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17.07.06 - Greenpeace s’inquiète pour le littoral espagnol trop bétoné
En effet, selon un rapport de l’association, un million et demi d'appartements, 303 terrains de golf et 116 ports de plaisance, actuellement en projet ou en construction, menacent de défigurer à jamais les 8 000 km de côtes ibériques en proie à la fièvre immobilière. Greenpeace a identifié 286 points noirs, essentiellement concentrés dans la région de Valence, en Andalousie, à Murcie et en Galice. Le bétonnage du littoral entraînerait une importante pollution maritime. Plus d’un dixième des eaux résiduelles urbaines et industrielles seraient déversées dans la mer sans assainissement. Une centaine de localités, dont Algésiras (en Andalousie), n’ont même pas de station d’épuration ! Selon Greenpeace, cette pollution serait à l’origine de la prolifération des méduses dans la Méditerranée. La fièvre immobilière espagnole confine au délire. Rien qu’en 2005, 800 000 logements ont été construits, soit davantage qu’en France et en Allemagne réunies. Les hôtels ne sont pas en reste. Malgré un espace pratiquement saturé, la construction d’établissements touristiques a augmenté de 25 % en moyenne sur les côtes avec un pic de 29 % en Andalousie. Bientôt, le littoral espagnol ne sera plus que couleur béton.
Source Guide duRoutard
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17.07.06 - Irlande : Ryanair pratique-t-elle des taxes abusives ?
La low cost irlandaise Ryanair, qui vient d’annoncer une augmentation de 23% de son trafic passager pour le mois de juin 2006 par rapport au mois de juin 2005, est de nouveau sur la sellette. Eva Lichtenberger, une eurodéputée autrichienne membre de la commission des transports du Parlement européen, va demander à la Commission d'enquêter sur les pratiques tarifaires de la compagnie à bas coût. Ryanair imposerait des taxes abusives au départ des aéroports de Dublin, de Charleroi en Belgique et de Rome, Pise, Trévise et Alghero en Italie. Ainsi, selon le quotidien britannique Daily Telegraph, Ryanair fait payer aux passagers embarquant à Dublin une "taxe pour le service des passagers" d'un montant de 15,40 € par billet alors que la taxe d'aéroport s’élève de 6,80 €, service aux passagers et frais de sécurité inclus. Ryanair a rejeté ces accusations, prétendant que toutes les taxes correspondaient à des frais imposés par les aéroports. Par ailleurs, le détail de la facturation est communiqué au client sur le site Internet de la compagnie avant qu'il ne confirme son achat. La low cost n’en est pas à sa première polémique. En février dernier, un documentaire de Channel 4 avait dénoncé plusieurs irrégularités dans le respect des normes de sécurité par Ryanair.
Source Reuters
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17.07.06 - Un Cd pour les femmes entrepreneurs