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Société générale : les non-dits d’un scandale d’État

Chronique d’un désastre financier / lundi 28 janvier 2008 par Jean Montaldo
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La version officielle du PDG de la banque sur son trader isolé et incontrôlé, qui lui aurait fait perdre 4,9 milliards d’euros, ne résiste pas à l’analyse des faits, estime Jean Montaldo, auteur du « Marché aux voleurs » (Albin Michel, 2003). Selon lui, elle masque une crise plus grave et des responsabilités plus larges. D’abord, les risques financiers ont bien failli faire sauter la banque, lundi 21 janvier. Ensuite, la Banque de France et les autorités de marché en savaient forcément plus long qu’on ne le croit. Accrochez vos ceintures !

L’affaire de la Société générale explose comme un volcan dont les courants de laves menacent de ravager nos économies. Le monde de la Finance est atterré, celui de la politique bouche bée et la presse enflammée.

Cependant, nul n’a vraiment pris la mesure du cataclysme financier qui vient de survenir, amplifié par les déclarations invraisemblables de Daniel Bouton, le PDG de l’établissement « victime »… sauvé in extremis de la banqueroute par ceux là même qui ont pour mission d’empêcher les gymnastiques frauduleuses.

Monde pitoyable de la Finance… où les autorités de contrôles — une nouvelle fois ! — montrent leur incapacité à appliquer aux plus puissants intervenants les règles strictes qu’elles imposent au commun des mortels. À commencer par la Banque de France qui , 5 jours durant — du 19 au 23 janvier 2008 (au matin) —, a poussé le culot jusqu’à cacher au Président de la République Nicolas Sarkozy et au Premier ministre François Fillon les risques encourus par l’une des plus grandes banques françaises, avec en toile de fond des dommages immenses pour la bourse française et ses homologues européennes.

Histoire incroyable… qui, telle que présentée dans un flou artistique impressionniste par l’état-major de la Société générale, ne résiste pas à l’analyse.

La version fantastique du Pdg

La version des évènements donnée au public, en fin de matinée du 24 janvier, par le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, ne paraît pas coller à la réalité, du moins celle qui ressort de mes connaissances et recherches actives : « Les transactions sur lesquelles la fraude a porté étaient banales - une position à la hausse des marchés actions - mais dissimulées par des techniques extrêmement sophistiquées et variées », écrit-il à ses actionnaires et clients, le 24 janvier. Non sans ajouter une information qui fait tilt : « J’ai bien évidemment informé M. le Gouverneur de la Banque de France et M. le Secrétaire Général de l’Autorité des Marchés Financiers [AMF] dès que j’ai eu connaissance de la situation, le dimanche 20 janvier. La perte subie est très importante. Toutes les mesures ont été prises sur le champ pour la circonscrire. Les failles des procédures de contrôles ont été identifiées et corrigées pour éviter tout nouveau risque de nature comparable. »

Explications un tantinet courtes et pour le moins fantastiques, voire inquiétantes. Car on y omet de faire état des dispositifs de contrôles stricts mis en place - au-dessus de l’ensemble des établissements financiers - pour empêcher qu’un ou plusieurs aigrefins (ou mauvais génies) puissent polluer les écritures des grandes industries financières.

Appartenant à la galaxie des départements spécialisés de la Banque de France, ces instruments complètent ceux des banques intervenantes… avec pour mission de les surveiller, de jour comme de nuit. Et de repérer, par des observations permanentes et croisées, tout manquement aux règles de prudence et de bonne gestion, a fortiori lorsqu’il s’agit d’opérations portant sur des montants faramineux. Ainsi, si des « failles » ont affecté les « procédures de contrôle » de la Société générale, comment expliquer que les moyens de contrôle (réputés inviolables) de la Banque de France n’aient pas fonctionné ?

Arrêtons les non-dits… et venons-en à ce qui fâche : au-delà de la Société générale, tout un réseau ramifié est en cause. Puisque le ministre des Finances, Mme Christine Lagarde, doit donner, « sous huit jours » au Premier ministre, « toutes les indications sur la manière dont les choses se sont passées, de manière à ce qu’on puisse, le cas échéant, proposer des solutions », voici celles que je lui soumets… pour l’y aider.

Pourquoi et quand la Générale a failli sauter

Remontant dans le temps, j’observe, en premier lieu, que par la grâce de la Banque de France et de l’AMF, le pire aura été évité… avec une perte « limitée » à 4,9 milliards d’euros (ou 7,2 milliards de $ US).

Ce trou béant dans la caisse de la Générale a été causé par des engagements démentiels et présumés « frauduleux » que j’évaluais le jour même de la révélation du scandale (le 24 janvier), à au moins 50 milliards d’euros. Somme astronomique, supérieure de 20 milliards d’euros aux fonds propres de la banque !

Apprendre, de surcroît, que ces engagements sont intervenus sur les marchés hautement spéculatifs des « futures » laisse pantois. Comment peut-il se faire qu’une banque de cette dimension puisse permettre qu’un golden boy novice (Jérôme Kerviel, 31 ans… et toutes ses dents) la gave, sans qu’elle ne s’en aperçoive, d’« options à terme », de bouts de papiers empoisonnés revenant à spéculer comme un laquais sur les actions de grandes entreprises cotées et (ou) sur les indices, tel celui du CAC 40 ?

Enregistrées, les pertes de 4,9 milliards d’euros sont là, bien réelles… dont aucun des protagonistes ne peut se laver les mains. Mais on omet de dire que, sans le bon vouloir des autorités de contrôles de la bourse et des institutions financières, au matin du lundi 21 janvier, avant l’ouverture des marchés, la Générale n’aurait pu échapper à une chute aux enfers, avec des dégâts considérables.

Dans le plus grand secret, lors de réunions tenues pendant le week-end des 19 et 20 janvier 2008, la Banque de France et de l’AMF lui ont donné leur aval pour que soit cachée aux investisseurs l’étendue de ses prises de risques engagées par le « trader » Jérôme Kerviel.

En effet, le matin du lundi 21 janvier, après plusieurs fortes baisses partout dans le monde (à New York le vendredi, puis sur toutes les places asiatiques), la journée boursière s’annonçait avec un avis de tempête. Dans de telles circonstances, annoncer à l’improviste la situation réelle et désastreuse des engagements de la Société Générale — découverte officiellement durant le week-end —, aurait immanquablement provoqué, à Paris et dans toute l’Europe, un vent de panique effroyable.

Dans un tel contexte — où les rapaces ne s’encombrent pas de bonnes manières —, la plupart des intervenants, à commencer par les autres établissements bancaires, auraient évité de se positionner à l’achat sur des marchés en pleine ébullition. Du moins avant que ne soit apuré le carnet d’ordre de vente, gonflé à hélium, de la Générale.

Nombre de prédateurs n’auraient pas manqué de se positionner à la vente (sèche ou à découvert, puisque le marché le permet !), pour accompagner le mouvement de baisse, tenter de « se refaire » à bon compte dans l’œil du cyclone boursier, autant dire se remplir les poches à bon compte… dans un « Cycle de Bethe », comme disent les astronomes pour désigner les réactions nucléaires dans les étoiles.

Prise au piège, la grande banque aurait eu toutes les peines du monde à se délester de sa cargaison pourrie, face à des salles de marché excitée par l’odeur du sang de la Générale et de sa tirelire bourrée à craquer de centaines de milliers de titres spéculatifs et à fort effet de levier : ceux sur lesquels le jeune Jérôme Kerviel — dont peu de gens connaissent, pour l’heure, sa version des faits — intervenait tout seul, nous assure-t-on, sachant qu’il pouvait multiplier ses gains ou ses pertes à la vitesse d’une météorite.

À n’en pas douter, si, conformément au règlement qui régit les institutions financières, la Société générale s’était vue imposer par ses pairs d’informer sur le champ les investisseurs des risques suspendus au-dessus de sa caisse, ce noir scénario lui aurait fait connaître l’abîme, une bonne part de ses 30 milliards d’euros de fonds propres étant menacée de partir en fumée. Je rappelle que ce lundi 21 janvier, la bourse de Paris baissait de quelque 6%, à l’unisson avec ses homologues européennes. Et que les mêmes secousses telluriques se répétaient le mercredi 23… tandis que la Générale continuait de vendre à tour de bras, en catimini et à perte, les options d’achat accumulés par son golden boy suspendu.

Tel est le désastre qui serait intervenu si, au long des trois journées fatidiques (des 21 au 23 janvier) — et en plus de la crise des « subprime », à l’origine de la dégringolade des actions sur toutes les places du monde —,était venu s’ajouter l’annonce des difficultés dantesques de la troisième banque française, au demeurant connue comme la première intervenante sur les marchés mondiaux des « produits dérivés » (les fameuses options acquises par son « trader » "isolé").

Tel est le massacre à la tronçonneuse auquel la Société générale a échappé… grâce à la Banque de France… qui aurait dû tout empêcher.

La Banque de France devait tout savoir

Nous passons là au second volet de l’affaire, avec de nouveaux non-dits. Et non des moindres. Car les autorités de contrôle ont des missions et des outils, qui auraient pu leur permettre d’intervenir à temps.

Je n’invente rien. Les documents officiels l’attestent. Leur lecture est instructive. Tout d’abord, l’Autorité des marchés financiers (AMF) se doit de « veiller… à la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu : à appel public à l’épargne ; à l’information des investisseurs ; au bon fonctionnement des marchés d’instruments financiers ». De son côté, la Banque de France, elle, a pour « mission principalement de veiller à la sécurité des dépôts du public et plus généralement à celle des banques ».

Ses statuts le précisent : « Dans le cadre des missions du Système européen de banques centrales (…) la Banque de France veille à la sécurité des systèmes de compensation, de règlement et de livraison des instruments financiers. » En outre, « pour que cette sécurité soit assurée, il est essentiel que le système bancaire et financier français soit géré de manière rentable et prudente (sic) ».

À dessein, des dispositifs ont été mis en place… dont — par une extraordinaire étrangeté — on évite aujourd’hui de parler.

Pour enregistrer, comptabiliser, vérifier et superviser leurs règlements sans délai, il existe bel et bien, au-dessus des banques, deux yeux de lynx, redoutés de tous : « Euroclear SA/NV » et son rejeton « Clearnet », tous deux dans l’orbite de la Banque de France. Il n’est d’ailleurs qu’à se référer aux indications de cette vénérable institution pour savoir qui est qui dans la longue chaîne des transactions boursières et de leur supervision par le système « Euroclear-Clearnet » .

Voulu par les autorités des marchés européens, « la constitution du groupe Euroclear a pour objectif de mettre en place une plateforme de règlement-livraison unique pour l’ensemble des dépositaires centraux du groupe ». Euroclear Group est doté de 6 filiales, « dépositaires centraux de titres négociés » par les banques : Euroclear Bank ; Euroclear Belgique ; Crest Co, Grande Bretagne ; Euroclear France ; Euroclear Nederlands ; LCH. Clearnet Group.

En d’autres termes, cet organisme ramifié supervise les règlements des divers titres achetés ou vendus par les établissements financiers. Et s’assure de leur livraison immédiate. Pour parfaire son « intégration » et « rationaliser » ses infrastructures techniques de règlement, la maison-mère « Euroclear » a mis en place (en mai 2006 pour le marché français, en août suivant pour le Britannique) « un moteur unique de règlement-livraison (Single Settlement Engine) pour l’ensemble des entités du groupe. »

L’œil de lynx Clearnet supervise toutes les transactions

Dès lors, les frontières d’intervention de scs entités territoriales étant fixées, la filiale française « LCH. Clearnet SA » — supervise toute transaction effectuée depuis Paris et qui passe obligatoirement par elle.

Vous avez bien lu : tout passe par elle.

Soyons même encore plus précis. Pour l’officielle AFTI (Association Française des Professionnels des Titres) « Clearnet SA » est l’une des premières chambres de compensation en euros et une « infrastructure post-marché » qui « joue un rôle attractif déterminant pour la domiciliation des banques d’investissement et de marchés, et des gestions d’actifs ». Dans tous les cas de figure ! Son rôle ? Malgré son caractère technique, le texte suivant, estampillé « Banque de France », est on ne peut plus explicite :

« LCH. Clearnet SA joue le rôle de contrepartie centrale pour les instruments financiers qu’elle admet à ses opérations (actions cotées sur les marchés Euronext, instruments dérivés et options, titres d’État français et allemands négociés de gré à gré via certains courtiers…) ».

Ainsi, imposé aux banques comme leur intermédiaire obligatoire, Clearnet se porte acquéreur ou vendeur des titres qu’elles ont achetés ou vendus. Pour bien fixer les responsabilités, il est stipulé expressément : « Une fois l’opération prise en compte par la chambre de compensation, Clearnet SA devient la contrepartie unique du vendeur et de l’acheteur », jouant ainsi le double rôle d’intermédiaire et de surveillant de la bonne exécution des transactions. À charge pour elle de fournir sa « garantie » qui « inclut le paiement, mais aussi la livraison des titres [à la banque acheteuse] au cas où le vendeur serait défaillant. »

Mieux encore — et c’est là que dans l’affaire Société générale tout se corse —, la Banque de France nous le certifie dans ses propres écritures :

« En tant que contrepartie centrale, LCH. Clearnet SA contribue à réduire les risques de crédit et de liquidité associés à la transaction et à la livraison des instruments qu’elle prend en charge. »

Clearnet n’y voit plus net…

Dès lors, comment expliquer qu’un obscur golden boy de la Société générale ait pu travestir les écritures de son employeur, en mettant, face à des achats réels (forcément payés), des ordres de ventes fictifs qui, par la force des choses, ne pouvaient ni être enregistrés, ni réglés ?

Cette version officielle ne résiste pas à l’analyse, puisque aucun déséquilibre des règlements, qui s’effectuent chaque jour, ne peut théoriquement échapper à « Clearnet ».

En outre, accumuler des achats effectifs (forcément payés) est une chose ; agir de même avec des « ventes fictives » — dixit la Générale — pour cacher ses pertes potentielles, en est une autre… qui ne colle pas dans le tableau présenté. Pour deux raisons évidentes.

Si d’aventure, trompée par les écritures savantes de son « trader », la Générale n’a pas repéré sa supercherie, de son côté « Clearnet » ne peut manquer d’observer que la position spéculative acheteuse de la banque ne correspond pas à ses ratios. D’autant que cette position est génératrice de pertes considérables en période de baisse et qu’aucune vente (réelle) n’est intervenue pour équilibrer ses comptes.

Œil infaillible, « Clearnet » est là pour savoir qu’aucune opération de couverture à la vente n’a été passée, se soldant par un règlement enregistré et visé par elle.

En outre, qu’a fait la Société générale — c’est le règlement !— des enregistrements de ses opérateurs, obligatoirement conservés pendant plusieurs mois ? Comment a-t-il pu se faire que, passant des ordres d’achat massifs se soldant par des débits constants et importants, sans contrepartie à la vente, Jérôme Kerviel n’ait pas été arrêté… en plein vol périlleux ?

Et ce n’est pas tout. Voici maintenant l’ultime étape du contrôle technique : « Afin d’assurer un fonctionnement solide de son mécanisme de garantie, LCH. Clearnet SA a mis en place d’importantes mesures de contrôle du risque, notamment des critères de participation exigeant : une réévaluation quotidienne des positions de ses membres, des appels de marges [couverture immédiate des sommes perdues], et un fonds de compensation. »

Arrêtons là ! Non sans mentionner un détail qui fait désordre : sous mes yeux, estampillés « Banque de France (Eurosystème) », l’organisme suprême censé tout savoir et tout prévenir, des documents nous informent que la « Société Générale » est bien inscrite, à la date « 22 janvier 2008 », sur la liste des banques affiliées au réseau de « Clearnet SA, Banque centrale de compensation ».

À cette date, le scandale est déjà découvert. Mais on a décidé de le garder secret… pour permettre à la Générale (en péril) de liquider « au mieux », sur des marchés qui n’en peuvent plus — puisque subissant de plein fouet la débâcle boursière mondiale —, les wagons de titres spéculatifs d’un unique « trader »… saisi par la folie des grandeurs. Jeune homme qui, sans esprit de lucre nous assure-t-on, se serait prêté à la danse du scalp… au nez et à la barbe de son employeur et de ses puissantes autorités de surveillances.

En d’autres termes, le scénario que vient de nous fournir la Société générale, avec l’aval de la Banque de France, ne tient pas ! Copie à revoir.


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Forum

  • Société générale : les non-dits d’un scandale d’État
    le mardi 1er septembre 2009 à 09:53, miche a dit :
    il y a une enquête (US) sur un délit d’initié avant "la connaissance de l’affaire Kerviel" par et sur la SG..(un directeur NewYorkais a vendu bcp d’actions juste avant qu’elles ne baissent) L’affaire Kerviel n’est qu’une partie de l’iceberg des malfaçons : http://securities.stanford.edu/1039/SCGLYPK_01/ "made false and misleading statements and concealed material adverse information regarding SocGen’s exposure to subprime loans, collateralized debt obligations (“CDOs”) and SocGen’s internal controls ; (2) touted SocGen’s conservative management, risk control, and expertise in risk analysis and structured finance, including CDO vehicles ; (3) misled investors by announcing that it had “very little exposure” to the subprime segment ; and (4) ignored or failed to act upon numerous alerts which should have led to the uncovering of Jerome Kerviel’s massive irregular trading activity from 2005 through early 2008. "
  • Société générale : les non-dits d’un scandale d’État
    le mardi 24 mars 2009 à 07:09, ungars a dit :
    Ben moi, j’ai eu des échos comme quoi "on" avait suggéré à des cadres (et pas que des très très hauts) de vendre leurs actions une bonne semaine, ou plus, avant l’annonce officielle du big boss de la SG…Certians l’ont fait, mais il faut dire qu’"on" ne leur avait pas dit de quoi il retournait ! Quand même, en arriver à de telles sommes, ça fris une forme de mégalomanie bien inquiétante. Mais nous ne sommes pas encore très américanisés ! Mon opinion : cette crise est préparée depuis un bon moment, pour imposer un Gouvernement Mondial ! Regardez du côté des banques internationales qui n’ont aucun problème et, aucun gramme de subprime dans leurs comptes, et demandez-vous comment elles ont fait…
  • Société générale : les non-dits d’un scandale d’État
    le samedi 9 février 2008 à 14:39, labelledescharmes a dit :
    Au vue des dernières nouvelles !!! Gérome Kerviel est incarcéré … en voila des nouvelles ! en effet que détient Gerome ? qu’a t’il donné aux enquêteurs pour jusquà présent rester libre ? qui a peur pour le faire emprisonner ? les déclarations de son Ami, lui aussi traideur laisse planer les doutes " tu n’as rien fait d’illégal …" une fois de plus les méthodes de la Société Général sont plus que douteuse ( Guillaume Pollet, trader à la SG Cowen, a été licencié le 21 décembre 2001, accusé de délit d’initié. Il rentre en France, ignorant qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Quand il revient aux États-Unis en 2004, des policiers l’attendent à l’aéroport. Il passe onze mois dans les quartiers de haute sécurité de la prison de Brooklyn puis est assigné à résidence pendant 13 mois. Pour être libéré, Guillaume Pollet a dû payer une caution de 3,5 millions d’euros puis plaider coupable pour réduire sa peine. Il est condamné à verser 150 000 dollars en décembre 2006. La Société Générale quant à elle à dû s’acquitter d’1,5 million de dollars dans le cadre de cette affaire de délit d’initiés. aujourd’hui, comme Jérôme Kerviel, Guillaume Pollet affirme qu’il a toujours agi à la demande expresse de ses supérieurs. "La Société Générale à Paris vérifiait de façon constante l’activité de Guillaume Pollet", confirme son avocat, Me Daniel Richard. Une affirmation que conteste la banque. "Pollet a agi seul produisant de fausses déclarations", déclare l’un des avocats de la Société Générale. Une responsabilité qui, si elle est avérée, pourrait coûter cher à la banque…) la Société Général et ses dirigeants est une Banque au dessus de touts soupçon …
  • Société générale : les non-dits d’un scandale d’État
    le lundi 4 février 2008 à 22:31, estrade a dit :
    Dans des cas de ce genre,lorsque quelqu’un perd de l’argent, quelqu’un d’autre en gagne. Je me demande dans quelle mesure , le trader n’était pas en cheville avec quelqu’un qui connaissait ses positions et sachant qu’elles devaient être découvertes, n’aurait pas spéculé à la baisse sur les actions SG ?? Tout est possible, tout est réalisable, la preuve.
    • Société générale : les non-dits d’un scandale d’État
      le mercredi 6 février 2008 à 20:01, labellevouscharme a dit :
      Hé non c n’est pas si simple !!! en matière de bourse les fonds bien que réels peuvent disparaître totalement … je suis intimement persuadée que se pauvre Gérome est le bouc émissaire du système les engagements de la Société Général sont elles celles qu’on veux bien nous faire croire ? la couleuvre est bien grosse … a qu’elle hauteur la banque est elle engagé dans les Surprimes ??? cette crise est partout, l’Europe est touché plus qu’on le crois, les banques Français on leurs comptes obérés !!! mais personne n’en parlent … le C.A n’est pas au " mieux " un petit conseil … quelques liquidités sous vos matelas pourrait vous éviter de faire le pieds de grue le matin trés tôt, comme il y a peut de temps en Angleterre
  • Société générale : les non-dits d’un scandale d’État
    le jeudi 31 janvier 2008 à 11:11, boucheron a dit :
    l explication donnee est impossible. Meme si le trader enregistre une operation contraire en interne pour avoir une position soldee la dtb bourse allemande fournit a la generale son releve reel d operation du jour faisant apparaitre un achat ou une vente .De plus sur des positions aussi pharaoniques la dtb toujours procede a des deposits (garantie espece d un pourcentage de la position) ce qui est loin d etre neutre et cela tout les jours et procede aussi aux appels de marges qui est un credit ou un debit en fonction du cours de cloture donc tout ceci n est possible qu avec la complicite de la hierarchie un ancien trader patrick
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