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Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)

L’économie expliquée à Barbara / dimanche 6 janvier 2008 par Bertrand Rothé
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Consommer, c’est détruire. C’est même étymologiquement le sens de « consummare », faire la somme, et par extrapolation, achever, finir. On avait quelque chose, on ne l’a plus, elle est consommée, elle peut éventuellement être transformée.

Les économistes, assez vite, ont dépassé cette approche. Les dépenses de la plupart des acteurs économiques regroupent les investissements et la consommation. La somme des investissements constitue le capital, il enrichit. Mais tous les acteurs économiques ne sont pas traités au même niveau par les économistes. Les entreprises – héros des économistes – peuvent investir. Depuis peu, certains économistes pensent que les individus peuvent se comporter de la même façon. Becker parle de création de capital humain. Les individus se forment, se soignent, font du sport, ils s’enrichissent. L’État – la brebis galeuse – est, pour l’instant, le seul acteur économique qui n’ait pas cette possibilité. Ses dépenses sont comptabilisées sans discernement, le budget de l’éducation nationale s’agrége à l’augmentation de salaire du Président de la République. Le gaspillage s’associe à l’avenir de la Nation, et l’État est jugé incapable de gérer ses dépenses.

La grande révolution du XX siècle, c’est de concevoir toutes les formes de consommation comme un bienfait pour l’ensemble de l’économie. Sur le court terme, les individus s’appauvrissent, mais la collectivité s’enrichit. Keynes a, un des premiers, compris que la consommation est un flux. Lorsque l’on consomme, on achète. Un commerçant en profite, il paie son fournisseur. Celui-ci verse des salariés, qui se transforment en consommation. Et le flux continue. C’est comme cela que la consommation participe à la croissance en France. C’est même le premier levier de la croissance. Attention Nicolas.


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16 MESSAGES

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  • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
    le jeudi 10 janvier 2008 à 19:15, konebien a dit :
    Ben voyons avec une balance des paiements déficitaire de 40 milliards ,faut filer des biftons pour acheter chinois ou autres. ????????? augmenter les fonctionnaires alors qu’à partir du mois d’octobre l’Etat emprunte sur les marchés pour faire la paye ?? et pour le privé ,vous faites comment ?? A part fermer les frontières, comment contraindre les entreprises (au fait on est dans l’UE..) Quant à nos entreprises (A part le cac 40 qui fait son beurre hors de chez nous) en 7ans les marges de 2001 à 2007 ont baissé de 3 points…Alors Keynes vous oubliez ,il faut faire l’inverse pratiquer une politique de l ’offre cad aider les entreprises à créer de nouveaux produits vendables et conquérir des parts de marché, ce n’est que cette reconquête qui permettra de créer de nouveaux emplois et donc améliorer le pouvoir d’achat. D’accord c’est pas vendeur mais ce sera +efficace que de défiler de Nation à Republique avec des slogans "Fillon du Pognon".S’il avait la mauvaise idée de vous écouter ce sont vos enfants qui vous demanderaient des comptes,Trente ans minimum de keynesianisme, ça suffit
    • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
      le vendredi 11 janvier 2008 à 14:47, marc a dit :
      Politique de l’offre, soit, produits vendables soit. Vendables à qui ? qui paiera ?avec quel argent ? C’est bien de parler de politique de l’offre, mais elle ne fonctionne pas plus que la politique de la demande. En gros la politique de la demande déclenche une hemorragie financière vers les pays emergents. Soit. Mais la politique de l’offre produit à peu près le même effet puisque 1) elle contribue à l’accumulaation des revenus/patrimoine du premier décile au détriment d’à peu près tous les autres (qui finiront par ne plus être consommateurs donc exclu du circuit consommation/production) 2)elle entraîne des délocalisations au motif que la rentabilité ne se trouve plus que dans les pays émergents. Probablement il faut travailler plus finement et moins idéologiquement. Quels sont les outils des politiques d’offre et de demende qui marchent (sans souffler le chaud et le froid bien sûr) et l’on découvrira alors certainement quelques évidences. Par exemple qu’il faut injecter de la demande auprès de certains publics ou individus et pas d’autres, qu’il faut soutenir certaines entreprises plutot que d’autres. Posé comme cela le débat devient très technique, peu utilisable politiquement et donc intéresse peu de gens.
      • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
        le lundi 14 janvier 2008 à 11:17
        Quand vous cesserez de raisonner en termes frontaliers…..le pouvoir d’achat viendra de l’expansion de nos entreprises qui profiteront de l’exapnsion des marchés dus à la globalisation. vous raisonnez toujours en termes biblique ,vous attendez la manne qui descend du ciel.y a un problème ,nous sommes sur Terre et la+ belle fille du monde ,ne peut donner que ce qu’elle a… et en l’occurence , elle n’a plus rien à donner ëtre en déséquilibre financier provisoirement oui ,pour investir oui ,l’être d’une manière permanente pour payer les fonctionnaires NON . il va bien falloir économiser quelque part et taper dans les gabegies généralisées, pour arrêter la chute aux enfers de notre pays ,qui année aprés année perd des places dans le domaine économique et dont le niveau de vie de ses concitoyens s’amenuise LeTemps des illusions n’est plus d’actualité ; prier pour avoir la manne n’a aucun sens
        • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
          le mardi 15 janvier 2008 à 10:39, marc a dit :

          Raisonner en termes frontalier, est peut être étroit, réducteur voire archaïque mais c’est au moins commencer à raisonner. Lancer dans tous les sens des imprécations, c’est se faire plaisir, essayer de conjurer sa peur, passer ses nerfs , bref tout ce que l’on voudra mais en tous cas pas raisonner, essayer de comprendre et expliquer et surtout agir efficacement.

          Je veux bien croire que "…..le pouvoir d’achat viendra de l’expansion de nos entreprises qui profiteront de l’exapnsion des marchés dus à la globalisation". Je voudrais que cettte mécanique soit d’un automatisme fatal et j’aimerai qu’au dela de l’affirmation on me le démontre.

          Par ailleurs, j’ai beaucoup de mal à saisir la cohérence de quelqu’un qui entame le débat sur une prétendue étroitesse de vue hexagonale de certaines analyses, pour finir par dire que si l’on ne cloue pas au pilori telle ou telle catégorie des agents économiques notre pays chutera aux enfers.

          Enfin j’aime bien la courtoisie dans les débats

          • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
            le mardi 15 janvier 2008 à 19:15
            ma foi je n’ai pas l’impresion d’avoir dit des gros mots ,je ne suis pas d’accord avec vous.je suis désolé que vous en soyez affecté:Oui vous raisonnez de manière hexagonale,en oubliant que pour la première fois l’offre doit répondre à une demande internationale.La France a quelques sociétés de dimension internationale qui profitent de l’expansion mondiale ,inutile d’insister vu l’actualité mais par contre n’a pas de sociétés de taille moyenne ou trop peu et pas assez de produits innovants à l’opposé de l’Allemagne dont les chiffres publiés pour 2007 sont époustouflants ;Nos sociétés franco française souffrent : la marge de ces sociétés a baissé de 3 points en une dizaine d’années.Le salut viendra de la capacité de notre pays à répondre à la demande MONDIALE qu’elle créera par des produits innovants ( faire ce que les japonais , les coréens, les finlandais ont fait) Dans les circonstances actuelles donner de l’argent pour alimenter la demande n’a aucun sens ,
  • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
    le lundi 7 janvier 2008 à 10:16, jojinoue la dégoutée a dit :

    pour en revenir à Keynes, si je reprends mon dico d’éco de terminale "outre ses analyses novatrices sur la monnaie, l’axe majeur de l’oeuvre de Keynes est constitué par la théorie de l’emploi", en gros, les entreprises produisent en fonction de la demande supposée, quand les anticipations sont plutôt mauvaises, la production chute et un phénomène de sous-emploi peut s’installer durablement. j’incline à penser que c’est ce qui se passe en ce moment, or l’état providence de ce brave Keynes n’est plus à la mode, alors on n’injecte plus de capitaux sous la forme de grands travaux et autres pour relancer la croissance en créant des emplois ; le keynesianisme relance la croissance par de véritables mesures touchant au pouvoir d’achat…

    non, on préfère laisser les théories libérales faire leur oeuvre en se prétendant keynésianiste : avantages comparatifs de Ricardo (la sélection naturelle appliquée à l’économie), la main invisible de Smith (régulation automatique des marchés… cf subprimes, tant pis pour les dommages collatéraux), abolition de l’Etat jugé oppressant…

    et comme le disait poutine il y a quelques années à propos des russes qui se verraient supprimer les minimas sociaux : "mais ils mourront, monsieur, ils mourront" (en sachant que la Russie perd chaque année des habitants, on peut dire que c’était un visionnaire) tout le monde ne peut hélas pas participer au banquet de la nature !! —Malthus— pour ces libéraux de l’extrême qui nous gouvernent en sous-main…

  • Consommer = croissance ?
    le lundi 7 janvier 2008 à 08:55, Le Moralisateur Moustachu Masqué a dit :

    "C’est comme cela que la consommation participe à la croissance en France." Non. C’est l’augmentation de la consommation qui entraine la croissance, la consommation stagnante (acheter à manger, se loger, se cultiver - appelons cela le minimum… le raisonnable ?) entraine l’acroissance. La seule consommation qui peut entrainer la croissance est donc celle qui consiste à régulièrement acheter une chose supplémentaire (et inutile). Cette année se sera un plasma que je changerai dans deux ans, et j’achèterai aussi un portable et l’année d’après en changeant tous ces "maux" de consommation (à opposer aux "biens" de consommation) devenus obsolètes j’achèterai une autre saloperie, etc., etc. et les décharges grossiront (puisque la longévité des "maux" n’est pas croissanço-compatible)…

    Comme vous le dites, "Attention Nicolas".. et tous les croissanço-maniaques…

    • Consommer = croissance ?
      le vendredi 11 janvier 2008 à 17:28, marc a dit :
      y a un bug dans le raisonnement suivant ; "La seule consommation qui peut entrainer la croissance est donc celle qui consiste à régulièrement acheter une chose supplémentaire (et inutile). " Ce raisonnement suppose que la seule consommation supplémentaire possible vient de ceux qui déjà consomme de l’utile et du superflus. c’est loin d’être le cas de tout le monde. Si l’on se débrouille pour organiser un transfert de richesse entre ceux qui ont le superflu, voire le super superflu vers ceux qui n’ont que le nécessaire voire moins que le nécessaire on relance la consommation (voir le raisonnement sur la propention à consommer et à épargner). Dans un premier temps cette relance est effectivement financée par les mieux lotis au profit des moins bien nantis, mais dans un deuxième temps ces mieux lotis profitent également de la relance puisqu’ils sont les mieux placés dans le système productif pour profiter des embellies de croissance. Seulement, dans cette hypothèse, avant de recevoir, il faut d’abord lâcher.. et ça il y en a peu qui veulent courrir le risque. Pire, ce comportement va totalement à l’encontre du comportement spontané observé depuis les premières sociétés marchandes (remarque que l’on trouve par exemple chez Machiavel, dont l’économie n’est pourtant pas la préoccupation centrale). En clair, plus un acteur possède plus il va essayer de se rassurer en accroissant sa possession. D’ou probablement le phénomène effarant et récurant de la spéculation ; quand l’économie "réelle" ne sait plus garantir la croissance, les acteurs les mieux placés et en théorie les mieux informés prèférent s’assurer un revenu important en spéculant sur une économie "virtuelle" ( sur les tulipes, l’immobilier, le pétrole ou l’internet). Finalement, relance de la consommation ne veut pas forcément dire "économie de gaspillage" mais peut ou pourrait aussi vouloir dire "économie de redistribution" mais ceci sous la condition que tous les acteurs soient "raisonnables" et renoncent à écouter le chant des sirènes de la spéculation.
  • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
    le dimanche 6 janvier 2008 à 17:08, plus personne a dit :
    allez va zy pépé ! consomme, jette, consomme, jette…jusqu’à ce que le désordre (plus exactement la destructuration) (dont les décharges ne sont qu’un témoin) envahisse nos cerveaux autant que nos vies… la vie qui n’aurait pour but que de consommer…de faire consommer…de produire pour consommer (au lieu d’échanger)…de réaliser ses "désirs" (au lieu d’aimer), puis de détruire pour avoir de nouveaux désirs , (au-delà d’un confort très raisonnable et depuis longtemps dépassé par nos Parisiens et leurs maîtres penseurs universitaires et (ou) médiatiques…) , cette vie là me donne envie de me suicider (enfin, peut-être juste de gerber) …pas vous ? Et oui, pépé, on s’appauvrit quand on consomme trop et mal : on s’enchaîne à la bêtise et à la cruauté (et oui, il faut ensuite "défendre" ses "merveilleux" objets…) et on finit par mettre à mal la planète… allez va zy pépé ! que rien ne t’arrête : l’important c’est le point de croissance…(mais la question reste posée : qu’est-ce qui croit ?)
  • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
    le dimanche 6 janvier 2008 à 13:37, Julie la Rousse a dit :
    "Keynes a, un des premiers, compris que la consommation est un flux", et les français seront les derniers à comprendre que filer du pognon à des gens qui créent peu ou pas de richesses (Fonctionaires, chomeurs, et autres assistés) pour qu’ils consomment ne suffit pas, puisque c’est au détriment du secteur privé.
    • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
      le dimanche 6 janvier 2008 à 17:10, Lambdaman a dit :

      Julie, votre opinion me fait doucement rigoler, tant vous avez mélangé des concepts qui n’ont, à priori, aucune relation de cause à effet. Peut-être ai-je mal compris vos propos cependant j’aimerais savoir en quoi la consomation de certaines catégories de la population se ferait au détriment du secteur privé ? Au détriment de quoi ? Voulez-vous dire que les fonctionnaires chomeurs et autres assistés (étrange regroupement de catégories d’ailleurs, un peu ceux que stigmatise notre Princident) ne consomment pas dans le secteur privé, ne vont jamais au supermarché ?

      Question subsidiaire :

      Si j’interprete votre propos, il faudrait donc donner de l’argent à ceux qui créent le plus de richesse (ils gagnent deja plein d’argent donc on va leur en filer plus, AKA le paquet fiscal, la succession détaxée…) mais pas à ceux qui en créent le moins (franchise medicales, radiation de l’anpe/assedic, et j’en passe) ? C’est vrai qu’après tout "Liberté Egalité Fraternité" ne sont que des mots, un peu comme "droit de l’homme", ca sonne bien mais c’est tout.

      • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
        le jeudi 10 janvier 2008 à 18:35, b a dit :

        Je peux également ajouter que plus l’on est pauvre, plus l’on consomme. Je simplifie évidemment puisque c’est la propension marginale à consommer qui est inversement proportionnelle aux revenus.

        Ze m’expliqu’ : Si je gagne 1000 € par mois je consomme 1000 € par mois. Si on augmente mon pouvoir d’achat de 10% je gagnerais 1100 € et je consommerais 1050 € (je place mes 50€ sur mon codevi). Si je gagne 10 000 €/mois je consomme 3 000 € ( le reste je le place sur mon PEA) Si on augmente mon pouvoir d’achat de 10 % (via le bouvclier fiscal par exemple) je gagnerai 11 000€ mais je consommerais que 3050 €. le reste (950 €) je le place.

        Donc je consomme que 0.05% de mon augmentation au lieu de 50 % dans le premier exemple. Donc je ne relance pas la croissance. Donc le bouclier fiscal ça sert à rien. CQFD

    • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
      le dimanche 6 janvier 2008 à 17:52, Chonron a dit :

      "les français seront les derniers à comprendre que filer du pognon à des gens qui créent peu ou pas de richesses (Fonctionaires, chomeurs, et autres assistés) pour qu’ils consomment ne suffit pas, puisque c’est au détriment du secteur privé."

      Quelle horreur de lire ça sur un sujet pourtant sérieux

      Il ne faut pas vivre dans une république mais sur une ile deserte !!!!!

    • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
      le lundi 7 janvier 2008 à 08:34

      Qui sont les fonctionnaires ?

      A 90% des enseignants, des policiers, des infirmières et des médecins hospitaliers.

      Ce sont les services les plus utiles.

      Dans le privé, ces services sont payés très chers.

      Les rendre accessibles moins cher grâce au public, abaisse les couts de production de toute l’économie française et la rend plus compétitive.

    • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
      le mardi 8 janvier 2008 à 14:30, AccidentEditorial a dit :
      Quel bel exemple d’analyse économique pertinente ! c’est vrai quoi c’est cette étrange "catégorie" "chômeurs, fonctionnaires,…" qui plante la croissance française. Non mais oh ! il semblerait que cette personne ne devrait pas se priver d’un cerveau en solde chez un hard discounter ! ça ira, ça reste encore de l’argent qui ira dans le privé…
      • Papa, est-ce qu’on s’appauvrit quand on consomme ? (1)
        le mercredi 9 janvier 2008 à 19:20, marc a dit :
        Le raisonnement contre les "fonctionnaires-et-autres-érémistes-parasites" ne vaut pas. Tout simplement parceque peu importe qui consomme, l’important c’est que le cycle vertueux production-consommation soit entretenu ou relancé. Mieux, par effet de ricochet un parasite qui consomme développe la consommation chez plusieurs productifs, puisque en achetant un bien il contribue à la rémunération d’un productif (au moins un) qui lui même utilisera cette rémunération pour acheter un bien produit par (au moins) un autre productif. Cela s’appelle l’effet de levier. Rappelons que lorsque dans les années 70 les dépenses militaires étaient accusés (par une certaine gauche) de parasiter le budget de la nation c’est ce type d’argument (de gauche) qui était avancé (par une certaine droite) pour justifier leur contribution à la richesse nationale. Autant il est sain et nécessaire de s’interroger à priori sur la morale, l’humanisme, les effets sociaux, d’une politique ou d’une stratégie économique autant il est néfaste et inopérant de méler cette morale dans le raisonnement d’analyse. Dernier point, si l’outil keynesien de relance par la consommation patine aujourd’hui c’est pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les budgets sociaux, militaires ou de l’éducation nationale, c’est trés probablement parceque que les produits consommés sont fabriqués dans des pays qui produisent bien moins cher que nous. Donc, effectivement tout argent injecté via la consommation produit aujourd’hui un accroissement du PIB, mais certainement plus du PIB chinois ou polonais que du PIB français.
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