Dossier chikungunya : ce qu'il faut savoir sur l'épidémie
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Remèdes de grands-mères
Soigner ne veut pas dire guérir ! A l'île de la Réunion, les remèdes de grands-mères et autres petits conseils vont bon train. Parmi eux : la propolis, le noni ou encore, le malaye. Explications.
La propolis
Extrait de sève, la propolis est un produit de la ruche, récolté par les abeilles. Face à la forte demande réunionnaise, les pharmacies l'importent de Belgique notamment. Substance résineuse, la propolis se prend en goutte. Elle renforce le système immunitaire de notre organisme. Attention, ce remède n'agit efficacement que s'il est complété par d'autres médicaments préconisés dans le renforcement du système immunitaire et contre les problèmes d'arthrose.
Le noni
Asthme et allergies, problèmes pulmonaires, douleurs arthritiques, maux de tête, migraines, problèmes de digestion, constipation, parasites, problèmes menstruels, grippe, rhume, toux, fatigue chronique, fractures. Ce fruit soigne tout, ou presque. Seul hic : son goût épouvantable ! Disponible en pharmacie et dans les magasins de diététiques, le noni se présente sous forme de gouttes ou d'ampoules. Il est conseillé de couper le breuvage avec du jus de fruits.
Le malaye
On en trouve dans les jardins réunionnais. Huilées et chauffées, les feuilles soulagent les douleurs des entorses ou foulures et des rhumatismes.
Symptômes et traitements
La chikunkgunya se révèle le plus souvent par une poussée de fièvre, dépassant les 39 °. Le malade ressent également des problèmes d'arthralgies, c'est-à-dire des douleurs dans l'extrémité des membres (poignées, coudes, genoux, chevilles…) et des douleurs articulaires.
Aucun vaccin n'est encore diffusé. Les médecins préconisent des antalgiques, anti-inflammatoires et parfois des corticoïdes. |
Tout savoir sur la chikungunya :
0 800 110 000
0 800 110 000 , un numéro de téléphone gratuit pour tout savoir sur la chikungunya. Des conseils de bon sens qui limiteront très sérieusement les risques d'être piqué.
Patience…
Si vous êtes piqués par un moustique suspect et que vous ressentez les symptômes, ne vous ruez pas dans les laboratoires d'analyses. Il faut, en effet, attendre 15 jours après le début des premiers signes. Le temps pour les anticorps de se former et pour les laborantins de les découvrir. |
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