J.O. Numéro 215 du 17 Septembre 1998       J.O. disponibles       Alerte par mail       Lois,décrets       codes       AdmiNet

Texte paru au JORF/LD page 14174

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Arrêté du 30 juillet 1998 portant additif no 40 à la Pharmacopée française (10e édition)


NOR : MESM9822507A


Le secrétaire d'Etat à la santé,
Vu la directive 83/189/CEE prévoyant une procédure d'information dans le domaine des normes et des réglementations techniques, modifiée par les directives 88/182/CEE et 94/10/CE ;
Vu le livre V du code de la santé publique (parties Législative et Réglementaire), et notamment les articles L. 512, L. 568, L. 569 et R. 5001 à R. 5006-1 ;
Vu le décret no 74-825 du 27 septembre 1974 portant publication de la convention relative à l'élaboration d'une Pharmacopée européenne, faite à Strasbourg le 22 juillet 1964 ;
Vu le décret no 94-250 du 23 mars 1994 portant publication du protocole à la convention du 22 juillet 1964 relative à l'élaboration d'une Pharmacopée européenne, fait à Strasbourg le 16 novembre 1989 ;
Vu l'arrêté portant application de la 10e édition de la Pharmacopée française du 1er juin 1982 modifié ;
Vu l'avis de la Commission nationale de la Pharmacopée,
Arrête :


Art. 1er. - La mise en application de l'Addendum 1999 de la troisième édition de la Pharmacopée européenne est fixée au 1er janvier 1999.

Art. 2. - Les monographies et la méthode générale ci-dessous de la Pharmacopée européenne sont modifiées comme suit :

AMITRIPTYLINE (CHLORHYDRATE DE) (464)
Remplacer l'essai Métaux lourds par le texte suivant :
« Métaux lourds (2.4.8). 1,0 g de chlorhydrate d'amitriptyline satisfait à l'essai limite F des métaux lourds (20 ppm). Préparez le témoin avec 2 ml de solution à 10 ppm de plomb (Pb) R. »

CALCIUM (HYDROXYDE DE) (1078)
Remplacer la rubrique Identification B par le texte suivant :

« Identification B
« B. - Dissolvez 0,1 g environ d'hydroxyde de calcium dans de l'acide chlorhydrique dilué R et complétez à 10 ml avec de l'eau R. 5 ml de la solution donnent la réaction (b) du calcium (2.3.1). »

CELLULOSE (ACETATE PHTALATE DE) (314)
Remplacer les formules dans la rubrique Dosage par les formules suivantes :
« Groupes phtaloyle :
14 900 n
179,5 S
-
(100 - a) (100 - S) m
(100 - S)
« Groupes acétyle :
4 300 (n[[!]]2 - n[[!]]1)
51,8 S
-
- 0,578 P »
(100 - a) (100 - S) m
(100 - S)


CHARBON ACTIVE (313)
Remplacer l'essai Pouvoir adsorbant par le texte suivant :
« Pouvoir adsorbant. Dans une fiole conique de 100 ml à bouchon rodé, agitez énergétiquement pendant 15 minutes 0,300 g de charbon activé avec 25,0 ml d'une solution extemporanée de 0,5 g de phénazone R dans 50 ml d'eau R. Filtrez et rejetez les 5 premiers millilitres du filtrat. Prélevez 10,0 ml du filtrat, ajoutez 1,0 g de bromure de potassium R et 20 ml d'acide chlorhydrique dilué R. Titrez ensuite par le bromate de potassium 0,016 7 M en présence de 0,1 ml de solution de rouge de méthyle R jusqu'à disparition de la coloration rouge. Titrez lentement, vers la fin du titrage, à raison d'une goutte toutes les 15 secondes. Effectuez un essai à blanc avec 10,0 ml de solution de phénazone.
« Calculez la quantité de phénazone adsorbée par 100 g de charbon activé à l'aide de l'expression :
2,353 (a - b)
m
« a = nombre de millilitres de bromate de potassium 0,0167 M utilisés dans l'essai à blanc,
« b = nombre de millilitres de bromate de potassium 0,0167 M utilisés dans l'essai,
« m = masse en grammes de la prise d'essai.
« La quantité de phénazone adsorbée, calculée par rapport à 100 g de charbon activé desséché, est au minimum de 40 g. »

CHLORPROTHIXENE (CHLORHYDRATE DE) (815)
Remplacer l'essai Métaux lourds par le texte suivant :
« Métaux lourds (2.4.8). 1,0 g de chlorhydrate de chlorprothixène satisfait à l'essai limite F des métaux lourds (20 ppm). Préparez le témoin avec 2 ml de solution à 10 ppm de plomb (Pb) R. »

TRIMETHOPRIME (60)
Remplacer la monographie par le texte suivant :

« TRIMETHOPRIME
« Trimethoprimum
« C[[!]]1[[!]]4H[[!]]1[[!]]8N[[!]]4O[[!]]3 M[[!]]r290,3
« Définition
« Le triméthoprime contient au minimum 98,5 % et au maximum l'équivalent de 101,0 % de 5-(3,4,5-triméthoxybenzyl)pyrimidine-2,4-diamine, calculés par rapport à la substance desséchée.

« Caractères
« Poudre blanche ou blanc-jaune, très peu soluble dans l'eau et peu soluble dans l'alcool.
« Le triméthoprime présente le phénomène du polymorphisme.

« Identification
« Première identification : A, C.
« Seconde identification : A, B, D.
« A. - Le point de fusion (2.2.14) du triméthoprime est de 199 oC à 203 oC.
« B. - Dissolvez 20 mg environ de triméthoprime dans de l'hydroxyde de sodium 0,1 M et complétez à 100,0 ml avec le même solvant. Prélevez 1,0 ml de solution et complétez à 10,0 ml avec de l'hydroxyde de sodium 0,1 M. Examinée de 230 nm à 350 nm, la solution présente un maximum d'absorption (2.2.25) à 287 nm. L'absorbance spécifique au maximum est comprise entre 240 et 250.
« C. - Examinez le triméthoprime par spectrophotométrie d'absorption dans l'infrarouge (2.2.24), en comparant avec le spectre obtenu avec le triméthoprime SCR.
« D. - Dissolvez, en chauffant si nécessaire, 25 mg environ de triméthoprime dans 5 ml d'acide sulfurique 0,005 M et ajoutez 2 ml d'une solution de permanganate de potassium R à 16 g/l dans l'hydroxyde de sodium 0,1 M. Chauffez à ébullition ; à la solution chaude, ajoutez 0,4 ml de formaldéhyde R et mélangez. Ajoutez 1 ml d'acide sulfurique 0,5 M, mélangez et chauffez à nouveau à ébullition. Refroidissez et filtrez. Au filtrat, ajoutez 2 ml de chlorure de méthylène R et agitez vigoureusement. Examinée en lumière ultraviolette à 365 nm, la couche organique présente une fluorescence verte.

« Essai
« Aspect de la solution. Dissolvez 0,5 g de triméthoprime dans 10 ml d'un mélange de 1 volume d'eau R, de 4,5 volumes de méthanol R et de 5 volumes de chlorure de méthylène R. La solution n'est pas plus fortement colorée que la solution témoin JB[[!]]7 (procédé II, 2.2.2).
« Substances apparentées.
« A. - Opérez par chromatographie liquide (2.2.29).
« Solution à examiner. Dissolvez 25,0 mg de triméthoprime dans la phase mobile et complétez à 25,0 ml avec la phase mobile.
« Solution témoin (a). Prélevez 1,0 ml de solution à examiner et complétez à 200,0 ml avec la phase mobile.
« Solution témoin (b). Dissolvez 5,0 mg de triméthoprime SCR et 2,5 mg d'impureté E de triméthoprime SCR dans la phase mobile et complétez à 100,0 ml avec la phase mobile. Prélevez 1,0 ml de cette solution et complétez à 10,0 ml avec la phase mobile.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une colonne d'acier inoxydable, d'une longueur de 0,250 m et d'un diamètre intérieur de 4,0 mm remplie de gel de silice octadécylsilylé pour chromatographie, désactivé pour les bases R (5 mm) ;
« - comme phase mobile, à un débit de 1,3 ml/min, un mélange de 30 volumes de méthanol R et de 70 volumes d'une solution à 1,4 g/l de perchlorate de sodium R ajustée à pH 3,6 avec de l'acide phosphorique R ;
« - comme détecteur, un spectrophotomètre réglé à 280 nm.
« Injectez 20 ml de solution témoin (a). Ajustez la sensibilité du système de façon que la hauteur du pic principal du chromatogramme obtenu représente au moins 50 % de l'échelle totale de l'enregistreur. Injectez 20 ml de solution à examiner et 20 ml de solution (b). Continuez la chromatographie de la solution à examiner pendant 11 fois le temps de rétention du triméthoprime. Lorsque les chromatogrammes sont enregistrés dans les conditions décrites, les temps de rétention relatifs sont les suivants :


Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 215 du 17/09/1998 page 14174 à 14185


« L'essai n'est valable que si, dans le chromatogramme obtenu avec la solution témoin (b), la résolution entre les 2 pics principaux n'est pas inférieure à 2,5. S'il apparaît d'autres pics que le pic principal dans le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner, la surface d'aucun d'entre eux n'est supérieure à 0,2 fois la surface du pic principal du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a) (0,1 %), et la somme de leur surface n'est pas supérieure à 0,4 fois la surface du pic principal du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a) (0,2 %). Appliquez dans les 2 cas les facteurs de correction indiqués dans le tableau pour les impuretés B, E et J. Ne tenez pas compte des pics dont la surface est inférieure à 0,04 fois la surface du pic principal du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a) et d'un pic correspondant à l'impureté H (temps de rétention relatif : 10,3 environ).
« B. - Opérez par chromatographie liquide (2.2.29).
« Solution à examiner. Dissolvez 25,0 mg de triméthoprime dans la phase mobile et complétez à 25,0 ml avec la phase mobile.
« Solution témoin (a). Prélevez 1,0 ml de solution à examiner et complétez à 200,0 ml avec la phase mobile.
« Solution témoin (b). Dissolvez 5,0 mg de triméthoprime SCR et 5,0 mg d'impureté B de triméthoprime SCR dans la phase mobile et complétez à 100,0 ml avec le même solvant.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une colonne d'acier inoxydable, d'une longueur de 0,250 m et d'un diamètre intérieur de 4,6 mm, remplie de gel de silice cyanopropylsilylé pour chromatographie R (5 mm) d'une surface spécifique de 350 m2/g et d'un diamètre de pores de 10 nm ;
« - comme phase mobile, à un débit de 0,8 ml/min, un mélange préparé comme suit : dissolvez 1,14 g d'hexanesulfonate de sodium R dans 600 ml d'une solution de phosphate monopotassique R à 13,6 g/l ; ajustez à pH 3,1 avec de l'acide phosphorique R et mélangez avec 400 volumes de méthanol R ;
« - comme détecteur, un spectrophotomètre réglé à 280 nm.
« Injectez 20 ml de solution témoin (a). Ajustez la sensibilité du système de façon que la hauteur des pics principaux du chromatogramme obtenu représente au moins 50 % de l'échelle totale de l'enregistreur. Injectez 20 ml de solution à examiner et 20 ml de solution témoin (b). Continuez la chromatographie de la solution à examiner pendant 6 fois le temps de rétention du triméthoprime. Lorsque les chromatogrammes sont enregistrés dans les conditions décrites, les temps de rétention relatifs sont les suivants :

Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 215 du 17/09/1998 page 14174 à 14185


« L'essai n'est valable que si, dans le chromatogramme obtenu avec la solution témoin (b), la résolution entre les 2 pics principaux n'est pas inférieure à 2,0. S'il apparaît d'autres pics que le pic principal dans le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner, la surface d'aucun d'entre eux n'est supérieure à 0,2 fois celle du pic principal du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a) (0,1 %), et la somme de leur surface n'est pas supérieure à 0,4 fois la surface du pic principal du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a) (0,2 %). Appliquez dans les 2 cas les facteurs de correction indiqués dans le tableau pour les impuretés H et I. Ne tenez pas compte d'un pic dont la surface est inférieure à 0,04 fois celle du pic principal du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a).
« Métaux lourds (2.4.8). 1,0 g de triméthoprime satisfait à l'essai limite C des métaux lourds (20 ppm). Préparez le témoin avec 2 ml de solution à 10 ppm de plomb (Pb) R.
« Perte à la dessiccation (2.2.32). Déterminée à l'étuve à 100-105 oC sur 1,000 g de triméthoprime, la perte à la dessiccation n'est pas supérieure à 1,0 %.
« Cendres sulfuriques (2.4.14). Déterminé sur 1,0 g de triméthoprime, le taux des cendres sulfuriques n'est pas supérieur à 0,1 %.

« Dosage
« Dissolvez 0,250 g de triméthoprime dans 50 ml d'acide acétique anhydre R. Titrez par l'acide perchlorique 0,1 M. Déterminez le point de fin de titrage par potentiométrie (2.2.20).
« 1 ml d'acide perchlorique 0,1 M correspond à 29,03 mg de C

« Impuretés
« Par chromatographie liquide A :
« A. - N2-méthyl-5-(3,4,5-triméthoxybenzyl)pyrimidine-2,4-diamine ;
« B. - (2,4-diaminopyrimidin-5-yl)(3,4,5-triméthoxyphényl)méthanone ;
« C. - (RS)-(2,4-diaminopyrimidin-5-yl)(3,4,5-triméthoxyphényl)méthanol ;
« D. - 2-amino-5-(3,4,5-triméthoxybenzyl) pyrimidin-4-ol ;
« E. - 4-amino-5-(3,4,5-triméthoxybenzyl) pyrimidin-2-ol ;
« F. - 5-(3-bromo-4,5-diméthoxybenzyl) pyrimidine-2,4-diamine ;
« G. - 5-(4-éthoxy-3,5-diméthoxybenzyl) pyrimidine-2,4-diamine ;
« J. - Acide 3,4,5-triméthoxybenzoïque.
« Par chromatographie liquide B :
« H. - 3,4,5-triméthoxybenzoate de méthyle (également détectée par la méthode A) ;
« I. - 3-(phénylamino)-2-(3,4,5-triméthoxybenzyl) prop-2-énenitrile. »

UNDECYLENIQUE (ACIDE) (461)
Remplacer l'essai Degré d'insaturation par le texte suivant :
« Degré d'insaturation. Dissolvez 85,0 mg d'acide undécylénique dans un mélange de 5 ml d'acide chlorhydrique dilué R et de 30 ml d'acide acétique glacial R. Titrez par le bromure-bromate 0,016 7 M en présence de 0,05 ml de solution de carmin d'indigo R 1 ajouté en fin de titrage, jusqu'à virage du bleu au jaune. Le tirage nécessite au moins 8,9 ml et au plus 9,4 ml de bromure-bromate 0,016 7 M. Effectuez un titrage à blanc. »

VACCIN DE CLOSTRIDIUM CHAUVOEI
POUR USAGE VETERINAIRE (361)
Remplacer l'essai Innocuité par le texte suivant :
« Innocuité. Utilisez 2 animaux sains et réceptifs appartenant à l'une des espèces auxquelles le vaccin est destiné. Injectez à chacun d'eux, par la voie recommandée et en un seul point, 2 fois la plus forte dose de vaccin indiquée sur l'étiquette. mettez les animaux en observation pendant 7 jours. Il ne se produit aucune réaction anormale locale ou générale. »
Remplacer la rubrique Activité par le texte suivant :

« Activité
« Injectez par voie sous-cutanée à au moins 10 cobayes en bonne santé pesant chacun de 350 g à 450 g une quantité du vaccin ne dépassant pas la dose minimale indiquée comme première dose sur l'étiquette. 28 jours plus tard, injectez aux mêmes animaux une quantité de vaccin ne dépassant pas la dose minimale indiquée comme seconde dose sur l'étiquette. 14 jours après la seconde vaccination, inoculez par voie intramusculaire à chaque cobaye vacciné et à chacun des 5 cobayes qui servent de témoins une dose appropriée d'une culture virulente ou d'une suspension de spores de C. chauvoei activée, si nécessaire, par une substance activatrice telle que le chlorure de calcium. Le vaccin satisfait à l'essai si 10 % au maximum des cobayes vaccinés meurent d'une infection due à C. chauvoei pendant une période d'observation de 5 jours et si tous les témoins meurent d'une infection due à C. chauvoei dans les 48 heures qui suivent l'épreuve ou dans les 72 heures si une suspension de spores a servi de préparation d'épreuve. Si plus de 10 % mais pas plus de 20 % des animaux vaccinés meurent, répétez l'essai. Le vaccin satisfait à l'essai si 10 % au maximum des animaux vaccinés du second groupe meurent pendant une période d'observation de 5 jours et si tous les témoins du second groupe meurent dans les 48 heures qui suivent l'épreuve ou dans les 72 heures si une suspension de spores a servi de préparation d'épreuve. Afin d'éviter une souffrance inutile à la suite de l'épreuve virulente, les animaux moribonds sont sacrifiés et il est alors considéré qu'ils sont morts d'une infection due à C. chauvoei. »

ZINC (UNDECYLENATE DE) (539)
Remplacer l'essai Degré d'insaturation par le texte suivant :
« Degré d'insaturation. Dissolvez 0,100 g d'undécylénate de zinc dans un mélange de 5 ml d'acide chlorhydrique dilué R et de 30 ml d'acide acétique glacial R. Titrez par le bromure-bromate 0,016 7 M en présence de 0,05 ml de solution de carmin d'indigo R 1 ajouté en fin de titrage, jusqu'à virage du bleu au jaune. Le titrage nécessite au moins 9,1 ml et au plus 9,4 ml de bromure-bromate 0,016 7 M. Effectuez un titrage à blanc. »

2.2.6. Indice de réfraction
Dans le tableau 2.2.6-1 :
Supprimer : « Tétrachlorure de carbone SCR -0,000 57 ».

Art. 3. - Il est porté suppression à la Pharmacopée européenne, 3e édition, de la monographie : « ETHISTERONE ».

Art. 4. - Il est porté modifications à la 10e édition de la Pharmacopée française pour les textes suivants :

ALCOOLS TECHNIQUES
Dans l'essai Dénaturants, remplacer :
« La surface des pics de chacun des composants dénaturants du chromatogramme obtenu avec la solution à examiner n'est pas supérieure à celle du pic correspondant du chromatogramme obtenu avec la solution témoin retenue à 10 % près.
A[[!]]0 A[[!]]2.A[[!]]1/A[[!]]3
« A[[!]]0 = aire du pic considéré dans la solution à examiner ;
« A[[!]]1 = aire de l'étalon interne dans la solution à examiner ;
« A[[!]]2 = aire du pic considéré dans la solution témoin ;
« A[[!]]3 = aire du pic de l'étalon interne dans la solution témoin,
Par :
« La surface des pics de chacun des composants dénaturants du chromatogramme obtenu avec la solution à examiner répond à la formule suivante :
A[[!]]1
A[[!]]0 1,1A[[!]]2 x
A[[!]]3
« A[[!]]0 = aire du pic correspondant au dénaturant considéré dans la solution à examiner ;
« A[[!]]1 = aire de l'étalon interne dans la solution à examiner ;
« A[[!]]2 = aire du pic correspondant au dénaturant considéré dans la solution témoin ;
« A

BENJOIN DU LAOS
Remplacer la définition par le texte suivant :

« Définition
« Le benjoin du Laos (dit de Siam) est l'oléorésine obtenue par incision du tronc de Styrax tonkinensis Craib. Il contient au minimum 25,0 % d'acides totaux exprimés en acide benzoïque (C[[!]]7H[[!]]6O[[!]]2 ; M[[!]]r 122,1), calculé par rapport à la substance desséchée. »
Remplacer la rubrique Dosage par le texte suivant :

« Dosage
« Dans une fiole de verre borosilicaté de 250 ml, introduisez 1,000 g de benjoin du Laos et ajoutez 20,0 ml d'hydroxyde de potassium alcoolique 0,5 M. Chauffez à reflux au bain-marie pendant 30 minutes. Laissez refroidir et rincez le réfrigérant avec 20 ml d'alcool R. Titrez l'excès d'hydroxyde de potassium par l'acide chlorhydrique 0,5 M. Déterminez le point de fin de titrage par potentiométrie (2.2.20). Effectuez un titrage à blanc.
« 1 ml d'hydroxyde de potassium alcoolique 0,5M correspond à 61,05 mg de C

HYDRASTIS
Remplacer la formule dans la rubrique Dosage par la formule suivante :
A[[!]]2[[!]]9[[!]]5 - A[[!]]3[[!]]1[[!]]3 x 2,5 x 0,913
«
»
A[[!]]2

SALICAIRE
Remplacer la définition par le texte suivant :

« Définition
« La partie utilisée de la salicaire est constituée par la sommité fleurie séchée de Lythrum salicaria L. La salicaire contient au minimum 8,0 % de tanins. »

TEINTURE DE BENJOIN
Remplacer la définition par le texte suivant :

« Définition
« La teinture de benjoin est produite à partir de l'oléorésine de benjoin du Laos. La teinture de benjoin contient au minimum 5,0 % d'acides totaux exprimés en acide benzoïque (C[[!]]7H[[!]]6O[[!]]2 ; M[[!]]r 122,1). Elle correspond généralement à une partie de drogue pour 5 parties de teinture. »
Remplacer la rubrique Identification par le texte suivant :

« Identification
« Examinez en lumière ultraviolette à 254 nm le chromatogramme obtenu dans l'essai "Benjoin de Sumatra". Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une série de bandes sombres, semblables quant à leur position à celle du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a). Deux de ces bandes sont semblables quant à leur position et leur coloration à celle des chromatogrammes obtenus avec la solution témoin (b) (acide benzoïque) et la solution témoin (d) (vanilline). Pulvérisez la solution sulfurique de dinitrophénylhydrazine R. Examinez à la lumière du jour. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une bande semblable quant à sa position et sa coloration à celles des chromatogrammes obtenus avec les solutions témoins (a) et (d). »
Remplacer la rubrique Dosage par le texte suivant :

« Dosage
« Dans une fiole de verre borosilicaté de 250 ml, introduisez 5,000 g de teinture de benjoin et ajoutez 20,0 ml d'hydroxyde de potassium alcoolique 0,5 M. Chauffez à reflux au bain-marie pendant 30 minutes. Laissez refroidir et rincez le réfrigérant avec 20 ml d'alcool R. Titrez l'excès d'hydroxyde de potassium par l'acide chlorhydrique 0,5 M. Déterminez le point de fin de titrage par potentiométrie (2.2.20). Effectuez un titrage à blanc.
« 1 ml d'hydroxyde de potassium alcoolique 0,5 M correspond à 61,05 mg de C

VENINS D'HYMENOPTERES
POUR PRODUITS ALLERGENES
Remplacer la rubrique Identification B par le texte suivant :
« B. - Phospholipase A.
« La présence de la phospholipase A est mise en évidence en se rapportant à l'activité hydrolysante vis-à-vis de la lécithine de jaune d'oeuf incorporée dans un gel d'agarose. Le diamètre de la zone d'action de la phospholipase A est comparé à celui d'un témoin de phospholipase A2 purifiée.
« Préparation des boîtes de Pétri. Ajoutez 1 g d'agarose pour diffusion R et 0,1 g d'azide de sodium R à 100 ml de solution tampon tris(hydroxyméthyl)aminométhane pH 7,95 R. Chauffez la solution sous agitation jusqu'à éclaircissement juste avant ébullition. Refroidissez la solution à 56 ý 3 oC à l'aide d'un agitateur chauffant. Ajoutez 1 ml de solution de chlorure de calcium 0,01M R et 1 ml de substrat de jaune d'oeuf R et mélangez. Versez cette solution en couche uniforme de 2 mm à 5 mm d'épaisseur dans des boîtes de Pétri. Faites solidifier. Conservez les boîtes retournées à une température de 2 oC à 8 oC.
« Solution à examiner. Préparez une solution de venin à examiner à la concentration de 200 mg/ml dans la solution d'albumine bovine R. Conservez dans la glace pendant l'utilisation.
« Solution témoin (a). Diluez au 1/50 la solution de phospholipase A2 de venin d'abeille R dans la solution d'albumine bovine R.
« Solution témoin (b). Diluez au 1/500 la solution de phospholipase A2 de venin d'abeille R dans la solution d'albumine bovine R.
« Solution témoin (c). Diluez au 1/50 la solution témoin (a) dans la solution d'albumine bovine R.
« Percez dans chaque boîte de Pétri le nombre de puits approprié d'un diamètre de 4 mm environ. Aspirez les morceaux de gel d'agarose des puits ainsi que d'éventuelles traces de liquide. Laissez les boîtes à température ambiante pendant trois heures environ. Aspirez le liquide résiduel éventuellement présent dans les puits avant de déposer les solutions. Déposez un même volume de solution de venin à examiner, de solution de phospholipase A2 de venin d'abeille R, des solutions témoins (a), (b) ou (c) et de solution d'albumine bovine R (1). Effectuez en double les déterminations pour chaque solution. Laissez incuber à 25 ý 2 oC pendant vingt heures.
« Mesurez le diamètre des zones claires obtenues pour chaque dépôt à l'aide d'un dispositif de mesure approprié. Calculez la moyenne des valeurs obtenues pour la solution à examiner et chaque solution témoin.
« Pour les venins d'Apidae, le diamètre moyen de la zone d'hydrolyse est supérieur au diamètre moyen de la solution témoin (a) (10 Ul/ml) ;
« Pour les venins de Vespidae, à l'exception de Dolichovespula sp., le diamètre moyen de la zone d'hydrolyse est supérieur au diamètre moyen de la solution témoin (b) (1 Ul/ml) ;
« Pour les venins de Dolychovespula sp., le diamètre moyen de la zone d'hydrolyse est supérieur au diamètre moyen de la solution témoin (c) (0,2 Ul/ml).
« Les venins de Vespidae donnent un cercle opaque à l'intérieur de la zone d'éclaircissement, ce qui permet de les distinguer du venin d'abeille. »
« (1) Une unité de phospholipase A2 de venin d'abeille correspond à la quantité qui hydrolyse 1 mmole/min de L- a-phosphatidylcholine en L- a-lysophosphatidylcholine et acide gras à pH 8,5 et à 25 ý 2 oC.

AGNUS-CASTUS
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la monographie par le texte suivant :

« AGNUS-CASTUS
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
« Définition
« La drogue Agnus-castus est constituée par le fruit séché de Vitex agnus-castus L. Elle contient au minimum 0,05 % d'aucubine (C[[!]]1[[!]]5H[[!]]2[[!]]2O[[!]]9 ; M[[!]]r346,3).
« Caractères
« Examinée au microscope, après coloration par le réactif carmino-vert R, la section transversale du fruit présente une forme arrondie. Quatre loges, reliées 2 à 2, sont disposées symétriquement par rapport à un plan médian. L'épicarpe est constitué de cellules rectangulaires peu épaissies. Le mésocarpe est composé de cellules cellulosiques allongées tangentiellement dans les couches externes ; de petits faisceaux libéro-ligneux s'y distinguent. L'endocarpe comprend deux zones : la zone externe formée de cellules rectangulaires à parois lignifiées très épaissies et canaliculées et la zone interne constituée de cellules allongées à parois réticulées. L'épisperme est fait de cellules plus ou moins aplaties. L'albumen est charnu et constitué de cellules polyédriques qui contiennent de nombreuses gouttelettes d'huile et des grains d'aleurone.
« Agnus-castus présente les caractères macroscopiques décrits à l'identification A. Son odeur est aromatique.

« Identification
« A. - Le fruit de Vitex agnus-castus L. est une drupe sphérique d'environ 0,5 cm de diamètre, brun rougeâtre.
« La base du fruit est entourée sur deux tiers de sa hauteur par le calice persistant, à cinq dents courtes. La cicatrice du style est souvent visible. Le fruit est constitué par un péricarpe, sec et ridé, et par un endocarpe scléreux. Le noyau est quadriloculaire. Chaque loge contient une graine à albumen peu important entourant un embryon dressé à radicelle infère peu développée.
« B. - La solution S (voir Essai) satisfait aux réaction d'identification de la teinture mère d'Agnus-castus.

« Essai
« Solution S. Agitez, pendant 15 minutes, 3 g de drogue pulvérisée (355) dans 30 ml d'alcool à 60 % V/V. Filtrez.
« Eléments étrangers (2.8.2). La drogue satisfait à l'essai des éléments étrangers.
« Perte à la dessiccation (2.2.32). Déterminée à l'étude à 100-105 oC sur 1,000 g de drogue pulvérisée, la perte à la dessiccation n'est pas supérieure à 10,0 %.
« Cendres totales (2.4.16). Le taux des cendres totales n'est pas supérieur à 8,0 %.

« Dosage
« Opérez par chromatographie liquide (2.2.29).
« Solution à examiner. A 1,00 g (m[[!]]1) de fruit de Vitex agnus-castus L. pulvérisé (355), ajoutez 100 ml de méthanol R. Agitez pendant trente minutes. Filtrez. Reprenez le résidu avec 100 ml de méthanol R et traitez deux fois comme précédemment. Réunissez les filtrats. Evaporez à siccité sous pression réduite à une température à 40 oC. Reprenez le résidu avec 20 ml d'un mélange d'un volume d'eau et de deux volumes de méthanol R. Déposez quantitativement cette solution sur une colonne d'oxyde d'aluminium neutre R d'environ 10 cm de hauteur et 1,2 cm de diamètre. Eluez avec le même solvant jusqu'à obtention de 150 ml, en s'aidant du vide. Transvasez quantitativement dans un ballon à col rodé de 250 ml et concentrez l'éluat, sous pression réduite, jusqu'à 15 ml environ. Introduisez la solution concentrée dans un flacon jaugé de 50,0 ml. Rincez le ballon avec deux fois 10 ml d'eau et ajoutez les solutions de rinçage dans le flacon jaugé. Ajoutez, ensuite, 1,5 ml d'acétonitrile R et complétez au trait de jauge avec de l'eau.
« Solution témoin. Dans un flacon jaugé de 100,0 ml, dissolvez 0,020 g (m[[!]]2) d'aucubine R dans 50 ml de phase mobile et complétez à 100,0 ml avec le même solvant.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une colonne d'acier inoxydable d'une longueur de 0,25 m et d'un diamètre intérieur de 4,6 mm, remplie de gel de silice octadécylsilylé pour chromatographie R (5 mm) ;
« - comme phase mobile, à un débit de 0,5 ml par minute, une solution d'acétonitrile R à 3 % V/V ;
« - comme détecteur, un spectrophotomètre réglé à 204 nm ;
« - un injecteur à boucle.
« Injectez des volumes appropriés de chaque solution.
« Calculez la teneur pour cent en aucubine à l'aide de l'expression :
m[[!]]2 x A[[!]]1 x 50
m[[!]]1 x A[[!]]2
« A[[!]]1 = aire du composé dans le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner ;
« A

« Conservation
« En récipient bien fermé.
« SOUCHE
« Définition
« La teinture mère de Agnus-castus est préparée à la teneur en éthanol de 65 % V/V, à partir du fruit séché de Vitex agnus-castus L., selon la technique générale de préparation des teintures mères (voir la monographie PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES). Elle contient de 0,004 % à 0,03 % d'aucubine (C[[!]]1[[!]]5H[[!]]2[[!]]2O[[!]]9 ; M[[!]]r346,3).
« Caractères
« Liquide jaune clair.
« Identification
« A. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. Teinture mère de Agnus-castus à examiner.
« Solution témoin. Dissolvez 10 mg d'aucubine R dans 5 ml de méthanol R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément, en bandes, 10 ml de chacune des solutions. Développez sur un parcours de 15 cm avec un mélange de 5 volumes de méthanol R, de 20 volumes d'eau et de 70 volumes de butanol R. Laissez sécher la plaque à l'air. Pulvérisez un mélange de 10 ml d'une solution de phloroglucinol R à 250 g/l dans le méthanol R et de 10 ml d'une solution d'acide chlorhydrique R à 25 % V/V dans le méthanol R. Chauffez la plaque à 100-105 oC. Examinez à la lumière du jour. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente plusieurs bandes, dont deux brunes, l'une d'un R[[!]]f voisin de 0,50, semblable quant à sa position et sa coloration à la bande principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (aucubine), et l'autre d'un R[[!]]f voisin de 0,75 (agnuside).
« B. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. Teinture mère d'Agnus-castus à examiner.
« Solution témoin. Dissolvez 10 mg d'isoorientine R, 10 mg d'isovitexine R et 10 mg de lutéolol-7-glucoside R dans l'alcool R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément, en bandes, sur la plaque, 40 ml de la solution à examiner et 10 ml de la solution témoin. Développez sur un parcours de 10 cm avec un mélange de 10 volumes d'acide formique anhydre R, de 10 volumes d'eau et de 80 volumes d'acétate d'éthyle R. Laissez sécher la plaque à l'air. Pulvérisez une solution de diphénylborate d'aminoéthanol R à 10 g/l dans le méthanol R, puis une solution de macrogol 400 R à 50 g/l dans le méthanol R. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une bande de fluorescence jaune orangé de R[[!]]f voisin de 0,40 (isoorientine), une bande de fluorescence jaune-vert de R[[!]]f voisin de 0,50 (isovitexine) et une bande de fluorescence jaune orangé de R[[!]]f voisin de 0,60 (lutéolol-7-glucoside), semblables respectivement, quant à leur position et leur fluorescence, aux bandes du chromatogramme obtenu avec la solution témoin. Il présente également une bande de fluorescence jaune orangé de R[[!]]f voisin de 0,10 et une bande de fluorescence orange voisine du front du solvant.
« Essai
« Teneur en éthanol (2.9.10). La teneur en éthanol est comprise entre 60 % V/V et 70 % V/V.
« Résidu sec. Le résidu sec (voir la monographie PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES) est supérieur ou égal à 0,30 %.
« Dosage
« Opérez par chromatographie liquide (2.2.29).
« Solution à examiner. Pesez exactement une prise d'essai (m[[!]]1) voisine de 10,0 ml de teinture mère de Agnus-castus. Evaporez à siccité sous pression réduite à une température inférieure à 40 oC. Reprenez le résidu avec 20 ml d'un mélange de 1 volume d'eau et de 2 volumes de méthanol R. Déposez quantitativement cette solution sur une colonne d'oxyde d'aluminium neutre R d'environ 10 cm de hauteur et 1,2 cm de diamètre. Eluez avec le même solvant jusqu'à obtention de 150 ml, en s'aidant du vide. Transvasez quantitativement dans un ballon à col rodé de 250 ml et concentrez l'éluat, sous pression réduite, jusqu'à 15 ml environ. Introduisez la solution concentrée dans un flacon jaugé de 50,0 ml. Rincez le ballon avec 2 fois 10 ml d'eau et ajoutez les solutions de rinçage dans le flacon jaugé. Ajoutez, ensuite, 1,5 ml d'acétonitrile R et complétez au trait de jauge avec de l'eau.
« Solution témoin. Dans un flacon jaugé de 100,0 ml, dissolvez 0,020 g (m[[!]]2) d'aucubine R dans 50 ml de phase mobile et complétez à 100,0 ml avec le même solvant.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une colonne d'acier inoxydable d'une longueur de 0,25 m et d'un diamètre intérieur de 4,6 mm, remplie de gel de silice octadécylsilylé pour chromatographie R (5 mm) ;
« - comme phase mobile, à un débit de 0,5 ml par minute, une solution d'acétonitrile R à 3 % V/V ;
« - comme détecteur, un spectrophotomètre réglé à 204 nm ;
« - un injecteur à boucle.
« Injectez des volumes appropriés de chaque solution.
« Calculez la teneur pour cent en aucubine à l'aide de l'expression :
m[[!]]2 x A[[!]]1 x 50
m[[!]]1 x A[[!]]2
« A[[!]]1 = aire du composé dans le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner ;
« A

CALCAREA PHOSPHORICA
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la monographie par le texte suivant :
« La souche satisfait aux exigences de la monographie PHOSPHATE TRICALCIQUE (1052). »

EUCALYPTUS GLOBULUS
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la première partie de la monographie correspondant à la drogue végétale par le texte suivant :
« La drogue végétale satisfait aux exigences de la monographie FEUILLE D'EUCALYPTUS (1320). »

HARPAGOPHYTUM PROCUMBENS
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la première partie de la monographie correspondant à la drogue végétale par le texte suivant :
« La drogue végétale satisfait aux exigences de la monographie RACINE D'HARPAGOPHYTON (1095). »

RHAMNUS FRANGULA
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la première partie de la monographie correspondant à la drogue végétale par le texte suivant :
« La drogue végétale satisfait aux exigences de la monographie BOURDAINE (25). »

RHEUM POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la première partie de la monographie correspondant à la drogue végétale par le texte suivant :
« La drogue végétale satisfait aux exigences de la monographie RHUBARBE (291). »

RIBES NIGRUM
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la monographie par le texte suivant :

« RIBES NIGRUM
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
« Définition
« La drogue Ribes nigrum est constituée par la feuille fraîche de Ribes nigrum L., récoltée en été.

« Caractères
« La drogue présente les caractères macroscopiques décrits en identification.
« Son odeur, si on la froisse, est caractéristique ; la saveur est âcre et aromatique.

« Identification
« La feuille de Ribes nigrum L. est vert foncé et presque glabre à la face supérieure, plus pâle et couverte de poils sécréteurs dont la tête sécrétrice contient des substances résineuses jaune d'or à la face inférieure. Le limbe de 6 cm à 10 cm de long et de 7 cm à 12 cm de large présente 3 lobes triangulaires (rarement 5) fortement dentés sur les bords. Les nervures principales et secondaires, vert foncé, sont très apparentes à la face inférieure et, par de nombreuses anastomoses, dessinent un réseau caractéristique. Le pétiole, rigide, vert foncé, présente une gouttière très nette à la partie supérieure et sa longueur est égale à près de la moitié de la longueur du limbe.

« Essai
« Eléments étrangers (2.8.2). La drogue satisfait à l'essai des éléments étrangers. »

« SOUCHE
« Définition
« La teinture mère de Ribes nigrum est préparée à la teneur en éthanol de 55 % V/V, à partir de la feuille fraîche de Ribes nigrum L., selon la technique générale de préparation des teintures mères (voir la monographie PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES). Elle contient au minimum 0,10 % de dérivés flavoniques totaux, exprimés en rutine (C[[!]]2[[!]]7H[[!]]3[[!]]0O[[!]]1[[!]]6[[!]]'3H[[!]]2O ; M[[!]]r665).

« Caractères
« Liquide brun foncé, d'odeur caractéristique.

« Identification
« A. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. Teinture mère de Ribes nigrum à examiner.
« Solution témoin. Dissolvez 10 mg de rutine R, 10 mg d'astragaline et 10 mg d'isoquercitroside R dans 20 ml de méthanol R.
« Déposez séparément sur la plaque, en bandes, 10 ml de chaque solution. Développez sur un parcours de 12 cm avec un mélange de 11 volumes d'acide acétique glacial R, de 11 volumes d'acide formique anhydre R, de 27 volumes d'eau et de 100 volumes d'acétate d'éthyle R. Laissez sécher la plaque à l'air. Pulvérisez une solution de diphénylborate d'aminoéthanol R à 10 g/l et de macrogol 400 R à 50 g/l dans le méthanol R. Laissez sécher la plaque à l'air. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente deux bandes de fluorescence orange de R[[!]]f respectivement voisin de 0,35 (rutine) et de 0,65 (isoquercitroside) et une bande de fluorescence jaune-vert de R[[!]]f voisin de 0,70 (astragaline) semblables quant à leur position et leur fluorescence aux bandes du chromatogramme obtenu avec la solution témoin. Il présente également deux bandes de fluorescence jaune de R[[!]]f voisin de 0,25 et de 0,50. Une bande de fluorescence orange de R[[!]]f voisin de 0,55 peut être présente.
« B. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. Teinture mère de Ribes nigrum à examiner.
« Solution témoin. Dissolvez 10 mg d'apiole et 10 ml d'acétate de menthyle R dans l'alcool R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément sur la plaque, en bandes, 40 ml de la solution à examiner et 10 ml de la solution témoin. Développez sur un parcours de 10 cm avec un mélange de 10 volumes d'acétate d'éthyle R et de 90 volumes de cyclohexane R. Laissez séchez la plaque à l'air. Pulvérisez la solution d'aldéhyde anisique R et chauffez à 100-105 oC pendant 10 minutes. Examinez à la lumière du jour. Le chromatogramme obtenu avec la solution témoin présente une bande rose de R[[!]]f voisin de 0,50 (apiole) et une bande bleu-violet de R[[!]]f voisin de 0,70 (acétate de menthyle). Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente 3 à 5 bandes rose violacé de R[[!]]f compris entre 0,05 et 0,25, une bande rose de R[[!]]f voisin de 0,55 et une bande bleu-violet de R

« Essai
« Teneur en éthanol (2.9.10). La teneur en éthanol est comprise entre 50 % V/V et 60 % V/V.
« Résidu sec. Le résidu sec (voir la monographie PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES) est supérieur ou égal à 1,50 %.

« Dosage
« Pesez une prise d'essai m de teinture mère de Ribes nigrum voisine de 1,00 g et complétez à 100,0 ml avec du méthanol R (solution 1). Dans un ballon jaugé, introduisez 5,0 ml de solution 1 et complétez à 10,0 ml avec une solution de chlorure d'aluminium R à 20 g/l dans du méthanol R (solution 2). Dans un ballon jaugé, introduisez 5,0 ml de solution 1 et complétez à 10,0 ml avec du méthanol R (solution 3).
« Mesurez l'absorbance (2.2.25) de la solution 2, après 15 minutes, à 425 nm en utilisant la solution 3 comme liquide de compensation.
« Calculez la teneur en dérivés flavoniques totaux, exprimés en rutine, à l'aide de l'expression :
A x 200
370 x m
en prenant 370 comme valeur de l'absorbance spécifique de la rutine.
« A = absorbance de la solution 2, à 425 nm ;
« m = masse de la prise d'essai, en gramme.

« Réactifs
« Astragaline. C[[!]]2[[!]]1H[[!]]2[[!]]0O[[!]]1[[!]]1 (M[[!]]r 448,4). 3-Glucoside-kaempférol.
« Poudre cristalline, jaune pâle, peu soluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et dans le méthanol.
« F : 175-178 oC.
« a 2[[!]]D0 : - 16,9o (c = 0,45 dans le méthanol).
« La solution dans le méthanol R présente 2 maximums d'absorption (2.2.25) à 266 nm et 360 nm.
« Apiole. C[[!]]1[[!]]2H[[!]]1[[!]]4O[[!]]4 (M[[!]]r 222,2). 4,7-Diméthoxy-5-(2-propényl)-1,3 benzodioxole.
« Cristaux insolubles dans l'eau, solubles dans l'acétone, dans l'alcool, dans le chloroforme et dans l'éther.
« n 2

VALERIANA OFFICINALIS
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
Remplacer la première partie de la monographie correspondant à la drogue végétale par le texte suivant :
« La drogue végétale satisfait aux exigences de la monographie RACINE DE VALERIANE (453). »

Art. 5. - Il est porté additions à la 10e édition de la Pharmacopée française pour les monographies :

« ERYSIMUM
« Sisymbrium officinale
« Définition
« L'érysimum est constitué par les parties aériennes fleuries séchées de Sisymbrium officinale (L.) Scop. (= Erysimum officinale L.). Il contient au minimum 0,3 % de glucosinolates totaux exprimés en sinigrine (C[[!]]1[[!]]0H[[!]]1[[!]]6KNO[[!]]9S[[!]]2 ; M[[!]]r 397,5), calculé par rapport à la drogue desséchée.

« Caractères
« Le fruit velu est une silique d'environ 1 cm à 2 cm de long, beaucoup plus longue que large, cylindroconique, élargie à la base, atténuée en pointe au sommet. Chaque valve est parcourue, d'un bout à l'autre, par 3 nervures peu saillantes.
« Examinée au microscope, la section transversale de la nervure principale de la feuille, montée dans le réactif carmino-vert aluné R, présente une face supérieure plane et une face inférieure à 3 lobes. Les épidermes, supérieur et inférieur, sont cuticularisés, stomatifères et pilifères. Les poils tecteurs sont unicellulaires, droits, à parois épaissies et ponctuées. Le système conducteur comprend 3 faisceaux principaux entourés chacun par un endoderme nettement visible, une zone péricyclique à cellules cellulosiques fortement épaissies et un arc libéro-ligneux peu développé. Le limbe présente un mésophylle hétérogène asymétrique.
« Examinée au microscope, la section transversale de la tige est arrondie. L'épiderme est pilifère. Les poils tecteurs sont unicellulaires, à parois épaissies et finement ponctuées.
« L'érysimum présente les caractères macroscopiques et microscopiques décrits aux identifications A et B.

« Identification
« A. - La tige principale émet des rameaux étalés qui forment, avec elle, un angle très ouvert. Les feuilles, isolées, pétiolées, sont profondément divisées en lobes inégaux, dont le terminal est hasté. Les fleurs, groupées en petites grappes corymboïdes, sont hermaphrodites, actinomorphes. Le calice comprend 4 sépales, de 1 mm à 2 mm de long, de même taille que le pédicelle. Les 4 pétales jaunes sont disposés en croix sur un même verticille. Chacun mesure 2 mm à 4 mm de long. L'androcée regroupe 6 étamines dont 2 disposées en verticille externe et les 4 autres, plus grandes, en verticille interne. Le gynécée est formée de 2 carpelles soudés par leurs bords en un ovaire à placentation pariétale, divisé secondairement en 2 loges par une cloison. Le style, long de 0,5 mm à 1 mm, est simple et terminé par 2 loges stigmatiques. Le fruit peut être présent. Il est droit, court velu, isolé, dressé et étroitement appliqué contre la tige.
« B. - Réduisez l'érysimum en poudre (355). La poudre est vert-jaune. Examinez au microscope, en utilisant de la solution d'hydrate de chloral R. La poudre présente des fragments d'épidermes portant des poils tecteurs, unicellulaires, à parois épaisses et ponctuées.
« C. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. A 1 g d'érysimum pulvérisé, ajoutez 20 ml de méthanol R bouillant. Maintenez, sous agitation à reflux, pendant 30 minutes, laissez refroidir puis filtrez. Evaporez à siccité, reprenez le résidu avec 2 fois 1 ml d'eau, réunissez les solutions (solution S). Utilisez une cartouche échangeuse d'anions préparée comme suit : sur un entonnoir à verre fritté, introduisez 10 g de résine de cellulose échangeuse d'anions. Traitez la résine avec 10 volumes d'acide acétique 2M et rincez avec de l'eau jusqu'à neutralité. Dans une cartouche de 1,2 cm de diamètre et de 8 cm de hauteur, introduisez une quantité de résine correspondant à 2,5 cm de hauteur. Lavez avec 10 ml d'eau avant utilisation. Déposez la solution S sur la cartouche. Rincez avec 10 ml d'eau ; éliminez les eaux de lavage et éluez les glucosinolates avec 7,5 ml d'une solution d'hydrogénocarbonate de sodium 0,1M, ajustée à pH 9 avec de l'hydroxyde de sodium, et poursuivez l'élution avec 5 ml d'eau. Ajoutez aux éluats 1 ml d'acide chlorhydrique 0,1M. Evaporez sous pression réduite, à siccité, sans dépasser 50 oC. Reprenez le résidu avec 10 ml de méthanol R, sous ultrasons, et filtrez.
« Solution témoin. Dissolvez 5 mg de sinigrine dans du méthanol R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément sur la plaque, en bandes, 20 micro l de chaque solution. Développez sur un parcours de 15 cm en utilisant un mélange de 40 volumes de méthanol R et 60 volumes de chlorure de méthylène R. Faites sécher la plaque dans un courant d'air et pulvérisez une solution de thymol R à 10 g/l dans une solution d'acide sulfurique R à 10 % V/V dans l'alcool R. Chauffez la plaque à 100-105 oC. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente plusieurs bandes de couleur rouge orangé dont une de R

« Essai
« Eléments étrangers (2.8.2). L'érysimum satisfait à l'essai des éléments étrangers.
« Perte à la dessiccation (2.2.32). Déterminée à l'étuve à 100-105 oC sur 1,000 g d'érysimum pulvérisé, la perte à la dessiccation n'est pas supérieure à 13,0 %.
« Cendres totales (2.4.16). Le taux des centres totales n'est pas supérieur à 10,0 %.

« Dosage
« Opérez par chromatographie liquide (2.2.29) en utilisant de la sinigrine comme étalon externe.
« Solution d'étalon externe. Dans un ballon jaugé de 25,0 ml, dissolvez 3,0 mg de sinigrine dans 20 ml d'un mélange de 40 volumes d'eau et de 60 volumes de méthanol R et complétez à 25,0 ml avec le même mélange de solvants.
« Solution à examiner. Prélevez 50 g environ d'érysimum pulvérisé (355). Homogénéisez. A 5,0 g d'érysimum pulvérisé, ajoutez 100 ml d'un mélange de 45 volumes d'eau et de 55 volumes de méthanol R bouillant. Maintenez à reflux sous agitation magnétique pendant 15 minutes. Filtrez et reprenez le marc avec, à nouveau, 80 ml d'un mélange de 45 volumes d'eau et de 55 volumes de méthanol R. Procédez comme précédemment. Rincez le marc avec le même mélange de solvants et réunissez les filtrats. Homogénéisez par traitement aux ultrasons, à température ambiante, pendant 5 minutes. Filtrez sous pression réduite et transvasez quantitativement le filtrat dans une fiole jaugée de 200,0 ml. Complétez au trait de jauge avec le même mélange de solvants.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une précolonne d'acier inoxydable d'une longueur de 20 mm et d'un diamètre intérieur de 4 mm, suivie d'une colonne d'acier inoxydable d'une longueur de 0,125 m et d'un diamètre intérieur de 4 mm, toutes deux remplies d'un gel de silice octadécysilylé pour chromatographie R (5 mm) ;
« - comme phase mobile, à un débit de 1 ml par minute, un mélange de 45 volumes d'une solution de phosphate disodique dihydraté R à 1,780 g/l et de 55 volumes d'une solution de bromure de tétraheptylammonium R à 2,451 g/l dans le méthanol R ;
« - une boucle d'injection de 20 ml ;
« - un spectrophotomètre réglé à 230 nm.
« Injectez séparément la solution à examiner et la solution témoin, à un débit de 1 ml par minute.
« Calculez la teneur pour cent en glucosinolates totaux exprimés en sinigrine à l'aide de l'expression :

A[[!]]1 + A[[!]]2 m[[!]]2
x
x 800
A[[!]]3
m[[!]]1
« A[[!]]1 = surface du pic de temps de rétention voisin de celui de la sinigrine dans le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner ;
« A[[!]]2 = surface du pic, de temps de rétention immédiatement supérieur à celui de la sinigrine dans le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner ;
« A[[!]]3 = surface du pic de la sinigrine dans le chromatogramme obtenu avec la solution étalon ;
« m[[!]]1 = masse de la prise d'essai, en grammes ;
« m[[!]][[!]]2 = masse de sinigrine dans la solution d'étalon externe, en grammes.

« Conservation
« A l'abri de la lumière et de l'humidité.

« Réactifs
« (-)Sinigrine monohydratée (C[[!]]1[[!]]0H[[!]]1[[!]]6NO[[!]]9S[[!]]2,H[[!]]2O ; M[[!]]r 415,5). Glucosinolate d'allyle.
« Cristaux blancs, très solubles dans l'eau, dans l'alcool chaud, insolubles dans le chloroforme et dans l'éther.
« a25 : - 17,0o ;
« F : 125 oC à 127 oC.
« Tétraheptylammonium (bromure de) (CH[[!]]3(CH[[!]]2)[[!]]6[[!]]4NBr ; M[[!]]r 490,2).
« Cristaux blancs, transparents ou poudre blanche hygroscopique, insolubles dans l'eau, solubles dans le chloroforme et dans le méthanol.
« F : 89 oC à 91 oC. »

GERANIUM HERBE A ROBERT
Herba geranii robertiani
« Définition
« La partie utilisée du géranium herbe à Robert est constituée par les parties aériennes fleuries, fragmentées, séchées, de Geranium robertianum L. Le géranium herbe à Robert contient au minimum 10,0 % de tanins.

« Caractères
« Le géranium herbe à Robert présente les caractères macroscopiques et microscopiques décrits aux identifications A et B.

« Identification
« A. - Le géranium herbe à Robert présente des fragments de tiges, de feuilles, de fleurs et parfois de fruits. La tige, grêle, est rougeâtre, velue, renflée aux noeuds. La feuille, d'aspect froissé, est palmatiséquée à 3 à 5 lobes pennatifides. Elle comprend un long pétiole velu, souvent rougeâtre, un limbe velu, vert à la face supérieure, vert grisâtre et tomenteux à la face inférieure. La fleur comprend un calice constitué par 5 sépales dressés, resserrés au sommet, mucronés, striés longitudinalement. Les pétales, rose violacé, sont rarement présents. Le style dépasse nettement le calice. Le fruit est constitué par 5 carpelles ridés dont les apex se détachent de l'axe central, de la base au sommet, en se recourbant.
« B. - Réduisez en poudre (355). La poudre est vert brunâtre. Examinez au microscope en utilisant le réactif lactique R. La poudre présente des fragments d'épiderme supérieur de la feuille, constitué par des cellules polyédriques ou lobées, des fragments d'épiderme inférieur comprenant des cellules lobées, des stomates entourés de 4 cellules annexes et des poils ; des vaisseaux de bois à ornementation spiralée ; des macles d'oxalate de calcium libres ou incluses dans les parenchymes. Les poils sont de 3 types : poils tecteurs effilés, unicellulaires, parfois arqués, à parois souvent ponctuées ; poils sécréteurs effilés, à pied unicellulaire et à tête unicellulaire, ovale ; poils sécréteurs, de plus de 100 mm de long, à pied pluricellulaire, unisérié, à parois légèrement épaissies, à tête unicellulaire, glanduleuse-ovoïde, à parois fines.
« C. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. A 2,0 g de géranium herbe à Robert pulvérisée (355), ajoutez 10 ml de méthanol R. Agitez pendant 60 minutes. Filtrez.
« Solution témoin (a). Solution de quercétine R à 0,25 g/l dans le méthanol R.
« Solution témoin (b). Solution de kaempférol R à 0,25 g/l dans le méthanol R.
« Solution témoin (c). 5,0 g d'acide ellagique R sont dissous dans 1,0 ml de diméthylsulfoxide R et la solution est diluée avec 9,0 ml de méthanol R.
« Déposez séparément sur la plaque, en bandes, 10 ml de chacune des solutions. Développez sur un parcours de 10 cm avec un mélange de 8,5 volumes d'acide formique anhydre R, de 16,5 volumes d'acétone R et de 75 volumes de chlorure de méthylène R. Laissez sécher la plaque à l'air. Pulvérisez une solution de diphénylborate d'aminoéthanol R à 10 g/l et de macrogol 400 R à 50 g/l dans du méthanol R. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente, dans sa partie médiane, une bande de fluorescence semblable à celle de la bande principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (c) ; à un R[[!]]f plus élevé, une bande fluorescente orange, semblable à la bande principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (a) ; dans la partie supérieure du chromatogramme, une bande fluorescente jaune-vert semblable à la bande principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin (b).

« Essai
« Eléments étrangers (2.8.2). Le taux des éléments étrangers n'est pas supérieur à 5,0 %.
« Perte à la dessiccation (2.2.32). Déterminée à l'étuve à 100-105 oC sur 1,000 g de géranium herbe à Robert pulvérisée, la perte à la dessiccation n'est pas supérieure à 13,0 %.
« Cendres totales (2.4.16). Le taux des cendres totales n'est pas supérieur à 12,0 %

« Dosage
« Effectuez toutes les opérations d'extraction et de dilution à l'abri de la lumière. Utilisez de l'eau exempte de dioxyde de carbone R pour toutes les opérations.
« Dans une fiole conique, introduisez 0,5 g de géranium herbe à Robert pulvérisée (355) et ajoutez 150,0 ml d'eau. Portez à ébullition au bain-marie pendant 30 minutes. Refroidissez sous un courant d'eau, puis transvasez quantitativement le mélange dans un ballon jaugé et complétez à 250,0 ml avec de l'eau. Laissez décanter, puis filtrez le liquide sur un papier filtre d'un diamètre de 12,0 cm. Eliminez les 50 premiers millilitres du filtrat.
« Polyphénols totaux. Prélevez 5,0 ml du filtrat et complétez à 25,0 ml avec de l'eau. Prélevez 5,0 ml de solution, ajoutez 2,0 ml de solution d'acide phosphotungstique R, mélangez et complétez à 50,0 ml avec la solution de carbonate de sodium R. Mesurez l'absorbance (2.2.25) à 715 nm (A[[!]]1), exactement 3 minutes après la dernière addition de réactif, en utilisant l'eau comme liquide de compensation.
« Polyphénols non adsorbés sur la poudre de peau. A 20,0 ml du filtrat, ajoutez 0,400 g de poudre de peau SCR et agitez fortement pendant 60 minutes. Filtrez. Prélevez 5,0 ml du filtrat et complétez à 25,0 ml avec de l'eau. Prélevez 5,0 ml de cette dernière solution, ajoutez 2,0 ml de solution d'acide phosphotungstique R, mélangez et complétez à 50,0 ml avec la solution de carbonate de sodium R. Mesurez l'absorbance à 715 nm (A[[!]]2), exactement 3 minutes après la dernière addition de réactif, en utilisant l'eau comme liquide de compensation.
« Essai témoin. Dissolvez 50,0 mg de pyrogallol R dans de l'eau et complétez à 100,0 ml avec le même solvant. Prélevez 5,0 ml de solution et complétez à 100,0 ml avec de l'eau. Prélevez 5,0 ml de solution, ajoutez 2,0 ml de solution d'acide phosphotungstique R, mélangez et complétez à 50,0 ml avec la solution de carbonate de sodium R. Mesurez l'absorbance à 715 nm (A[[!]]3), exactement 3 minutes après la dernière addition de réactif et dans les 15 minutes qui suivent la dissolution du pyrogallol, en utilisant l'eau comme liquide de compensation.
« Calculez la teneur pour cent en tanins à l'aide de l'expression :
13,12 x (A[[!]]1 - A[[!]]2)
A[[!]]3 x m
« m = masse de la prise d'essai en grammes.

« Conservation
« A l'abri de la lumière. »

SOLUTION ALCOOLIQUE D'HUILE ESSENTIELLE
DE MENTHE POIVREE A 10 %
Solutum spirituosum aetherolei menthae piperitae
« Définition
« Huile essentielle de menthe poivrée .................... dix millilitres 10
« Alcool .................... QS 100
« La solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée est obtenue par dissolution totale de l'huile essentielle de menthe poivrée dans l'alcool.
« Caractères
« Liquide limpide, incolore, à odeur de menthe et de saveur brûlante.
« Identification
« Première identification : B.
« Seconde identification : A.
« A. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque de verre recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. Solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée à examiner.
« Solution témoin. Dissolvez 10 ml de cinéole R, 10 ml d'acétate de menthyle R, 30 ml de menthone R et 50 mg de menthol R dans du toluène R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément sur la plaque 5 ml de chaque solution. Développez sur un parcours de 15 cm avec un mélange de 5 volumes d'acétate d'éthyle R et de 95 volumes de toluène R. Laissez sécher la plaque à l'air. Pulvérisez du réactif à la vanilline sulfurique R. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une tache rose pâle d'un R[[!]]f voisin de 0,90 dont la coloration s'intensifie au cours du séchage à l'air (menthofuranne). Chauffez la plaque à 100-105 oC pendant 10 minutes. Examinez à la lumière du jour les chromatogrammes dans les 10 minutes qui suivent. Le chromatogramme obtenu avec la solution témoin présente cinq taches principales : une tache bleu foncé correspondant au menthol (R[[!]]f voisin de 0,25), une tache bleu foncé moins intense correspondant au cinéole (R[[!]]f voisin de 0,35), une tache vert clair correspondant à l'isomenthone (R[[!]]f voisin de 0,50), une tache vert clair plus importante correspondant à la menthone (R[[!]]f voisin de 0,65) et une tache bleue correspondant à l'acétate de menthyle (R[[!]]f voisin de 0,75). Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente cinq taches semblables quant à leur position et leur coloration aux taches principales du chromatogramme obtenu avec la solution témoin, ainsi qu'une autre tache rose violacé correspondant au menthofuranne (R[[!]]f voisin de 0,90) et une tache violette proche du front de solvant.
« B. - Examinez les chromatogrammes obtenus dans l'essai "Teneur en éthanol". Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente au moins 6 pics semblables, quant à leur position, aux pics du chromatogramme obtenu avec la solution témoin correspondant au limonène, au cinéole, à la menthone, au menthofuranne, à l'acétate de menthyle et au menthol.
« Essai
« Teneur en éthanol. Opérez par chromatographie en phase gazeuse (2.2.28).
« Solution à examiner. A 5,0 ml de solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée, ajoutez 2,7 g de propanol-1 R.
« Solution témoin (a). A 4,50 g d'éthanol R, ajoutez 2,70 g de 1-propanol R et 1,9 ml d'eau.
« Solution témoin (b). Préparez le mélange suivant en pesant à 20 % près les quantités indiquées ; à 20 g d'alcool, ajoutez 0,1 g de limonène R, 0,2 g de cinéole R, 0,4 g de menthone R, 0,1 g de menthofuranne R, 0,4 g d'acétate de menthyle R, 0,6 g de menthol R, 0,2 g de pulégone R et 0,1 g de carvone R. Mélangez soigneusement par agitation.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une colonne capillaire de silice fondue d'une longueur de 25 m à 60 m et d'un diamètre intérieur voisin de 0,30 mm imprégnée de macrogol 20 000 R (0,5mm) ;
« - comme gaz vecteur, de l'hélium pour chromotographie R ou de l'hydrogène R ;
« - un détecteur à ionisation de flamme ;
« - un injecteur avec diviseur (rapport de fuite de 1/100) ;
en maintenant la température de la colonne à 60 oC pendant 10 minutes puis en l'augmentant de 2 oC par minute jusqu'à 190 oC et en la maintenant à 190 oC ; en maintenant la température de la chambre à injection à 200-230 oC et celle du détecteur à 220-250 oC.
« L'essai n'est valable que si le nombre de plateaux théoriques, calculé à 130 oC sur le pic du linalol d'une solution hexanique contenant 0,5 % m/V de linalol et 0,5 % m/V d'acétate de linalyle, n'est pas inférieur à 30 000 et le facteur de résolution entre les pics de linalol et d'acétate de linalyle, calculé à 130o C sur cette même solution, n'est pas inférieur à 2,0.
« Injectez 1 ml de chacune des solutions. La teneur en éthanol est établie à partir des chromatogrammes obtenus avec la solution témoin (a) et la solution à examiner, en utilisant le propanol-1 comme étalon interne.
« Calculez la teneur pour cent en éthanol (V/V) à l'aide de l'expression :
m[[!]]3 x R[[!]]1
m[[!]]2
100
1
x
x
x
R[[!]]2
m[[!]]1
5
0,789 32
« 0,789 32 = masse volumique de l'éthanol à 20 oC (en g/ml) ;
« R[[!]]2 = rapport des surfaces (éthanol/1-propanol) pour la solution témoin (a) ;
« R[[!]]1 = rapport des surfaces (éthanol/1-propanol) pour la solution à examiner ;
« m[[!]]3 = masse d'éthanol en g contenue dans la solution témoin (a) ;
« m[[!]]2 = masse de 1-propanol en g contenue dans la solution témoin (a) ;
« m[[!]]1 = masse de 1-propanol en g contenue dans la solution à examiner.
« La solution à examiner contient de 83,0 % V/V à 90,0 % V/V d'éthanol.
« Méthanol et 2-Propanol. Opérez par chromatographie en phase gazeuse (2.2.28) en utilisant le 1-propanol comme étalon interne.
« Solution mère d'étalon. A 0,5 ml de méthanol R et 0,5 ml de 2-propanol R, ajoutez 99 ml d'éthanol R1.
« Solution d'étalon interne. A 0,5 ml de 1-propanol R, ajoutez 99,5 ml d'éthanol R1.
« Solution à examiner. A 10,0 ml de solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée, ajoutez 1,0 ml de solution d'étalon interne.
« Solution témoin. A 10,0 ml de solution mère d'étalon et 10,0 ml de solution d'étalon interne, ajoutez 80 ml d'éthanol R1.
« La chromatographie peut être réalisée en utilisant :
« - une colonne capillaire de silice fondue d'une longueur de 30 m et d'un diamètre intérieur voisin de 0,30 mm, avec une phase stationnaire à 6 % de polycyanopropylphénylsiloxane et 94 % de polydiméthylsiloxane ;
« - comme gaz vecteur, à un débit de 1,7 ml/min, de l'hélium pour chromatographie R ou de l'hydrogène R ;
« - un détecteur à ionisation de flamme ;
« - un injecteur avec diviseur (rapport de fuite 1/10),
en maintenant la température à 40 oC pendant 10 minutes, puis en l'augmentant de 10 oC par minute jusqu'à 240 oC et en la maintenant à 240 oC ; en maintenant la température de la chambre d'injection à environ 250 oC et celle du détecteur à environ 250 oC.
« Injectez 1 ml de la solution à examiner et de la solution témoin. Les teneurs en méthanol et en 2-propanol sont établies à partir des chromatogrammes obtenus avec la solution à examiner et la solution témoin en utilisant le 1-propanol comme étalon interne.
« Calculez la teneur pour cent en méthanol à l'aide de l'expression :
V[[!]]2 x R[[!]]1 x 100
R[[!]]2 x V[[!]]1 x 10
« V[[!]]1 = volume de solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée contenu dans la solution à examiner ;
« V[[!]]2 = volume de méthanol contenu dans la solution témoin ;
« R[[!]]2 = rapport des surfaces (méthanol/1-propanol) pour la solution témoin ;
« R[[!]]1 = rapport des surfaces (méthanol/1-propanol) pour la solution à examiner.
« La teneur en méthanol de la solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée n'est pas supérieure à 0,05 %.
« Calculez la teneur pour cent en 2-propanol à l'aide de l'expression :
V[[!]]2 x R[[!]]1 x 100
R[[!]]2 x V[[!]]1 x 10
« V[[!]]1 = volume de solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée contenu dans la solution à examiner ;
« V[[!]]2 = volume de 2-propanol contenu dans la solution témoin ;
« R[[!]]2 = rapport des surfaces (2-propanol/1-propanol) pour la solution témoin ;
« R[[!]]1 = rapport des surfaces (2-propanol/1-propanol) pour la solution à examiner.
« La teneur en 2-propanol de la solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée n'est pas supérieure à 0,05 %.
« Profil chromatographique. Opérez par chromatographie en phase gazeuse dans les conditions décrites dans l'essai "Teneur en éthanol" ».
« La résolution calculée entre le pic correspondant au cinéole et celui correspondant au limonène n'est pas inférieure à 1,5.
« Injectez environ 0,1 ml de la solution témoin (b). Identifiez les constituants qui ont élué selon l'ordre de classement des substances dans la formule de la solution témoin. Notez les temps de rétention de ces substances.
« Injectez environ 0,1 ml de la solution à examiner. A l'aide des temps de rétention déterminés avec le chromatogramme obtenu avec la solution témoin (b), localisez sur le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner les composants de la solution témoin.
« Déterminez pour le limonène et le cinéole, la pulégone et la carvone à l'aide du chromatogramme obtenu avec la solution à examiner, le pourcentage de surface du pic considéré par rapport à la surface de l'ensemble des pics.
cinéole pour cent
« Le rapport
est supérieur à 2.
limonène pour cent
« Le pourcentage correspondant à la pulégone ou à la carvone est inférieur à 0,5 %.
« Huile essentielle. Introduisez 25,0 ml de solution alcoolique d'huile essentielle de menthe poivrée dans une fiole à aldéhyde. Ajoutez 5,0 ml de xylène R. Remplissez à moitié la fiole avec un mélange de 90 ml de solution saturée de chlorure de sodium R, additionnée de 1 ml d'acide chlorhydrique R. Agitez fortement. Ajoutez de la solution saline de façon à faire monter la phase supérieure organique au niveau des graduations du col du flacon. Laissez reposer au moins 2 heures et jusqu'à volume constant. Soit n le volume de la phase organique exprimé en millilitres.
« Calculez la teneur pour cent en huile essentielle à l'aide de l'expression :
100
(n - 5) x
25
« La solution à examiner contient de 9,0 % V/V à 12,0 % V/V d'huile essentielle de menthe poivrée. »

JUGLANS REGIA
POUR PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
« Définition
« La drogue Juglans regia est constituée par le mélange à parties égales de la feuille fraîche et du péricarpe du fruit vert frais de Juglans regia L.

« Caractères
« La feuille et le péricarpe présentent une odeur aromatique surtout après froissement. La drogue présente les caractères macroscopiques décrits en identification.

« Identification
« La feuille de Juglans regia L. est pétiolée, imparipennée. Les folioles, au nombre de 5 à 9, sont opposées, elliptiques, lancéolées et mesurent jusqu'à 12 cm de long sur 6 cm de large. Les bords sont entiers, légèrement sinués. La feuille est verte, coriace, glabre, plus foncée à la face supérieure ; le pétiole est brun. Les nervures sont pennées, des touffes de poils sont nettement apparentes à la face inférieure de la feuille. Le fruit est une drupe ovoïde de 3 cm à 4 cm de long. Le péricarpe coriace, charnu, vert clair, le « brou », entoure l'endocarpe ligneux.

« SOUCHE
« Définition
« La teinture mère de Juglans regia est préparée à la teneur en éthanol de 65 % V/V, à partir du mélange à parties égales de la feuille fraîche et du péricarpe du fruit vert frais de Juglans regia L., selon la technique générale de préparation des teintures mères (voir la monographie PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES). Elle contient au minimum 0,004 % et au maximum 0,015 % de dérivés quinoniques totaux, exprimés en juglone (C

« Caractères
« Liquide brun foncé, d'odeur aromatique et de saveur astringente.

« Identification
« A. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. Teinture mère de Juglans regia à examiner.
« Solution témoin. Dissolvez 10 mg d'hypéroside R et 10 mg de quercitroside R dans de l'alcool R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément sur une plaque, en bandes, 20 ml de la solution à examiner et 10 ml de la solution témoin. Développez sur un parcours de 10 cm avec un mélange de 10 volumes d'acide formique anhydre R, de 10 volumes d'eau et de 80 volumes d'acétate d'éthyle R. Laissez sécher la plaque à l'air. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente deux bandes de fluorescence brune à un R[[!]]f voisin de 0,50 (hypéroside) et 0,70 (quercitroside) semblables quant à leur position et leur fluorescence aux bandes du chromatogramme obtenu avec la solution témoin. Il présente également une succession de bandes de fluorescence brune de R[[!]]f compris entre 0,60 et 0,90. Pulvérisez le réactif au diphénylborate d'aminoéthanol R et une solution de macrogol 400 R à 50 g/l dans du méthanol R. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente deux bandes de fluorescence orange vif à un R[[!]]f voisin de 0,50 (hyréposide) et 0,70 (quercitroside) semblables quant à leur position et leur fluorescence aux bandes du chromatogramme obtenu avec la solution témoin. Il présente également une succession de bandes de fluorescence orange de R[[!]]f compris entre 0,60 et 0,80 et une bande de fluorescence verte de R[[!]]f voisin de 0,85.
« B. - Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant une plaque recouverte d'un gel de silice approprié.
« Solution à examiner. A 10 ml de teinture mère de Juglans regia, ajoutez 10 ml d'acide chlorhydrique dilué R et 2,5 ml de la solution de chlorure ferrique R1. Chauffez au bain-marie à reflux pendant 30 minutes. Laissez refroidir. Extrayez avec 2 fois 20 ml de pentane R. Filtrez les phases organiques puis évaporez sous pression réduite à 40 oC. Reprenez le résidu avec 1 ml d'alcool R.
« Solution témoin. Dissolvez 10 mg de juglone dans du méthanol R et complétez à 10 ml avec le même solvant.
« Déposez séparément sur la plaque, en bandes, 20 ml de la solution à examiner et 10 ml de la solution témoin. Développez sur un parcours de 10 cm avec un mélange de 1 volume d'acide formique anhydre R, de 25 volumes d'acétate d'éthyle R et de 75 volumes d'éther de pétrole R1. Laissez sécher la plaque à l'air. Pulvérisez la solution diluée d'hydroxyde de sodium R. Examinez à la lumière du jour. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une bande violette de R[[!]]f voisin de 0,70 semblable quant à sa position et sa coloration à la bande du chromatogramme obtenu avec la solution témoin.

« Essai
« Teneur en éthanol (2.9.10). La teneur en éthanol est comprise entre 60 % V/V et 70 %V/V.
« Résidu sec. Le résidu sec (voir la monographie PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES) est supérieur ou égal à 2,00 %.

« Dosage
« A 5,000 g de teinture mère de Juglans regia, ajoutez 10 ml d'acide chlorhydrique dilué R et 2,5 ml de la solution de chlorure ferrique R 1. Chauffez au bain-marie à reflux, pendant 30 minutes. Laissez refroidir à température ambiante. Transvasez la solution dans une ampoule à décantation et agitez avec 2 fois 20 ml de pentane R. Filtrez les solutions organiques réunies sur un filtre hydrofuge approprié. Evaporez le filtrat sous pression réduite à basse température. Dissolvez le résidu dans 20,0 ml d'éthanol R.
« Mesurez l'absorbance (2.2.25) de la solution à 422 nm en utilisant l'éthanol R comme liquide de compensation.
« Calculez la teneur pour cent en dérivés quinoniques totaux, exprimés en juglone, à l'aide de l'expression :
A x 20
214 x m
en prenant 214 comme valeur de l'absorbance spécifique de la juglone.
« A = absorbance de la solution à 422 nm ;
« m = masse de la prise d'essai, en grammes.

« Réactif
« Juglone. C[[!]]1[[!]]0H[[!]]6O[[!]]3 (M[[!]]r174, 15). 5-Hydroxy-1,4-naphtalènedione. 5-Hydroxy-1,4-naphtoquinone.
« Aiguilles jaunes, solubles dans l'alcool et dans l'éther, très solubles dans le chloroforme, solubles dans les solutions alcalines en donnant une solution rouge violacé. »

Art. 6. - Il est porté modifications à la 10e édition de la Pharmacopée française pour le chapitre IV.4. Dénominations communes et scientifiques de médicaments - ADDENDUM.
Insérer dans la rubrique « 1. - Additions » :

« Bamaquimast
« Méthylcarbamate de 3-(3-oxo-4-propyl-3,4-dihydroquinoxalin-2-yl)propyle.

« Cérivastatine
« Acide (6E)-(3R,5S)-7-4-(4-fluorophényl)-5-(méthoxyméthyl)-2,6-bis (1-méthyléthyl)-3-pyridyl-3,5-dihydroxyhept-6-énoïque.

« Dactinomycine
« Actinomycine D.

« Dexéfaroxan
« (+)-2-(2 R)-2-Ethyl-2,3-dihydrobenzofuran-2-yl-4,5-dihydro1H-imidazole.

« Dexkétoprofène
« Acide (+)-(S)-2-(3-benzoylphényl)propanoïque.

« Faralimomab
« Immunoglobuline G1 (chaîne gl de l'anticorps monoclonal de souris (64G12) dirigé contre le récepteur humain des interférons de type I), dimère du disulfure avec la chaîne légère de l'anticorps monoclonal de souris 64G12.

« Gacyclidine
« 1-(1RS,2SR)-2-Méthyl-1-(thiophén-2-yl)cyclohexylpipéridine.

« Montélukast
« Acide 2-1-(R)-1-3-(E)-2-(7-chloroquinoléin-2-yl)éthénylphényl-3-2-(1-hydroxy-1-méthyléthyl)phénylpropylsulfanyl méthylcyclopropylacétique.

« Polycarbophile
« Résine synthétique, à liaisons transversales lâches, hydrophile, du type polycarboxylique.

« Sorétolide
« 2,6-Diméthyl-N-(5-méthylisoxazol-3-yl)benzamide.

« Tacrolimus
« (-)-(9E)-(3S,4R,5S,8R,12S,14S,15R,16S,18R,19R,26aS)-5,19- Dihydroxy-3-(E)-2-(1R,3R,4R)-4-hydroxy-3-méthoxycyclohexyl -1-méthyléthényl-14,16-diméthoxy-4,10,12,18-tétraméthyl-8-(prop-2-ényl)-5,6,8,11,12,13,14,15,16,17,18,19,24,25,26, 26a-hexadécahydro-15,19-époxy-3H-pyrido2,1-c1,4oxazacyclotricosène-1,7,20,21(4H,23H)-tétrone.

« Toltérodine
« (+)-(R)-2-3-Bis(1-méthyléthyl)amino-1-phénylpropyl-4- méthylphénol.

« Valaciclovir
« (S)-2-Amino-3-méthylbutanoate de 2-(2-amino-6-oxo-1,6-dihydro-9H-purin-9-yl)méthoxyéthyle. »

Art. 7. - Les tableaux de posologie (IV.5) de la Pharmacopée française (10e édition) sont modifiés comme suit :

POSOLOGIE CHEZ L'ADULTE (IV.5.5)
Supprimer :
« Biscoumacétate d'éthyle ;
« Glafénine ;
« Glafénine (chlorhydrate de) ;
« Hétacilline ;
« Niridazole ;
« Thiéthylpérazine (Dimaléate de). »
Remplacer la posologie du TRIAZOLAM par :


Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 215 du 17/09/1998 page 14174 à 14185


POSOLOGIE CHEZ L'ENFANT (IV.5.6)
Supprimer :
« Hétacilline. »

Art. 8. - Il est porté suppression à la Pharmacopée française (10e édition) pour les monographies et méthodes suivantes :
« Autovaccin ;
Absinthe ;
Achillée millefeuille ;
Alcool ;
Aminopromazine (fumarate d') ;
Centaurée (petite) ;
Chiendent ;
Chlorphentermine (chlorhydrate de) ;
Cigarettes médicinales ;
Comprimés inertes pour usage homéopathique ;
Coriandre ;
Diéthazine (chlorhydrate de) ;
Dimétridazole (mésilate de) pour usage vétérinaire ;
Estradiol ;
Ethanol ;
Ethyle (biscoumacétate d') ;
Eucalyptus ;
Fenugrec ;
Glafénine ;
Globules inertes pour usage homéopathique ;
Granules inertes pour usage homéopathique ;
Hétacilline ;
Hexétidine ;
Huile de maïs ;
Huile essentielle de lavande ;
Ispaghul (graine d') ;
Ispaghul (tégument de la graine d') ;
Matériaux à base de poly(chlorure de vinyle) non plastifié pour conditionnement de formes sèches pour administration par voie orale ;
Matériaux à base de poly(chlorure de vinyle) non plastifié pour conditionnement des solutions aqueuses non injectables ;
Matériaux en matières plastiques ou en élastomères à usage pharmaceutique et médico-chirurgical ;
Nécessaires pour perfusion ;
Niridazole ;
Pastilles ;
Pâtes officinales ;
Phénothiazine ;
Pierre ponce granulée ;
Pipamazine ;
Potassium (antimoniotartrate de) ;
Potions ;
Pyricarbate ;
Récipients en matériau à base de poly(chlorure de vinyle) plastifié destinés au conditionnement des solutions injectables aqueuses pour perfusion ;
Récipients en matière plastique destinés au conditionnement des collyres aqueux ;
Sable lavé ;
Sauge ;
Sinapismes ;
Sodium (aurothiopropanolsulfonate de) ;
Solution concentrée de lactate de sodium ;
Souci ;
Tablettes ;
Thiéthylpérazine (dimaléate de) ;
Valproïque (acide).
V.2.1.8. - Contrôle de la contamination microbienne dans des produits non obligatoirement stériles. - Précision complémentaire de l'autorité française de pharmacopée ;
V.3.5.6.A. - Microdosage de l'eau par coulométrie ;
VIII.10.A. - Contrôle de la contamination microbienne dans des produits non obligatoirement stériles, neutralisants de l'activité antimicrobienne recommandés. »

Art. 9. - Le présent arrêté entrera en application le 1er janvier 1999.

Art. 10. - Le directeur général de l'Agence du médicament est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 30 juillet 1998.


Bernard Kouchner