"En tout état de cause, il ressort de cette pièce que les défendeurs ont mis en ligne leur article sur la base d’une information donnée la veille au soir au cours d’un dîner par un informateur anonyme, sans opérer la moindre vérification, ne serait-ce que chercher à entendre l’intéressé, se justifiant de cette carence par la simple affirmation qu’ils considèrent cet informateur comme fiable et qu’ils n’avaient pas les coordonnées de David Douillet."
Il faut bien avouer que vous êtes allés un peu vite en besogne dans cette histoire.
Aller à un dîner, choper une info d’un informateur anonyme, écrire l’article la nuit et publier le lendemain sans avoir procédé à la moindre vérif …
Ca vous pendait un peu au nez.
Je vois 2 raisons à ce fiasco (désolé du mot). Vous n’avez pas tenté de vérifier car :
l’info était trop belle et était parfaite pour Bakchich,
vous risquiez de vous faire doubler (qui sait à qui d’autre parle votre informateur ?..)
Vous avez été victimes de 2 maux du journalisme moderne : le sensasionnalisme et l’urgence
L’info du jour, c’est plus le jugement au fond que l’ordonnance de référé …
Pourriez-vous mettre en ligne le dernier jugement ? Merci d’avance.
les jugements sont a trouver ici :
http://www.rue89.com/confidentiels/2011/01/06/david-douillet-fait-condamner-bakchich-a-payer-40-000-euros-184175
Concernant le fait qu’il n’est pas payé son amende , est ce que l’appel n’est pas suspensif ? (pas taper, je suis un keskidi, comme on dit chez maitre eolas …)
En l’espèce, le fait que Douillet n’ai pas payé "l’article 700" du référé est sans influence sur la procédure au fond.
Par contre, si Bakchich veut que son appel soit examiné, il devra d’habord exécuter le jugement.
De toute façon, la liquidation étant en vue, Douillet ne vera probablement jamais la couleur de ses 40.000 €. Par contre, le liquidateur de bakchich pourra le contraindre à payer les 3.000 € du référé …
Se sont les subtitlités des procédures collectives …