Actuellement il semble que la qualité des relations entre chacun des
"centres nerveux" européens avec les Etats Unis soit
très convenable, mais que ce ne soit pas le cas pour les liaisons entre
ces centres eux-mêmes : le 22 à Asnières est de retour au
niveau européen : pour passer de Paris à Bruxelles le chemin le
plus court passe toujours par New York (ou plus exactement par
Pennsauken dans le New Jersey un des 4 NAP (Network Access Point)
américain ou GIX géré par Sprint);
Rigo Wenning de l'université de Sarrebruck a encore fait le test début août 1999 pour accéder au site du Monde: 2 minutes ont été nécessaires et le "traceroute" a permis de confirmer que sur les 22 routeurs (!!) de transit 12 se situaient aux USA : son explication "les informaticiens européens ne regardent que vers l'ouest car c'est là que se trouve les "contenus" et s'ignorent superbement entre eux, ce qui a conduit à négliger les interconnections au sein de l'Europe" |
De plus les
accords d'échange entre pairs (peering) qui existent sur les NAP
américains permettent une gratuité du transit vers les autres
pays d'Europe alors qu'avec l'Ebone européen ils doivent acquitter des
droits pour celui-ci ! Pour la petite histoire notons qu'il n'y a pas non plus
d'accord de peering entre les 2 GIX parisiens pourtant tous deux
opérés par France Télécom...
voir page 110
Voir l'article de Red Herring "all roads lead to the states"
www.redherring.com/mag/issue63/news-telecom.html
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v
une préoccupation de solidarité :
l'Europe doit veiller à ce que les régions
périphériques ne voient pas leur
"périphéricité" accrue par l'Internet, comme
risque d'y conduire les simples lois du marché, mais bien au contraire
leur permettre de gommer les distances.
le FEDER pourrait sans doute être mobilisé sur certains
projets
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