La position technologique de la France
Introduction
Les 136 technologies considérées comme importantes, et donc retenues, à l'issue de la phase d'identification ont fait individuellement l'objet d'évaluations de la position franaise, tant sur le plan scientifique que sur le plan industriel. La position européenne sur ces mêmes technologies a été évaluée de la même fac,on. Dans les deux cas, il ne s'agit pas d'appréciations absolues mais relatives (c'est- à-dire par rap port au poids économique de la France ou de l'Europe). Pour disposer d'un cadre de référence homogène, quatre modalités seulement ont été retenues pour chacune de ces évaluations de position: inexistante, faible, moyenne, forte.
Il est d'autre part important de noter que les technologies considérées se situent à des niveaux de développement très différents, certaines étant déjà éprouvées ou répandues tandis que d'autres sont encore émergentes et, parfois, ne connaissent pas encore d'applications industrielles. Ce degré de développement atteint par une technologie est un élément important, qui a fait également l'objet d'une évaluation.
Pour le développement de la technologie elle-même, on a retenu trois modalités: émergence, croissance, maturité. S'agissant du développement des applications industrielles, on a parlé de technologie "naissante" quand les applications industrielles sont encore au stade du démarrage et se limitent à quelques entreprises leaders, de technologie "établie" pour indiquer que plusieurs entreprises maîtrisent la technologie et la mettent en uvre dans leurs activités industrielles, de technologie "généralisée" quand de nombreuses entreprises utilisent couramment la technologie et que donc le processus de diffusion a déjà commencé ou est même affirmé.
I'ensemble de ces appréciations et évaluations est présenté de manière synthétique dans les 136 fiches individuelles qui suivent. Pour en faciliter la consultation, celles-ci ont été réparties selon 9 domaines:
Il est clair que ces catégories, et la répartition des technologies entre elles, sont discutables: l'interconnexion croissante des technologies et la remise en cause de frontières traditionnelles entre domaines autorisent à contester la pertinence de toute classification. Le lecteur est donc prié de ne pas attacher une importance excessive au classement de telle technologie dans telle rubrique plutôt que dans telle autre, même si, par nécessité, la classification selon les 9 domaines cités a été utilisée pour les besoins de l'analyse.
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