Le « conseiller parlementaire » de Bernard Laporte, considéré comme le vrai patron de son cabinet, est un membre éminent du clan Francisci
Pour quiconque a la curiosité de rechercher la composition du cabinet du nouveau sous ministre des Sports, Bernard Laporte, la déception est immense. Aucun grand nom, ni loup blanc, n’apparaît sur le site Internet du ministère des Sports, ni ne risque de faire de l’ombre à cette star du monde des sports (et des casinos). Dire que l’on reprochait déjà à Laporte de détester les joueurs (l’emblématique Sébastien Chabal par exemple) qui le devançaient en notoriété. Un nom toutefois intrigue dans l’entourage du secrétaire d’État, celui de son « conseiller parlementaire » que d’aucuns désignent comme le vrai patron de son cabinet. Il s’agit d’un Corse, Franck Giovanucci, qui occupait jusqu’alors des fonctions importantes auprès du président du Conseil Général de Corse-du-Sud, comme l’a révélé La lettre A (23 novembre 2007).
Lequel Conseil général est le fief du clan Francisci, qui s’est fait, depuis un quart de siècle, une grande réputation dans le mondes des jeux et des casinos, un domaine qui passionne apparemment notre Laporte national. Le boss de cette collectivité locale se nomme Jean Jacques Panunzi, successeur du grand Roland Francisci, qui règnait sur le Cercle de l’aviation et sur le cercle Concorde, maisons de jeux très prisés à Paris. À son décès en août 2006, son fils Marcel s’était présenté dans le canton de Zicavo pour lui succéder justement au Conseil général. Une sévère bagarre avait opposé le jeune Francisci à un représentant du célèbre Jean-Jé Colonna, qui est passé longtemps pour l’homme fort de la Corse du Sud, du moins jusqu’à son décès suspect sur lequel Bakchich reviendra dans les prochaines semaines. Jusqu’alors, l’UMP de Corse-du-Sud avait bien divisé les rôles.
Au clan Francisci, les querelles locales et au fiston du grand Jean Paul Rocca Serra, surnommé le renard argenté, qui a régné l’île pendant un quart de siècle, les contacts à Paris. Il semble que les Francisci aient désormais d’autres ambitions. Et cela, à droite, ne plaît pas à tout le monde.
Il y a une jonction rapide à faire entre Laporte "le prête nom", et une affaire en cours…
Le président de la République a changé , mais le système est le même…
Vous êtes sûrs que Chirac et Sarkozy sont fâchés ? et que les relations de Sarkozy et Pasqua sont distendues ? …
J’ai plutôt le sentiment, que ces gens là continuent à se partager certaines parts de gâteaux…
25 allers-retours en Corse pour Sarkozy ça doit laisser des traces…
Je dois être médisante, Sarkozy l’homme de la rupture est un homme à la *probité irréprochable…
*La probité est la vertu qui consiste à observer scrupuleusement les règles de la morale sociale, les devoirs imposés par la justice
Twitter
Facebook
Imprimer
Commenter
Recommander à un ennemi