Humains de frontière virtuelle
(Interfaces humaines de communication)
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Aujourd'hui :
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Je tente de dépoussiérer un très vieux
métier : écrivain public.
L'informatique, Internet et les NTIC (nouvelles techniques
d'information et de communication) sont un dépoussiérant
idéal.
La base de la réflexion est que l'écrit n'est
pas en voie de disparition, bien au contraire. Sa quantité sous
entend sa spécialisation (langages professionnels, scientifiques,
mutations linguistiques, liaisons inter-culturelles etc...). D'autre
part, le problème de "la page blanche" n'a pas pris une ride puisqu'il
se pose d'une façon rigoureusement identique à celui qui
écrivait à l'aide d'un marteau et d'un burin, à celui qui
trempait une plume d'oie dans un encrier, tout comme aujourd'hui à celui
qui utilise un stylo bille ou un logiciel de dictée vocale.
Outre l'intérêt professionnel que je peux rencontrer
à utiliser les réseaux, je suis de plus en plus convaincu de
l'utilité de rapprocher cette vieille profession rouillée et
ces parfois trop fringants nouveaux réseaux.
- Demain :
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- Pratique :
Contrairement à ce que font croire les vendeurs
d'informatique, la France et surtout la planète entière ne seront
pas encore équipées de micro-ordinateurs ou de connexions
réseaux.
L'écrivain public peut à une échelle
locale être le vecteur d'une mise à disposition pour le
particulier d'accès ponctuels (à l'image de la photocopieuse dans
les librairies) voire de conseils ou de formation aux NTIC
- Social
Le décalage, plus ou moins bien mesuré
actuellement, entre ceux qui auront accès à "l'information" et
ceux qui n'y auront pas accès va forcement, dans une phase transitoire,
s'accentuer. La société industrielle tardive par son inertie et
ses corollaires politiques et financiers risquent même de freiner voire
de contrecarrer cette évolution (cf. Internet en France).
L'écrivain public a toujours été
un humain de frontière virtuelle. Dans le passé entre ignorance
et culture, puis entre éducation et illettrisme. Pourquoi pas demain
entre les réseaux et le reste, réduisant à son
échelle cette fracture source de déséquilibres sociaux.
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Après-demain :
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- Ethique/société
Un système de communication, une société,
aussi perfectionnés soient-ils, peuvent presque aujourd'hui
se targuer d'intelligence. Mais que dire de cette fameuse éthique dont
on parle tant ?
L'éthique est encore une spécialité humaine,
alors pourquoi ne pas intercaler entre l'éthique et les systèmes
(ou entre "le virtuel" et "le réel") quelques individus qui, même
s'ils n'en ont qu'une vague idée, auront de toute façon beaucoup
plus d'éthique que n'importe quelle machine ?
L'étiquette pour le grand public pourrait être
"écrivain public" afin de ne pas effrayer des populations de plus en
plus en manque de repères. Par cette référence
anecdotique liée à une très ancienne tradition humaine et
culturelle, ces individus qu'ils en soient conscients ou non pourraient devenir
un des vecteurs de cette fameuse éthique, simplement du fait de leur
position intermédiaire entre l'humain, la société et les
réseaux.
Un des problèmes posé par les réseaux
et nos sociétés étant qu'ils facilitent la "communication
interne" mais qu'ils isolent du reste de l'environnement.
- Proposition :
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Un écrivain public formé à l'écoute,
à l'écrit et aux NTIC dans chaque ville.
Eric Findji
ecrire@eric-ecrivainpublic.fr
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