- la protection raisonnée du vignoble ;

- la microbiologie et l'hygiène ;

- la technologie vinicole ;

- la mécanisation au vignoble et à la cave.

- l'étude des techniques de maîtrise de la production ;

- les essais de vinification adaptée aux cépages autochtones ;

- la mise au point de schéma optimisé d'élaboration du Floc de Gascogne.

LES MOYENS

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Un réseau national

Matériels : Des centres d'expérimentations - Des laboratoires d'évaluation sensorielle - Des laboratoires d'analyses physico-chimiques et de microbiologie - Un centre documentaire et une photothèque.

Humains : 70 ingénieurs, oenologues et techniciens - des stagiaires et étudiants en thèses.

A l'échelle régionale : - Une équipe de 2 ingénieurs, 2 techniciens ;

- Un partenariat étroit avec le "GIS Viticulture et Oenologie Midi-Pyrénées" ;

- Un hall technique d'expérimentations (mini cuverie, chambre froide...) ;

- Un laboratoire performant (analyses physico-chimiques) ;

- Un centre d'évaluation sensorielle.

LES RÉALISATIONS AU NIVEAU RÉGIONAL :

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- Conduite de plus de 100 vinifications expérimentales des cépages régionaux sur des thèmes variés (extraction des polyphénols, maîtrise de l'acidité, augmentation de typicité) ;

- Développement d'une méthode d'analyse nouvelle, et d'un appareil de laboratoire destiné à la prévision des risques de dépôts de tartre en bouteilles (60 appareils vendus en France, Italie, Espagne, Portugal).

EXEMPLE D'INTERVENTION RÉUSSIE AUPRÈS DES PME :

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"Stabilité du vin vis-à-vis des dépôts tartriques"

En 1985, les froids hivernaux ont provoqué l'apparition de cristaux de tartre (bitartrate de potassium), dans les vins en bouteilles. Ces dépôts, d'origine purement physique et naturelle, sont interprétés par le consommateur comme révélateurs de toutes pratiques frauduleuses imaginables (ajout de sucre, de produits stabilisants....).

Techniquement, les oenologues et vignerons effectuent un traitement par le froid pour provoquer, en cuve, ces phénomènes de cristallisation. Mais, pratiquement, ils ne disposaient d'aucun moyen fiable et rapide de contrôle. Un simple test au frigo était effectué. Il donnait une réponse aléatoire et souvent beaucoup trop tardive par rapport à l'expédition d'échantillons.

En 1986, l'Institut Technique du Vin, Station Régionale Midi-Pyrénées a démarré une thèse avec l'équipe du Professeur Laguérie (ENSIGC) sur l'étude fondamentale de la cristallisation dans les vins. Ce travail a débouché sur la mise au point d'une méthode qui permet de caractériser l'état de stabilité du vin : la mesure de la température de saturation.

Dès lors, l'ITV propose une automatisation de cette mesure. Un prototype d'appareil est construit en 1990 par la Société Bayelec-Automation. Par de nombreuses expérimentations en caves vinicoles, l'ITV a obtenu des références fiables pour définir précisément la stabilité du vin vis à vis des dépôts tartriques.

Aujourd'hui, plus de 60 appareils fonctionnent en France, Italie, Espagne, Portugal et de nouvelles perspectives sont ouvertes à l'export.