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27.10.05 - (JIR) Trois suspicions de grippe aviaire
Aux vues des révélations faites par le Journal de l’Île dans son édition d’hier, la préfecture a décidé de donner plus de précisions au sujet de l’homme testé positif au virus de la grippe aviaire et placé en isolement à l’hôpital de Belle Pierre. Ce dernier, âgé de 43 ans, revient d’un voyage en Thaïlande du 12 au 19 octobre. Le 22 octobre, il est hospitalisé pour pour un état fébrile avec de forts maux de tête. Lundi 24 octobre, suite à l’apparition d’une toux, deux prélèvements pour la recherche du virus grippal H5N1 ont été effectués au niveau du nez et de la gorge. Le premier s’est révélé douteux, le deuxième positif. La préfecture reste prudente en écrivant qu’il s’agit donc « d’une suspicion de grippe aviaire bien que les symptômes soient peu évocateurs”, affirme le représentant de l’Etat dans un communiqué.
19 autres personnes accompagnaient l’homme dans son séjour en Thaïlande. Toutes ont été interrogées. Deux d’entre elles présentent des “symptômes grippaux et des prélèvements biologiques ont été réalisés”. En soirée, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a déclaré qu’il s’agit au total de “trois suspicions de grippe aviaire”. Il s’agirait des premiers cas nationaux. Il était encore impossible de savoir si ces deux dernières personnes sont ou non hospitalisées.
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27.10.05 - (JIR) La chikungunya peut-être mortelle
Un prélèvement envoyé par l’hôpital de Saint-Pierre au Centre national de référence pour les fièvres hémorragiques virales, révèle un résultat plutôt inquiétant. C’est une première mondiale : la fièvre chikungunya provoque des encéphalites et peut donc s’avérer fatale. En gros, tout le monde est menacé. 59 % des cas avérés sont des femmes. Le Port et Saint-Adnré sont les communes les plus touchées par le virus à la Réunion. Ces dernières ont d’ailleurs commencé à démoustiquer massivement.
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27.10.05 - (Le Quotidien) La préfecture prend les grands moyens face à la menace chikungunya
Le préfet de la Réunion a réuni, hier, l’ensemble des maires et des services concernés pour leur exposer les principaux axes du plan départemental de lutte renforcée qui vient d’être mis en place. Voilà les mesures détaillées dans un communiqué : « 1. Une nouvelle campagne de communication. 2. Les 400 agents municipaux formés seront mobilisés intensément pour des actions d’information et de destruction de gîtes se trouvant dans les domiciles privés, quartier par quartier et de façon systématique, de plus d’ici la fin du mois, 200 agents supplémentaires seront formés. 3. Une opération exceptionnelle de nettoyage des cimetières et de leurs abords va être lancée ces jours-ci, ces lieux très fréquentés le 1er novembre représentent, en effet, des foyers très importants de moustiques porteurs du virus. 4. Avant le 1er décembre, les principaux gîtes larvaires de chaque commune seront nettoyés et traités, du matériel est mis à la disposition des services communaux ou intercommunaux. Les forces armées et la DRASS traiteront 28 sites prioritaires particulièrement important ou difficile d’accès. Enfin, les services de la DDE veilleront à l’élimination des gîtes se trouvant en bordure ou à proximité des nationales. »
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27.10.05 - (Le Quotidien) Les ventes de volailles continuent
La Réunion produit 7 500 tonnes de volailles par an et en importe deux fois plus. Or, la filière avicole, sans attendre les consignes de l’Etat, est parée à toute éventualité. La crainte d’une psychose, comme ce fut le cas pour la maladie de la vache folle, est bien présente. Psychose qui réduirait à néant, les années passées à améliorer la qualité des poulets pays. De son côté, le préfet confirme : La Réunion n’est pas concernée par l’interdiction fait au plan national de regroupement d’oiseaux vivants sur les marchés. Les ventes de poulets, canards et pintades vivants doivent donc se poursuivre sur nos marchés forains. En effet, trop peu d’oiseaux migrateurs font halte à la Réunion pour présenter un réel danger de contamination.
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27.10.05 - (Le Quotidien) Des cyclones plus puissants
Ce n’est un secret pour personne : les conséquences du réchauffement de la planète sont de plus en plus inquiétantes. Le continent américain en fait les frais avec ces cyclones extrêmement puissants. De ce fait, il n’y a pas de raison que la Réunion soit épargnée. Les services météorologiques mauriciens ont donné le ton : les météores qui touchent l’Océan Indien seront forcément plus virulents. Pas question pourtant de dramatiser : nos populations sont habituées à de telles phénomènes. Pour sa part, l’Agence de l’ensemble et maîtrise de l’énergie (Ademe) de la Réunion lance une campagne sur le thème : « Faisons vite, ça chauffe ». Rappelons qu’en un siècle, les concentrations de gaz à effet de serra dans l’atmosphère ont augmenté de 35 %. Principale conséquence : l’augmentation globale et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes.
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26.10.05 - (JIR) Air Horizon paye comptant
Après s’être discrètement posé sur le sol réunionnais, Air Horizons devra payer comptant toutes les prestations auxquelles la compagnie aérienne fait appel. A savoir Réunion Air Assistance qui fournit le matériel de piste pour décharger et charger les bagages, les passerelles pour le débarquement et l’embarquement des passagers et le personnel pour effectuer l’enregistrement. Ainsi, à la veille de son vol de mardi Air Horizons, a dû s’acquitté de 3500 € auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Il y a un mois, la CCIR et la compagnie s’étaient entendu sur le payement comptant à chaque rotation.
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26.10.05 - ( le JIR) Grippe aviaire : un homme placé en isolement à Saint-Denis
Un homme d’origine thaïlandaise à été mis en quarantaine à l’hôpital de Bellepierre. Ce dernier, testé positif sur le virus de la grippe aviaire (H5N1), s’est vu administré du Tamiflu, seul antiviral supposé efficace contre le virus. Les autorités attendent une confirmation de ce résultat dans la journée. Le conditionnel était hier encore de rigueur, car ce type de test s’est déjà révélé faux une dizaine de fois au niveau national. Il peut également s’agir d’une souche proche de ce virus, sans être celui du H5N1. D’où la prudence des autorités publiques. A tel point que le gouvernement aurait préféré s’abstenir de toute communication, tant que les multiples vérifications n’auront pas été terminées.
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27.10.05 - (JIR) Trois suspicions de grippe aviaire