Moi, je suis aussi d’accord pour qu’ils soit solidaire avec moi. N’étant pas un grand patron, ni un employé de la SNCF, mais un employé des plus standard, je fait beaucoup plus que mes 35 heures. Si on doit être solidaire avec eux, qu’ils le soient avec nous. Donc, soit on se met tous au régime des bidasses (je prends volontairement l’exemple le plus aberrant), retraite à 32,2 ans,comme ça, tous les jeunes, bah, on est sur qu’ils auront plus de problème du tout pour trouver du taf.
La solidarité (surout quand elle est mal placée) ne doit pas être au dessus de l’égalité. Et je ne vois pas en quoi le travail d’un fonctionnaire est plus éprouvante que le boulot d’un type dans le privé.
Enfin, je soutiens et les grévistes et la réforme.
Les grévistes : Parce que cette reforme pour être juste devrait être beaucoup plus large, et inclure tous les régimes spéciaux scandaleux de nos gouvernants, et probablement un tas d’autre niche fiscale. Si la retraite doit être réformée, c’est partout.
La réforme : parce qu’il faut le faire, et qu’il est malgrés tout logique de dire que plus on vie, plus on bosse. J’ai 30 ans, la génération de mes parents (et donc une partie des gréviste) à réussi à foutre ce pays par terre, et bien il ne me semble pas malsain que je ne veux pas imposer la même chose à mes gamins. Est-ce stupide de dire qu’il faut pouvoir leur promettre une vie meilleure (qui n’est pas faite de retraite disproportionnée, mais d’une situation financière stable et correcte)
celui des professeurs des universités : pour une centaine d’heures de cours par an en plus des heures de recherche selon leur dévouement et ardeur à la tâche ils touchent 4000 euros mensuels au bout de 25 ans
Dénigrement infondé de l’auteur (Mon père, professeur d’université bossait 70 heures par semaine et prenait 15 jours de vacances par an, il faisait bien son boulot, voilà tout). On peut donc supposer que le reste est du même acabit.
