Merci à la liste . Bernard Blanc L'hebdomadaire "Haute Saintonge", qui diffuse dans le sud du département de la Charente Maritime (lectorat : 40 000) titre à la "une" de son numéro du vendredi 31 janvier 2003 : Guerre en Irak : retombées radioactives avec renvoi en page 12. Titre page 12 : Retombées radioactives en cas de guerre en Irak Texte intégral, sur 3 colonnes : "Je me permets de vous transmettre, pour votre information personnelle, celle de votre entourage, et si vous le jugez utile et êtes en mesure de le faire, celle du public, une interpellation de Maurice E. ANDRE, bien qu'elle s'adresse avant tout aux journalistes « silencieux » (d'où le ton initial de son message) et non à ceux qui publient ou ont publié des informations sur les dangers de la radioactivité artificielle. Ce document et celui que j'y ajoute sont un peu longs, mais je vous remercie de prendre le temps de les lire. Vous y trouverez en effet des éléments utiles à connaître pour mesurer les effets -les retombées- des explosions de projectiles à tête durcie à l'Uranium dit Appauvri (UA ou DU en anglais : Deleted Uranium), pour en "améliorer" la pénétration dans les cibles, projectiles sous des formes diverses (obus, bombes, balles) dont sont dotées les troupes américaines (et britanniques) qui risquent d'intervenir en Irak. Ces retombées ne se limiteront pas aux zones directement frappées, mais se répandront très rapidement (en termes de jours ou de semaines) dans tout l'hémisphère nord. Donc chez nous. Il en irait à peu près de même pour les retombées des explosions d'armes nucléaires proprement dites. M.E. André est président-fondateur de l'A.I.P.R.I. (Association Internationale pour la Protection contre les Radiations Ionisantes). C'est un officier belge retraité, Commandant (major en France), spécialisé en protection nucléaire. Il connaît bien cette matière pour l'avoir enseignée pendant des années à la troupe, aux sous-officiers, officiers subalternes et officiers supérieurs, avec les brevets militaires le qualifiant pour cet enseignement spécial. Vous trouverez à la suite de ce message un texte antérieur dans lequel M.E. André décrivait successivement : les appareils servant à estimer les doses reçues par le personnel exposé aux radiations consécutives à une explosion atomique; les organes exposés; les ionisations dangereuses, en fonction des zones où l'on se trouve; les caractéristiques des explosions selon qu'elles ont lieu au sol ou en altitude; les % de différents nucléides dans les retombées des explosions de fission (bombes A) et leurs "durées de vie" (demi-vie). Nous nous tenons à votre diposition pour toute information complémentaire."  Jean-Marie Matagne, président de l'Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) -------------------------------------------- Message de Maurice Eugène André : A messieurs les journalistes silencieux … d’Europe et d’ailleurs … NB : Ce message est destiné aux journalistes vraiment « silencieux » sur le nucléaire et non à ceux qui parlent des dangers de la radioactivité… évidemment. Vous aurez bientôt le grand plaisir d’ingurgiter, et surtout de respirer dans vos corps bien-aimés - contenant des poumons si vous les avez oubliés - de gentilles poussières microscopiques qui vous apporteront bientôt une panoplie de joies sublimes. 1) Ces poussières, qui sont invisibles tellement elles sont petites, n’en sont pas moins fort actives. De par leur faibles tailles, elles iront tout droit dans vos alvéoles pulmonaires chercher refuge dans zones les plus profondes de vos chers poumons. Ces poussières ont encore une grande qualité pour vous : elles flottent quasi en permanence au moins pendant deux années dans l’atmosphère dès leur injection suivant les explosions. Ainsi elles voyageront sans payer de ticket et sans demander à votre nez la permission d’entrer dedans. Enfin ces poussières sont tellement actives qu’elles seront radioactives. C’est un gros avantage pour vous « injecter » le cancer et autres babioles, sans vous le demander. Voyez encore : c’est gratuit. 2) Ces très fines particules atteindront toutes les capitales du monde occidental, car dès leur injection dans l’atmosphère, elles seront relativement rapidement dispersées dans tout l’hémisphère Nord. L’injection atmosphérique de ces poussières radioactives est imminente et un cadeau de monsieur le politicien BUSH, grand ignorant qui ignore… évidemment… que les armes dont disposent ses armées empoisonneront aussi ses troupes et ensuite son peuple en Amérique. 3)  Comment seront injectées ces aimables poussières dans notre atmosphère ?  C’est bien simple. Les spécialistes qui conseillent BUSH lui ont proposé de mettre de l’uranium métallique dans ses obus, balles et bombes. Mais ces spécialistes ont soigneusement « oublié » de dire à leur chef suprême, qu’obus, bombes, etc., vont éclater avec un éclat particulier. Cet éclat particulier est la luminosité que donne l’uranium en brûlant. Les spécialistes qui conseillent BUSH ont également évité de dire à leur chef suprême que l’uranium se divise en milliards de milliards, etc., de fines particules, quand il brûle, parce que l’uranium est pyrophore. Ensuite les spécialistes de BUSH lui ont également caché que des particules d’uranium brûlé sont tellement petites qu’elles prennent ensuite le chemin des airs, du fait que des très petites particules ont une surface importante par rapport à leur poids. Et donc que ces particules sont dépendantes surtout des forces de l’électricité statiques atmosphérique, ce QUI FAIT qu’elles flottent très longtemps, au moins deux ans après injection atmosphérique, avant de tomber au sol. 4) Pourquoi ces particules radioactives sont-elles dangereuses ?  Elles sont dangereuses du fait de plusieurs facteurs qui ont les effets nocifs additionnels, que voici : - une fois introduites dans les poumons, elles se regroupent en se réunissant en amas ponctuels plus importants que lorsqu’elles sont entrées. Ces amas forment des points radioactifs appelés « zones chaudes = zones irradiantes ». Ainsi un seul groupement  d’amas d’un millième de millimètre de diamètre  inflige à partir de l’intérieur du poumon une dose ponctuelle de 6 rem par an à chacun. Cette irradiation est soixante fois plus forte que l’irradiation naturelle que chacun reçoit par an. - l’uranium brûlé dans les explosions des armes à uranium produit à 90% des poussières « dites céramisées », c’est-à-dire des poussières brûlées insolubles dans le corps humain. Ceci provoque un temps très important de stagnation de l’uranium à l’intérieur du corps humain. Les spécialistes de BUSH ne lui ont pas dit que l’uranium naturel (celui venant directement des minerais) a une demi-vie biologique  très différente de celle de l’uranium métallique issu des centrales nucléaires, qui est utilisé dans les armes. Ainsi, si un homme respire des poussières d’uranium naturel, ces poussières sont rapidement évacuées, notamment par les urines, parce que l’uranium naturel des minerais est soluble, et qu’il n’a qu’une demi-vie biologique de 3 jours, tandis que l’uranium métallique des armes, céramisé (ayant brûlé) présente une demi-vie biologique de 5 années - De plus l’uranium naturel sous forme de minerais présente des poussières beaucoup plus grosses que les fines et dangereuses particules de l’uranium métallique brûlé dans l'explosion des projectiles. Par conséquent, l’uranium naturel sous forme de minerai n’est pas comparable, dans ses effets, à l’uranium métallique qu’on ne trouve d’ailleurs jamais dans la Nature. Maurice Eugène ANDRE  Autres informations : 1) Les dosimètres.  Ils sont de plusieurs types, et sont supposés mesurer les irradiations qui frappent les personnes. En réalité les dosimètres utilisés lors des essais nucléaires ne mesurent que le rayonnement gamma ambiant, et pas le rayonnement ALPHA des poussières ni des sols, car ces rayons n1atteignent pas la zone sensible des dosimètres, à cause de leur enveloppe. Ils ne « respirent » pas non plus comme le fait un poumon. En réalité ils ne mesurent donc absolument pas la quantité de poussières radioactives que peuvent respirer les personnes assistant de près ou de loin aux explosions nucléaires. 2) Or, justement,  dans le cas de l1introduction de poussières radioactives dans les poumons par la respiration, les poussières les plus dangereuses sont  celles qui pénètrent dans les poumons et qui contiennent des matières radioactives émettrices de rayons ALPHA, genre plutonium, américium, neptunium, uranium, etc. Les rayons alpha, qui ne traversent pas une feuille de papier à l1extérieur, délivrent en site pulmonaire intérieur des doses extrêmement importantes et ponctuelles : ce sont les doses issues des "effets de proximité" (doses provenant de poussières radioactives internes aux poumons et devenues des matières radioactives très proches des cellule pulmonaires, d1où le nom de proximité dans  l1expression « effets de proximité »). A ce sujet les calculs, qui furent publiés depuis 1976, révèlent des irradiations ponctuelles internes dépassant des milliers de fois la valeur de l1irradiation naturelle. (Pour les calculs voir : "Plutonium, poumons et effets de proximité".)  Les organes exposés en premier lieu seront les poumons, surtout si les poussières sont très petites et de l1ordre du micromètre ou millième de millimètre. Si les poussières sont solubles, elles seront éliminées en irradiant les reins. Si elles sont moins solubles, elles stagnent dans les mailles et irradient longtemps et donc violemment des groupes de cellules.  La zone la plus dangereuse est le point de l1explosion appelé point zéro. En effet, il se produit à cet endroit un effet appelé « effet NIGA » qui rend le sol très radioactif par bombardement neutronique dû à l1explosion. Il ne faut donc jamais aller « planter un drapeau » à un tel endroit, après l1explosion, on y risque sa vie.    4) Les explosions les plus dangereuses sont celles qui sont faites sur le sol ou qui touchent le sol. Ce sont ces explosions qui forment le plus de poussières radioactives, et qui polluent le plus loin dans le vent. Quand une explosion est suffisamment haute pour que la boule de feu nucléaire ne touche plus le sol, on a alors une explosion dite « aérienne » beaucoup moins dangereuse pour les retombées atomiques.    5) Dans les explosions de fission (donc pas les thermonucléaires), on a remarqué des pourcentages bien réguliers et maintenant connus, des différents poisons radioactifs. Cette répartition se fait selon une courbe appelée « courbe des deux épis ». Par exemple, on voit sur la courbe que le sinistre stontium 90 représente 5% des produits de fission et le césium 137 représente, lui, 7% des produits de fission.   Il faut savoir, par exemple,  que la demi-vie radioactive des poisons les plus dangereux, est :   Sr   (Strontium) 90              28,1 années   Cs (Césium) 134            2,05 années   Cs  (Césium) 137            30,23 années  Pu  (Plutonium) 239            24 400 années  Am (Americium) 241            458 années  Informations NBCR fournies par le Commandant d1Aviation e.r. Maurice Eugène  ANDRE, brevet NBCR. Actuellement vous êtes 333 à recevoir cette revue de presse (situation au 30/01/2003) Liste de diffusion revuedepresse Pour s'inscrire : mailto:revuedepresse-request@ml.free.fr?subject=subscribe Pour se désinscrire : mailto:revuedepresse-request@ml.free.fr?subject=unsubscribe Attention pour toute discusssion concernant un article de cette revue de presse il vous faudra aller impérativement sur le forum discut-rdp sous peine de modération temporaire voici donc les liens pour s'inscrire : S'inscrire : discut-rdp-subscribe@yahoogroupes.fr Envoyer un message : discut-rdp@yahoogroupes.fr Désinscription : discut-rdp-unsubscribe@yahoogroupes.fr Fondateur de la liste : discut-rdp-owner@yahoogroupes.fr