Votre épouse est dans un ministère, et qui plus est, le ministère des finances. Elle peut donc jouer sur plusieurs interlocuteurs : - le service du personnel, qui déclenche les payes, - la pairie générale du trésor, ou le TPG (si elle est en province), qui exécute les réglements, en ne prenant pas en compte toujours en temps réel les modifications de situations, - le service social du ministère, qui aide les agents placés par les hasards de la vie dans certaines situations d'insolvabilité. le servis des affaires sociales peut normalement venir en aide aux agents même s'ils ne sont pas en administration centrale. Il faut, à mon avis : - demander que la date de démarrage des remboursements soit différée, le temps pour vous de vérifier si tous ces remboursements sont dus (là vous ne contestez pas la dette - vous demandez à pouvoir vérifier). - demander au service du personnel ce que l'on appelle une "fiche budgétaire", c'est-à-dire un état de votre avancement (indice, montant des primes, etc ..). Ensuite, vous comparez le montant que vous auriez du percevoir en fonction de cette fiche, et ce que vous avez réellement perçu. La différence est ce que vous devez rembourser. - vérifier le tems qui s'est écoulé entre le début des trop perçus et le début de la demande de remboursement. Ceci pour pouvoir démontrer que si l'administration s'y était prise plus tôt, vous auriez pu mieux prendre vos dispositions. Attention: pour la phase 2, mieux vaut le demander dans un RV, et attendre qu'on vous fournisse le document. Exemple de lettre au service du personnel : A l'attention de (service du personnel) copie au service social + demande de RV immédiat à ce dernier. En octobre 1999, une retenue d'office a été opérée sur ma rémunération (photocopie en annexe), due à un trop perçu. En décembre 2000, je suis avertie que tous les autres traitements intervenus durant l'exercice 2000 vont faire l'objet d'un remboursement par prélèvements sur les mois à venir. Après examen de mes droits, je constate que le fait générateur du trop perçu est : compléter .. S'il avait été constaté par le service compétent en temps utile - et non avec x mois de retard -, j'aurais pu prendre les dispositions nécessaires. Je considère donc que le préjudice causé par ce retard dans la notification du trop perçu devrait être compensé par une prise en considération plus compréhensive de mode de remboursement qui m'est actuellement imposé, et bous saurais donc gré de procéder, en la matière, à un nouvel examen de mon dossier. Veuillez agréer etc ... PS: le service social peut peut-être, au cas ou le service du personnel refuserait un nouvel étalement des remboursements, faire une avance sur un fonds de secours, qui vous permettrait d'honorer le plan qui vous est imposé. projet proposé par François Tanniou Visitez, faites connaître, et votez pour les sites : Banlieues en ligne : http://www.memoirelocale.com La portail de la mémoire locale: http://www.memoirelocale.com A mon avis, ilfaut diviserles choses en deux : Dans ce ministère, il y deux interlocuteurs possibles Christian SCHERER a écrit : > Question soumise a nos EPV > CS > > > Bonjour M. Scherer, > > > > Mon épouse fonctionnaire aux impôts doit rembourser un trop perçu. > > > > C'est arrivé une première fois sur le salaire d'octobre 1999 et sans aucun > > avis préalable > > la somme versée en trop a été prélévée sur la paye du mois suivant. Nous > > n'avons rien pu faire. > > > > Normalement depuis novembre 1999 tout devait être en règle et voilà que > > maintenant (décembre 2000) on lui fait part d'une > > nouvelle erreur (trop perçu sur l'ensemble des salaires de décembre 1999 à > > décembre 2000) et on lui propose un plan de règlement qui ne nous convient > > pas compte tenu de la somme en jeu, nous voulons en proposer un autre. De > > plus nous voulons prendre le temps de tout vérifier. > > > > Ma question est: connaissez-vous ses droits ? y-a-t-il à votre connaissance > > des clauses dans les statuts des fonctionnaires à ce sujet ? à qui > > pouvons-nous nous adresser ? ( le médiateur ? pas de délégué du personnel > > dans cette administration ....). A défaut un contact que vous pourriez me > > conseiller. > > > > Si vous avez pris le temps de lire ce message je vous en suis très > > reconnaissant et vous remercie à l'avance de l'aide > > que vous pourriez nous apporter. > > > > Bonnes fêtes de fin d'année. > > > > Claude MARTIN > >