L'actu en bref

le nouveau vaccin contre la grippe saisonnière est disponible en pharmacie depuis le 12 octobre.
Au total, avec 10 à 13 millions de doses disponibles, il ne devrait pas y avoir de problème de pénurie. Cela devrait permettre de couvrir l'ensemble des besoins, à commencer par celui des plus fragiles, les personnes de plus de 65 ans et toutes celles qui sont en affection longue durée (ALD) (insuffisance cardiaque, respiratoire ou rénale grave, diabète, accident vasculaire cérébral invalidant, déficit immunitaire grave, etc.), qui sont particulièrement à risques vis-à-vis des complications, parfois mortelles, du virus. Toutes ces personnes bénéficient d'un bon de délivrance gratuit du vaccin émis par leur caisse nationale d'assurance-maladie.
« L'hiver dernier, 11 millions de Français, soit 500 000 de plus que l'année précédente, se sont fait vacciner, a précisé le Pr Bruno Lina, directeur du Centre national de référence sur les virus influenza pour la région Sud et délégué général du GEIG. Les craintes vis-à-vis de la pandémie toute virtuelle de grippe aviaire l'an dernier ont pu inciter certains à se faire immuniser. Bien qu'une telle protection ne soit d'aucun effet sur le virus aviaire H5N1, radicalement différent du virus de la grippe saisonnière classique. "
 
Selon les prévisions du réseau Sentinelles et de l'Inserm, l'épidémie de grippe pourrait toucher cette année de 1,3 million à 3 millions de personnes.

Que cherchez-vous?
A l'occasion de la Fête de la science, Libération a demandé à onze chercheurs de toutes disciplines de décrire l'énigme qui les obsède.

"Ils cherchent. Dans les laboratoires publics de France, 76 000 hommes et femmes travaillent à chercher. Que cherchent-ils donc ? Que veulent-ils vraiment savoir ? La question est abrupte. Nous l'avons posée à un échantillon d'une dizaine de chercheurs, échantillon représentatif de rien du tout, sinon de l'extrême diversité de la curiosité humaine. Péché originel, cette pulsion reste, quel que soit le degré de rigueur budgétaire qui afflige les sciences, «le» moteur de la recherche.

Dures ou molles, exactes, humaines ou sociales, biologie, histoire, ethnologie, physique, linguistique, les sciences s'unissent, de plus en plus, pour questionner des objets qui forment un corpus bizarre ­ et dont des chercheurs cherchent sans doute le sens. A la question princeps, on nous a répondu cerveau, sable, SMS, élastique, politique, commerce en ligne, archives, stress des canards, cancer dans le Triangle d'or..., les sondés acceptant de jouer le jeu avec un plaisir mêlé, toutefois, de surprise. «Pour une fois qu'on ne me demande pas ce que j'ai trouvé, mais ce que je cherche !» s'est ainsi exclamé l'épidémiologiste du cancer Françoise Clavel-Chapelon."-Extraits de Libération.

Pour en savoir plus, consulter www.libe.fr