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Législation communautaire en vigueur
Document 381L0715
381L0715
Neuvième directive 81/715/CEE de la Commission, du 31 juillet 1981, portant fixation de
méthodes d'analyse communautaires pour le contrôle officiel des aliments des animaux
Journal officiel n° L 257 du 10/09/1981 p. 0038 - 0046
Edition spéciale espagnole .: Chapitre 3 Tome 23 p. 70
Edition spéciale portugaise : Chapitre 3 Tome 23 p. 70
Edition spéciale finnoise ...: Chapitre 3 Tome 13 p. 233
Edition spéciale suédoise ...: Chapitre 3 Tome 13 p. 233
Modifications:
Repris par
294A0103(51)
(JO L 001 03.01.1994 p.220)
Texte:
NEUVIÈME DIRECTIVE DE LA COMMISSION du 31 juillet 1981 portant fixation de méthodes d'analyse communautaires pour le contrôle officiel des aliments des animaux (81/715/CEE)
LA COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES,
vu le traité instituant la Communauté économique européenne,
vu la directive 70/373/CEE du Conseil, du 20 juillet 1970, concernant l'introduction de modes de
prélèvement d'échantillons et de méthodes d'analyse communautaires pour le contrôle officiel des aliments des animaux (1), modifiée en dernier lieu par l'acte d'adhésion de la Grèce, et notamment son article 2,
considérant que la directive susvisée prévoit que les contrôles officiels des aliments des animaux visant à constater que les conditions prescrites en vertu des dispositions législatives, réglementaires ou administratives concernant la qualité et la composition des aliments des animaux sont respectées,
sont effectués selon des modes de prélèvement d'échantillons et des méthodes d'analyse communautaires;
considérant que les directives de la Commission 71/250/CEE (2), 71/393/CEE (3), 72/199/CEE (4), 73/46/CEE (5), 74/203/CEE (6), 75/84/CEE (7), 76/372/CEE (8) et 78/633/CEE (9), modifiées en dernier lieu par la directive du 30 juillet 1981, ont déjà fixé un certain nombre de méthodes d'analyse communautaires ; que, compte tenu de l'état d'avancement des travaux effectués depuis lors, il convient
d'arrêter une neuvième série de méthodes;
considérant que les mesures prévues dans la présente directive sont conformes à l'avis du comité permanent des aliments des animaux,
A ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DIRECTIVE:
Article premier
Les États membres prescrivent que les analyses prévues pour les contrôles officiels des aliments des animaux, en ce qui concerne leur teneur en avoparcine et en monensin sodium, sont effectuées selon les méthodes décrites à l'annexe.
Article 2
Les États
membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer aux dispositions de la présente directive le 1er décembre 1981 et ils en informent la Commission.
Article 3
Les États membres sont destinataires de la présente directive.
Fait à Bruxelles, le 31 juillet 1981.
Par la Commission
Le président
Gaston THORN (1) JO no L 170 du 3.8.1970, p. 2. (2) JO no L 155 du 12.7.1971, p. 13. (3) JO no L 279 du
20.12.1971, p. 7. (4) JO no L 123 du 29.5.1972, p. 6. (5) JO no L 83 du 30.3.1973, p. 21. (6) JO no L 108 du 22.4.1974, p. 7. (7) JO no L 32 du 5.2.1975, p. 26. (8) JO no L 102 du 15.4.1976, p. 8. (9) JO no L 206 du 29.7.1978, p. 43.
ANNEXE
1. DOSAGE DE L'AVOPARCINE PAR DIFFUSION SUR GÉLOSE
1. OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION
La méthode permet de doser l'avoparcine dans les aliments et les prémélanges. La limiteinférieure du dosage est de 2 mg/kg (2 ppm). La présence
d'antibiotiques polyéthéréspeut interférer dans le dosage.
2. PRINCIPE
L'échantillon est soumis à une extraction par un mélange acétone/eau/acide chlorhydrique.L'activité antibiotique de l'extrait est déterminée par mesure de la diffusion de l'avoparcinedans un milieu gélosé, ensemencé avec Bacillus subtilis. La diffusion se révèle parla formation de zones d'inhibition du micro-organisme. Le diamètre de ces zones est considérécomme étant directement proportionnel au logarithme de la concentration en
antibiotiquepour la gamme des concentrations utilisées.
3. MICRO-ORGANISME : BACILLUS SUBTILIS ATCC 6633 (NCIB 8054) 3.1. Entretien de la souche
Ensemencer le milieu de culture (4.1), en tubes inclinés, par Bacillus subtilis. Incuber pendantune nuit à 30 ºC, conserver en réfrigérateur à 4 ºC environ et renouveler l'ensemencementtous les mois.
3.2. Préparation de la suspension de spores (1)
Récolter les germes d'un tube de gélose (3.1), de préparation récente, à l'aide de 2 à 3 mld'eau
stérilisée. Ensemencer avec cette suspension 300 ml du milieu de culture (4.1) dansune fiole de Roux et incuber trois à cinq jours à 30 ºC. Après en avoir contrôlé la sporulationau microscope, récolter les spores dans 15 ml d'éthanol (4.2) et homogénéiser. Cettesuspension peut être conservée cinq mois au moins à 4 ºC environ.
4. MILIEUX DE CULTURE ET RÉACTIFS 4.1. Milieu d'entretien de la souche (2) >PIC FILE= "T0020699">
4.2. Éthanol à 20 % (v/v) : diluer 200 ml d'éthanol par 800 ml
d'eau.
4.3. Acide chlorhydrique, d : 1,18-1,19. (1) D'autres méthodes peuvent être utilisées dans la mesure où il est prouvé qu'elles produisent des suspensions de spores analogues. (2) Tout milieu de culture commercial de composition analogue et donnant les mêmes résultats peut être utilisé.
4.4. Solution 2 M d'hydroxyde de sodium.
4.5. Tampon phosphate 0,1 M:
dihydrogénophosphate de potassium, KH2PO4 : 13,6 g
eau ad 1 000 ml
ajuster le pH à 4,5.
4.6. Mélange
acétone/eau/acide chlorhydrique (4.3) : 65/32,5/2,5 (v/v/v).
4.7. Substance étalon : sulfate d'avoparcine d'activité connue.
5. SOLUTIONS-ÉTALONS
Dissoudre une quantité exactement pesée de 10 mg environ de substance étalon (4.7)dans du tampon phosphate (4.5) et diluer avec ce tampon pour obtenir une solution mèred'avoparcine à 100 ¶g/ml. Conservée en flacon bouché à 4 ºC, cette solution est stabledurant sept jours. 5.1. Pour les prémélanges
Préparer à partir de cette solution et par
dilutions successives à l'aide du tampon phosphate(4.5) les solutions suivantes: >PIC FILE= "T0020700">
5.2. Pour les aliments
Préparer à partir de cette solution et par dilutions successives à l'aide du tampon phosphate(4.5) les solutions suivantes: >PIC FILE= "T0020701">
6. PRÉPARATION DE L'EXTRAIT ET DES SOLUTIONS 6.1. Prémélanges
Peser, à 10 mg près, une quantité d'échantillon contenant 10 à 100 mg d'avoparcine,transvaser dans un ballon jaugé de 100 ml, ajouter 60 ml
du mélange (4.6) et agiter pendant15 minutes sur un agitateur mécanique. Vérifier le pH et l'ajuster à 2, si nécessaire,avec de l'acide chlorhydrique (4.3). Compléter au volume avec le mélange (4.6) et homogénéiser.Filtrer une portion sur un papier filtre approprié (par ex. Whatman no 1) et éliminerles 5 premiers ml du filtrat. Prélever une partie aliquote et ajuster le pH à 4,5 àl'aide de la solution d'hydroxyde de sodium (4.4). Diluer cette solution par du tamponphosphate (4.5) pour obtenir une
concentration présumée en avoparcine de 4 ¶g/ml(= U8).
Préparer à partir de cette solution et par dilutions successives (1 + 1) à l'aide du tamponphosphate (4.5) les solutions U4 (concentration présumée : 2 ¶g/ml), U2 (concentrationprésumée : 1 ¶g/ml) et U1 (concentration présumée : 0,5 ¶g/ml).
6.2. Aliments
Peser une quantité d'échantillon de 50,0 g, ajouter 100 ml du mélange (4.6) et agiter pendant30 minutes sur un agitateur mécanique. Clarifier l'extrait par centrifugation (dansdes tubes bouchés),
prélever une partie aliquote de l'extrait limpide (cf. tableau ci-après)et ajuster le pH à 4,5 à l'aide de la solution d'hydroxyde de sodium (4.4). Diluer cettesolution par du tampon phosphate (4.5) pour obtenir la solution U8 (cf. tableau ci-après).
Préparer à partir de cette solution et par dilutions successives (1 + 1) à l'aide de tamponphosphate (4.5) les solutions U4 (concentration présumée : 1,0 ¶g/ml), U2 (concentrationprésumée : 0,5 ¶g/ml) et U1 (concentration présumée : 0,25 ¶g/ml). >PIC
FILE= "T0020702">
7. MODALITÉS DU DOSAGE 7.1. Inoculation du milieu de culture
Ensemencer à 50-60 ºC le milieu de base du dosage (4.1) par la suspension de spores(3.2). Par des essais préliminaires sur plaques avec le milieu (4.1), déterminer la quantitéd'inoculum permettant d'obtenir pour les différentes concentrations en avoparcine deszones d'inhibition aussi étendues que possible et qui soient encore nettes.
7.2. Préparation des boîtes
La diffusion sur gélose s'effectue
dans des boîtes avec les quatre concentrations de lasolution étalon (S8, S4, S2, S1) et les quatre concentrations de l'extrait (U8, U4, U2, U1).Chaque boîte doit nécessairement recevoir les quatre concentrations de l'étalon et del'extrait. À cet effet, choisir la dimension des boîtes de telle sorte qu'on puisse creuserdans le milieu gélosé au moins huit cavités de 10 à 13 mm de diamètre, dont les centresne sont pas distants de moins de 30 mm. On peut utiliser comme boîtes des plaques deverre planes, surmontées
d'un anneau d'aluminium ou de matière plastique de 200 mmde diamètre et 20 mm de hauteur.
Introduire dans les boîtes une quantité du milieu (4.1), ensemencé comme indiqué en 7.1,permettant d'obtenir une couche de 2 mm environ d'épaisseur (60 ml pour une boîte de200 mm de diamètre). Laisser solidifier, creuser les cavités et y déposer des volumes exactementmesurés des solutions de l'étalon et de l'extrait (0,10 à 0,15 ml par cavité, selon lediamètre). Faire au moins quatre répétitions de chaque
concentration de façon quechaque détermination fasse l'objet d'une évaluation de 32 zones d'inhibition.
7.3. Incubation
Incuber les boîtes pendant 16 à 18 heures à 30 ºC.
8. ÉVALUATION
Mesurer le diamètre des zones d'inhibition à 0,1 mm près. Pour chaque concentration,enregistrer les mesures moyennes sur papier semi-logarithmique en portant le logarithmedes concentrations en regard des diamètres des zones d'inhibition. Tracer les droites lesmieux ajustées pour la solution-étalon et
pour l'extrait en procédant, par exemple, commesuit.
Déterminer le point le plus approprié du niveau le plus bas de la solution étalon (SL) àl'aide de la formule: >PIC FILE= "T0020703">
Déterminer le point le plus approprié du niveau le plus élevé de la solution étalon (SH) àl'aide de la formule: >PIC FILE= "T0020704">
Déterminer de la même façon les points les plus appropriés de l'extrait pour le niveau leplus bas (UL) et le niveau le plus élevé (UH) en remplaçant S1, S2, S4 et S8 dans
les formulessusmentionnées par U1, U2, U4 et U8.
Inscrire les valeurs SL et SH sur le même graphique. En joignant les deux points onobtient la droite la mieux ajustée pour la solution étalon. En procédant de la même façonpour UL et UH on obtient la droite la mieux ajustée pour l'extrait.
En l'absence de toute interférence, les droites devraient être parallèles. En pratique, on lesconsidère comme étant parallèles lorsque (SH-SL) et (UH-UL) ne différent pas de plus de10 % de leur moyenne.
Si les
droites ne sont pas parallèles, on peut éliminer soit U1 et S1, soit U8 et S8. Lesvaleurs SL, SH, UL et UH permettant d'obtenir les droites les mieux ajustées sont alorscalculées à l'aide des formules suivantes: >PIC FILE= "T0020705">
et de formules analogues pour UL et UH. L'utilisation de cette alternative doit égalementfaire l'objet d'une vérification quant au parallélisme des droites, comme indiqué plushaut. L'obtention d'un résultat provenant de trois niveaux doit être mentionné sur le
bulletind'analyse.
Lorsque les droites sont considérées comme étant parallèles, calculer le logarithme de l'activitérelative (log. A) par l'une des formules ci-après. >PIC FILE= "T0020706">
Activité réelle = activité présumée × activité relative.
Si l'activité relative se trouve en dehors de la gamme des valeurs comprises entre 0,5 et2,0, répéter la détermination en procédant à des ajustements appropriés des concentrationsde l'extrait ou, éventuellement, des solutions étalons. Lorsque cette activité
ne peutêtre ramenée dans la gamme des valeurs requises, le résultat doit être considéré commeapproximatif et cette indication doit être notée sur le bulletin d'analyse.
Lorsque les droites sont considérées comme n'étant pas parallèles, répéter la détermination.Si le parallélisme n'est toujours pas atteint, la détermination doit être considérée commenon satisfaisante.
9. RÉPÉTABILITÉ
La différence entre les résultats de deux déterminations effectuées sur le même échantillonpar le même
analyste ne devrait pas dépasser: - 2 mg/kg, en valeur absolue, pour les teneurs en avoparcine de 2 à 10 mg/kg,
- 20 % du résultat le plus élevé pour les teneurs de 10 à 25 mg/kg,
- 5 mg/kg, en valeur absolue, pour les teneurs de 25 à 50 mg/kg,
- 10 % du résultat le plus élevé pour les teneurs supérieures à 50 mg/kg.
2. DOSAGE DU MONENSIN SODIUM - PAR DIFFUSION SUR GÉLOSE
1. OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION
La méthode permet de doser le monensin sodium dans les
aliments et les prémélanges.La limite inférieure du dosage est de 10 mg/kg (10 ppm) (1).
2. PRINCIPE
L'échantillon est soumis à une extraction par du méthanol à 90 pour cent. L'extrait estsoumis à des traitements appropriés selon la teneur en monensin sodium de l'échantillon.Son activité antibiotique est déterminée par mesure de la diffusion du monensin sodiumdans un milieu gélosé, ensemencé avec Bacillus subtilis. La diffusion se révèle par la formationde zones d'inhibition du micro-organisme. Le
diamètre de ces zones est considérécomme étant directement proprotionnel au logarithme de la concentration en antibiotiquepour la gamme des concentrations utilisées. La sensibilité de ce procédé est réduiteen présence d'ions sodium.
3. MICRO-ORGANISME : BACILLUS SUBTILIS ATCC 6633 (NCIB 8054) 3.1. Entretien de la souche
Ensemencer le milieu de culture (4.1), en tubes inclinés, par Bacillus subtilis. Incubér pendantune nuit à 30 ºC, conserver en réfrigérateur à 4 ºC environ et renouveler
l'ensemencementtous les mois.
3.2. Préparation de la suspension de spores (2)
Récolter les germes d'un tube de gélose (3.1), de préparation récente, à l'aide de 2 à 3 mld'eau stérilisée. Ensemencer avec cette suspension 300 ml du milieu de culture (4.1) dansune fiole de Roux et incuber 3 à 5 jours à 30 ºC. Après en avoir contrôlé la sporulation aumicroscope, récolter les spores dans 15 ml d'éthanol (4.3) et homogénéiser. Cette suspensionpeut être conservée 5 mois au moins à 4 ºC environ.
4. MILIEUX DE CULTURE ET RÉACTIFS 4.1. Milieu d'entretien de la souche (3) >PIC FILE= "T0020707">
4.2. Milieu de base du dosage >PIC FILE= "T0020708"> (1) 1 mg de monensin sodium équivaut à 1 000 unités «UK». (2) D'autres méthodes peuvent être utilisées dans la mesure où il est prouvé qu'elles produisent des suspensions de spores analogues. (3) Tout milieu de culture commercial de composition analogue et donnant les mêmes résultats peut être utilisé.
4.3. Éthanol à 20 % (v/v) : diluer 200
ml d'éthanol par 800 ml d'eau.
4.4. Méthanol, anhydre.
4.5. Méthanol à 90 % (v/v) : diluer 900 ml de méthanol (4.4) par 100 ml d'eau.
4.6. Méthanol à 50 % (v/v) : diluer 500 ml de méthanol (4.4) par 500 ml d'eau.
4.7. Oxyde d'aluminium granulé (Alcoa F, 20 mesh ; Activated Alumina UG1 : F. Lancesterand Co., ou équivalent).
4.8. Substance-étalon : monensin sodium d'activité connue (disponible notamment à l'InternationalLaboratory for Biological Standards, Central Veterinary
Laboratory, Weybridge,Surrey KT15 3NB, Grande-Bretagne).
5. APPAREILLAGE 5.1. Appareil rotatif à évaporation sous vide, avec ballon à fond rond de 250 ml.
5.2. Tube pour chromatographie, en verre, diamètre intérieur : 25 mm, longueur : 400 mm, avecouverture effilée de 2 mm de diamètre à une extrémité.
5.3. Tube pour chromatographie, en verre, diamètre intérieur : 11 mm, longueur : 300 mm environ,avec ouverture effilée de 2 mm de diamètre à une extrémité.
6.
SOLUTIONS ÉTALONS
Dissoudre une quantité exactement pesée de substance étalon (4.8) dans du méthanol(4.4) et diluer pour obtenir une solution mère de monensin sodium à 800 ¶g. Conservéeen flacon bouché à 4 ºC, cette solution est stable durant deux semaines.
Préparer à partir de cette solution et par dilutions successives à l'aide de méthanol à 50 %(4.6) les solutions suivantes: >PIC FILE= "T0020709">
7. PRÉPARATION DE L'EXTRAIT 7.1. Extraction 7.1.1. Prémélanges
Peser une quantité
d'échantillon de 2,0 g, ajouter 100 ml de méthanol à 90 % (4.5), homogénéiseret centrifuger ensuite pendant quelques minutes. Diluer la solution surnageantepar du méthanol à 50 % (4.6) pour obtenir une concentration présumée en monensinsodium de 8 ¶g/ml (= U8).
7.1.2. Aliments dont la teneur en monensin sodium n'est pas inférieure à 50 ppm
Peser une quantité d'échantillon de 10,0 à 20,0 g, ajouter 100 ml de méthanol à 90 % (4.5),homogénéiser pendant 15 minutes et laisser reposer.
Introduire un tampon
de coton dans l'ouverture effilée du tube de verre (5.2), ajouter del'oxyde d'aluminium (4.7), en donnant de légères secousses au tube, jusqu'à ce que lacolonne atteigne 75 à 80 mm de haut.
Décanter l'extrait sur la colonne d'oxyde d'aluminium et recueillir le filtrat. Diluer 30 mldu filtrat à 50 ml par de l'eau. Diluer ensuite par du méthanol à 50 % (4.6) pour obtenirune concentration présumée en monensin sodium de 8 ¶g/ml (= U8).
7.1.3. Aliments dont la teneur en monensin sodium est
inférieure à 50 ppm (jusqu'à la limite de10 ppm)
Peser une quantité d'échantillon de 10,0 à 20,0 g, ajouter 100 ml de méthanol à 90 % (4.5)et homogénéiser pendant 15 minutes. Centrifuger pour obtenir un extrait limpide.
Prélever 40 ml du liquide surnageant pour un échantillon dont la teneur en monensin-sodiumest de 20 ppm ; 80 ml pour un échantillon dont la teneur est de 10 ppm. Évaporerà sec sous vide dans l'appareil rotatif (5.1) à une température ne dépassant pas 40 ºC.Dissoudre le résidu dans 10 ml de
méthanol à 90 % (4.5).
Introduire un tampon de coton dans l'ouverture effilée du tube de verre (5.3), ajouter del'oxyde d'aluminium (4.7), en donnant de légères secousses au tube, jusqu'à ce que lacolonne atteigne 75 à 80 mm de haut.
Décanter la solution méthanolique du résidu sur la colonne d'oxyde d'aluminium etrecueillir le filtrat. Laver la colonne avec 10 ml de méthanol à 90 % (4.5) et ajouter la rinçureau filtrat.
Évaporer la solution à sec sous vide dans l'appareil rotatif (5.1) à une
température inférieureà 40 ºC. Dissoudre le résidu dans 10 ml de méthanol anhydre (4.4) et compléter à20 ml par de l'eau. Centrifuger à 4 000 t/m au moins pendant 5 minutes au moins. Diluerensuite par du méthanol à 50 % (4.6) pour obtenir une concentration présumée en monensinsodium de 8 ¶g/ml (= U8).
7.2. Solutions de l'extrait
Préparer à partir de la solution U8 et par dilutions successives (1 + 1) à l'aide de méthanolà 50 % (4.6) les solutions U4 (concentration présumée : 4 ¶g/ml),
U2 (concentrationprésumée : 2 ¶g/ml) et U1 (concentration présumée : 1 ¶g/ml).
8. MODALITÉS DU DOSAGE 8.1. Inoculation du milieu de culture
Ensemencer à 50-60 ºC le milieu de base du dosage (4.2) par la suspension de spores(3.2). Par des essais préliminaires sur plaques avec le milieu (4.2), déterminer la quantitéd'inoculum permettant d'obtenir pour les différentes concentrations en monensin sodiumdes zones d'inhibition aussi étendues que possible et qui soient encore nettes.
8.2. Préparation des boîtes
La diffusion sur gélose s'effectue dans des boîtes avec les quatre concentrations de lasolution étalon (S8, S4, S2, S1) et les quatre concentrations de l'extrait (U8, U4, U2, U1).Chaque boîte doit nécessairement recevoir les quatre concentrations de l'étalon et del'extrait. À cet effet, choisir la dimension des boîtes de telle sorte qu'on puisse creuserdans le milieu gélosé au moins huit cavités de 10 à 13 mm de diamètre, dont les centresne sont pas distants de moins de 30 mm.
On peut utiliser comme boîte des plaques deverre planes, surmontées d'un anneau d'aluminium ou de matière plastique de 200 mmde diamètre et 20 mm de hauteur.
Introduire dans les boîtes une quantité du milieu (4.2), ensemencé comme indiqué en 8.1,permettant d'obtenir une couche de 2 mm environ d'épaisseur (60 ml pour une boîte de200 mm de diamètre). Laisser solidifier, creuser les cavités et y déposer des volumes exactementmesurés des solutions de l'étalon et de l'extrait (0,10 à 0,15 ml par cavité,
selon lediamètre). Faire au moins quatre répétitions de chaque concentration de façon quechaque détermination fasse l'objet d'une évaluation de 32 zones d'inhibition.
8.3. Incubation
Incuber les boîtes pendant 18 heures environ à 35-37 ºC.
9. ÉVALUATION
Mesurer le diamètre des zones d'inhibition à 0,1 mm près. Pour chaque concentration,enregistrer les mesures moyennes sur papier semi-logarithmique en portant le logarithmedes concentrations en regard des diamètres des zones
d'inhibition. Tracer les droites lesmieux ajustées pour la solution étalon et pour l'extrait en procédant, par exemple, commesuit.
Déterminer le point le plus approprié du niveau le plus bas de la solution-étalon (SL) àl'aide de la formule: >PIC FILE= "T0020710">
Déterminer le point le plus approprié du niveau le plus élevé de la solution-étalon (SH) àl'aide de la formule: >PIC FILE= "T0020711">
Déterminer de la même façon les points les plus appropriés de l'extrait pour le niveau leplus bas
(UL) et le niveau le plus élevé (UH) en remplaçant S1, S2, S4 et S8 dans les formulessusmentionnées par U1, U2, U4 et U8.
Inscrire les valeurs SL et SH sur le même graphique. En joignant les deux points onobtient la droite la mieux ajustée pour la solution-étalon. En procédant de la même façonpour UL et UH on obtient la droite la mieux ajustée pour l'extrait.
En l'absence de toute interférence, les droites devraient être parallèles. En pratique, on lesconsidère comme étant parallèles lorsque
(SH-SL) et (UH-UL) ne diffèrent pas de plus de10 % de leur moyenne.
Si les droites ne sont pas parallèles, on peut éliminer soit U1, et S1, soit U8 et S8. Lesvaleurs SL, SH, UL et UH permettant d'obtenir les droites les mieux ajustées sont alorscalculées à l'aide des formules suivantes: >PIC FILE= "T0020712">
et de formules analogues pour UL et UH. L'utilisation de cette alternative doit égalementfaire l'objet d'une vérification quant au parallélisme des droites, comme indiqué plushaut. L'obtention
d'un résultat provenant de trois niveaux doit être mentionnée sur lebulletin d'analyse.
Lorsque les droites sont considérées comme étant parallèles, calculer le logarithme de l'activitérelative (log. A) par l'une des formules ci-après. >PIC FILE= "T0020713">
Activité réelle = activité présumée × activité relative.
Si l'activité relative se trouve en dehors de la gamme des valeurs comprises entre 0,5 et2,0, répéter la détermination en procédant à des ajustements appropriés des concentrationsde
l'extrait ou, éventuellement, des solutions-étalons. Lorsque cette activité ne peutêtre ramenée dans la gamme des valeurs requises, le résultat doit être considéré commeapproximatif et cette indication doit être notée sur le bulletin d'analyse.
Lorsque les droites sont considérées comme n'étant pas parallèles, répéter la détermination.Si le parallélisme n'est toujours pas atteint, la détermination doit être considérée commenon satisfaisante.
10. RÉPÉTABILITÉ
La différence entre les résultats
de deux déterminations effectuées sur le même échantillonpar le même analyste ne devrait pas dépasser: - 20 % du résultat le plus élevé pour les teneurs en monensin sodium de 10 à25 mg/kg,
- 5 mg/kg, en valeur absolue, pour les teneurs de 25 à 50 mg/kg,
- 10 % du résultat le plus élevé pour les teneurs supérieures à 50 mg/kg.
Fin du document
Document livré le: 11/03/1999
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