Présentation générale

Le contexte en quelques chiffres…

Avec une consommation corrigée du climat de 100 millions de tonnes équivalent pétrole en 1999, le pétrole représente 39,4% de l'énergie primaire consommée en France. Le secteur des transports recouvre à lui seul la moitié de la demande de pétrole. Si l'on ajoute la consommation de pétrole comme matières premières, les usages "captifs" du pétrole pour ces deux secteurs atteignent alors 66% de la consommation totale de pétrole et 71% de la consommation finale.

La quasi totalité (88,8%) du pétrole brut consommé en France est importée du Moyen Orient (40,2%), de Mer du Nord (34,3%) et d'Afrique (14,3%). La production nationale de pétrole (1,5 millions de tonnes) est concentrée dans les bassins parisien (60%) et aquitain (40%).

Il existe 13 raffineries en métropole dont la production a permis de couvrir 81,5% des besoins en produits pétroliers en 1999.

Malgré sa faible production d'hydrocarbures, la France est dotée d'industries pétrolières, parapétrolières et paragazières très dynamiques qui réalisent l'essentiel de leur chiffre d'affaires à l'étranger.

Les actions du secrétariat d'Etat à l'Industrie …

- la sécurité d'approvisionnement sur l'ensemble de la chaîne pétrolière s'inscrit comme un élément fondamental de notre politique énergétique. Les actions menées par le secrétariat d'Etat à l'Industrie se déclinent en plusieurs axes allant de l'amont vers l'aval pétrolier :

- L'effort de recherche-développement est vivement encouragé. L'Institut Français du Pétrole ( IFP ), placé sous la tutelle du Secrétariat d'Etat à l'Industrie, joue un rôle central dans les secteurs pétroliers et parapétroliers.

- L'adhésion de la France à l'Agence Internationale de l'énergie ( AIE ) et la diversification des zones d'approvisionnements participent à la stabilisation des marchés.

- L'outil de raffinage doit permettre de satisfaire la consommation nationale de produits pétroliers. Pour cela, le Secrétariat d'Etat à l'Industrie veille à ce que les réglementations techniques, économiques et fiscales n'entravent pas l'activité du raffinage-distribution en France.

- L'existence de stocks de réserve représentant environ trois mois de consommation, conformément à la loi du 31 décembre 1992 portant réforme du régime pétrolier, vient renforcer notre sécurité d'approvisionnement.

- Dans le secteur de la distribution , des aides financières via le Comité professionnel de la distribution des carburants (CPDC)à partir d'une taxe sur les carburants, visent à favoriser le maintien et la modernisation d'un réseau de distribution au maillage suffisant ce qui constitue l'une des meilleures parades au risque de pénurie à la pompe en cas de crise des approvisionnements.

- Enfin, le Secrétariat d'Etat à l'Industrie prépare des plans de crise destinés à assurer le fonctionnement minimal des services prioritaires en cas de rupture des approvisionnements.

- le développement des entreprises pétrolières et parapétrolières françaises sur la scène énergétique mondiale est une autre priorité pour les services du Secrétariat d'Etat à l'Industrie.

- enfin, le secrétariat d'Etat à l'Industrie diffuse régulièrement des informations statistiques en matière pétrolière.

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© Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, 21/02/2001