Sophiatou Kossoko vue par Bérénice journaliste en herbe des Ceméa
Pour la seconde année consécutive les Ceméa (Centre d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active) offrent l'opportunité à de jeunes Réunionnais de participer au Tempo Festival.de l'intérieur. Les Colos Tempo établies sur le stade de foot de Saint-Leu pour la semaine arpentent le festival. Certains en ateliers théâtre, d'autres en danse et en journalisme.
Aujourd'hui Bérénice fête ses 17 ans. Cette jeune saint-louisienne fait partie des journalistes en herbe. Hier soir, Bérénice a assisté au spectacle de Robyn Orlin. Runweb a choisi de publier son article.
Vies d'artistes
Sophiatou Kossoko veut rééquilibrer le monde
Chevelure de feu, costume moulant, hauts talons dorés. C'est ainsi que Sophia, un peu à la Tina Turner , débarque sur scène pour son spectacle « le vif du sujet ». Imposante, la demoiselle. Un vrai petit diable, même. Elle captive son public avec son regard un brin aguicheur. Mais Sophia a d'autres talents. Elle a été formée à plusieurs techniques de danse : classique, moderne, contemporaine. Et puis, il y a sa voix, fil conducteur du spectacle. Elle passe de l'anglais au français, du chant à la parole. Sophia propose un spectacle « bien vivant », dans l'esprit du Tempo Festival. Le public est invité à patauger dans l'eau et à se déhancher sur scène. Mais on pourrait reprocher à la sulfureuse Sophia d'être un tantinet provoquante. Mais soyons souples. Sophia est après tout porteuse d'un message. Nonchalamment, sur des airs de Johnny Halliday, de Joseph Cotton, de Fela Kuti ou encore de Serge Gainsbourg, elle fait tomber une à une les barrières raciales. Et c'est bien là tout le message de l'artiste. En choisissant de travailler avec la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin, « une femme blanche vivant en Afrique », Sophia, « la femme noire vivant en Europe » souhaite « faire exploser les frontières entre les gens ».
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