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29 janvier 2006 Nouvel an chinois :
la Réunion célèbre l'année du chien

A l'île de la Réunion, la communauté chinoise se prépare à fêter le nouvel an. En général la fête a lieu aux alentours du 2 février. Une date établie en fonction du calendrier lunaire chinois.
Cette année, le chien est à l'honneur. La plupart des festivités se dérouleront le week-end du 28 et 29 janvier 2006.

L'occasion pour les familles chinoises de se retrouver dans la maison paternelle autour de festins somptueux.
A ce moment là, ils distribuent aux plus âgés et aux enfants de l'argent placé dans une enveloppe rouge qui portera bonheur, tandis que tous veillent pour accueillir l'année nouvelle. Longtemps ils ont cru que rester éveillés jusqu'au matin aidait les parents à vivre plus longtemps. Petite originalité : les pétards. Ils retentissent toute la nuit. Un rituel qui célèbre l'arrivée du dieu de la Nouvelle Année dans la maison. Le lendemain matin, c'est toujours très curieux de découvrir les rues réunionnaises tapissées de rouge, reste des pétarades.

Quatre jours pour célébrer

L'une des activités les plus populaire de cette fête est certainement la danse du dragon et du lion. La frayeur que ces bêtes suscite est censée repousser les esprits malins. Les danseurs agiles offrent un spectacle étonnant.
Les festivités du Nouvel an chinois s'étalent sur quatre jours. L e jour de l'an, le premier élan de chacun est de rendre l'hommage rituel aux ancêtres, puis de révérer les dieux. L e deuxième jour de la nouvelle année est réservé aux femmes mariées. Elles retournent voir leurs propres parents. Selon une légende, le 3 ème jour est celui où les souris marient leurs filles. Aussi la veille au soir, se couche-t-on plus tôt pour permettre aux souris de fêter tranquillement leurs noces. L e quatrième jour, l'enthousiasme commence à s'estomper. Dans l'après-midi, on prépare des offrandes de victuailles pour accueillir le dieu du Foyer qui revient de son voyage céleste. Ce retour marque aussi la fin d'une liberté sans surveillance divine, comme le révèle un vieil adage chinois : «  il n'est jamais trop tôt pour renvoyer les dieux ni jamais trop tard pour leur demander de revenir  ».

L.M