L'AFP ASSIGNEE EN JUSTICE (Luxembourg / agence de presse " scoop " ) Jean Nicolas, auteur avec Frédéric Lavachery du livre " Dossier pédophilie - Le scandale de l'affaire Dutroux" (éditions Flammarion), vient de charger son conseil juridique français de déposer plainte et d'entamer les procédures judiciaires adéquates contre l'Agence France Presse, à Paris. En effet, cette dernière, qui avait diffusé une dépêche pour le moins inexacte il y a dix jours, s'était engagée, suite à une réaction écrite de Nicolas, de diffuser une nouvelle dépêche tenant compte des mises au point du journaliste - auteur. Autant le bureau de Paris que celui de Bruxelles concédèrent avoir été pour le moins imprudents et avoir commis des erreurs. Ils avouèrent d'ailleurs ne pas avoir lu le livre en question avant de diffuser leur première dépêche et s'être basé exclusivement sur des articles de la presse belge partiale et diffamatoire. Mais après dix jours d'attente, l'AFP, au lieu de prendre en compte les mises au point de Nicolas, récidiva : lundi dernier, une seconde dépêche de l'AFP ne corrigait que partiellement et d'une façon hypocrite les erreurs de la première dépêche, en ne citant pas correctement la mise au point du journaliste et en ignorant tout simplement les principaux rectificatifs de Nicolas tout en répétant les amalgames et reprises incontrôlées " d'informations " de la presse belge. Pour l'avocat de Jean Nicolas, l'intention de nuire de l'auteur de ces deux dépêches et de l'AFP est donc manifeste. La reprise des " informations " non contrôlées et inexactes de l'AFP par plusieurs médias importants et le refus de l'agence de presse française de rectifier ont causé un dommage considérable au plaignant. A la direction de l'AFP, on nous a déclaré hier soir " ne pas comprendre " la réaction du correspondant bruxellois Laurent Houssay, auteur des deux dépêches. Ce dernier, dans un courrier électronique adressé hier à Jean Nicolas après avoir appris que des poursuites judiciaires seraient engagées, constate : " je n'ai absolument pas compris". Pour Jean Nicolas, cela fait beaucoup de gens à l'AFP qui n'ont rien compris alors qu'ils ont refusé de réparer à l'amiable le préjudice causé et l'ont même agrandi, d'où cette décision d'assigner. ------=_NextPart_000_004C_01C14BF2.00857680