11.11.06 - L'avenir du très haut débit français passe par une inévitable mutualisation des investissements
"L'avenir du très haut débit français passe par une inévitable mutualisation des investissements", a affirmé Paul Champsaur, président de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), lors d'un colloque sur l'avenir de l'audiovisuel organisé par le quotidien La Tribune et NPA Conseil. Tous les acteurs du secteur des télécommunications sont désormais convaincus de l'importance de la mise en place de réseaux à très haut débit, mais les colossaux investissements nécessaires freinent leurs ardeurs. Il est en effet nécessaire d'envisager dès maintenant la constitution d'un réseau fibre optique sur l'ensemble du territoire. Seul problème : les investissements se montent à plusieurs dizaines de milliards d'euros, sur plus de dix ans. « Pour permettre aux différents acteurs d'entrer sur ce marché et éviter que les investissements précités ne constituent une barrière insurmontable à ce déploiement, la mutualisation des infrastructures de génie civil et de câblage des immeubles est amenée à jouer un rôle fondamental ». Parmi les nouveaux usages qui permettront de monétiser le très haut débit et de compenser l'érosion des revenus générés par la voix, la diffusion de contenus jouera selon l'Arcep un rôle prépondérant.
Source Autorité de régulation des télécoms (Arcep)
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