera donc sous la forme d'une question :
A quoi pourrait bien servir un conseil ou un consultant qui n'ouvrirait pas vers de nouveaux possible ?
PROSPECTIVES ECONOMIQUES - FAISABILITE ECONOMIQUE DE PROJETS -
Patrick LAGOUTTE - Cabinet ECARTS - Limoges
|
---|
Depuis 1988, le cabinet d'études économiques ECARTS s'est développé sur un créneau d'activité largement
exploité, en Limousin, par des bureaux d'études implantés hors région et notamment sur Paris.
A l'heure actuelle, l'activité du cabinet ECARTS est répartie à 90 % sur l'ensemble de la région Limousin
et 10 % sur le reste de la France.
Dans un secteur d'activité caractérisé, au plan national, par une forte proportion de professionnels
travaillant seuls (58 %), ou avec 1 ou 2 salariés (23 %), le cabinet ECARTS offre une structure de 4 personnes : 1
consultant, 2 chargés d'études, 1 informaticien.
De par la nature des prestations offertes, le cabinet ECARTS s'adresse à deux types de clientèles :
- les institutionnels : administrations et établissements publics, collectivités locales (Région, Départements,
Structures intercommunales, Municipalités), organismes consulaires (Chambres de commerce et d'industrie,
Chambres de métiers, Chambres d'agriculture), agences de développement économique, organismes
professionnels...
- les porteurs de projets privés : entreprises dans le cadre de leur restructuration ou de leur développement,
porteurs de projet de création d'entreprise.
Les prestations de type "prospectives économiques" s'adressent principalement ) la clientèle institutionnelle: monographies sectorielles ; mise en place et appui technique à la réalisation d'observatoires économiques ; études
sur l'emploi, les métiers, les qualifications, la formation, l'insertion professionnelle....
Les études économiques de projets concernent aussi b ien les opérateurs publics que privés, dans une
logique de création ou de développement , à différents stades de la vie des projets, de leur mise en oeuvre ou du
fonctionnement de l'activité : diagnostics préalables, assistance à la conception, faisabilité économique,
accompagnement de la réalisation, suivi de gestion.
L'étude de faisabilité économique d'un projet intègre les études de marchés, de clientèles, de produits, le
montage juridique de l'opération à l'exception des actes juridiques), la rentabilité prévisionnelle.
Les savoir-faire du Cabinet ECARTS en matière de traitement de l'information économique peuvent
également être mis à disposition de la clienèle dans le cadre de l'administration et du traitement d'enquêtes, de la
réalisation de mesures d'impact de campagnes publicitaires...
Le Cabinet ECARTS est également un organisme de formation intervenant principalement dans le
domaine de la création d'entreprises et du marketing.