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Karachi, le bal des faux-culs

Edito / vendredi 26 novembre 2010 par Jacques-Marie Bourget
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Il existe apparemment une présomption d’innocence plus sacrée que d’autres, celle d’hommes et de femmes politiques soupçonnés d’avoir touché des pots-de-vin dans l’imbroglio pakistanais.

Il suffit d’avoir vu, dans "Ce soir ou jamais", le 22 novembre sur France 3, Raphaël Enthoven monter sur ses ergots pour subitement comprendre. Il fallait le voir défendre la présomption d’innocence pour voir se dessiner l’avenir du dossier Karachi mieux qu’avec Élisabeth Teissier.

Mais quelle présomption d’innocence ? Celle outragée à Outreau ? Non, celle, apparemment plus sacrée, d’hommes et de femmes politiques soupçonnés d’avoir touché des pots-de-vin dans l’imbroglio pakistanais. Pour Enthoven, trop d’amis, de gauche et de droite, sont concernés par cette histoire. Vite, une pelle, enterrons-la.

Bakchich, avec ses petits bras, a été un pionnier du déterrement. Du 25 au 28 juin 2008, nous avons tiré trois bordées de révélations et documents avec une rechute en septembre. Qui sait lire trouvait dans nos lignes de quoi s’instruire. En octobre 2009 puis en juillet 2010, nous avions toujours la pioche en mains. Disons-le dans une certaine indifférence, la solitude des cimetières.

Le témoignage que nous apportons aujourd’hui, celui de Gérard-Philippe Ménayas, avec ses notes prises sur un cahier, est capital. Décisif mais décourageant pour les chercheurs de lumière, dont nous sommes. Ces notes confirment que la nature de l’arrosage, sous forme de pots-de-vin, a été si solidaire qu’il implique de le garder « sous le tapis ».

Après avoir dit « j’ai donné tous les documents », Nicolas Sarkozy annonce en posséder d’autres. Sur le paillasson de la DGSE, Fillon bloque un juge en perquisition, et c’est Juppé qui va faire le tri des petits papiers…

Question : pourquoi, depuis quinze ans, aucun gouvernement, de droite ou de gauche, n’a levé le secret défense sur ces histoires de marine en eaux troubles ? À cause de l’ampleur des embruns ?

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A lire sur Bakchich.info :

Bakchich Hebdo 48 : l’Affaire Karachi, Facebook fait peur à la police, l’autre affaire Bettencourt, les Verts plantent Eva Joly, les casseroles du futur bâtonnier de Paris… En kiosques vendredi.
La vente de trois sous-marins français au Pakistan en 1994 a coûté bonbon au contribuable. Mais son lien avec l’attentat de Karachi, qui a couté la vie à 11 ingénieurs français en 2002, reste à démontrer.
Ces derniers temps, l’affaire Karachi refait surface. Et avec elle, les histoires de rétro-commissions. Notion assez obscure que nous avons tentée de comprendre avec les députés.
Les lecteurs de Bakchich sont bien servis ! Retour sur le feuilleton de la Direction des chantiers navals et l’accumulation de révélations qui ressortent désormais dans la presse.

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2 MESSAGES

Forum

  • Karachi, le bal des faux-culs
    le samedi 27 novembre 2010 à 19:45, Rensk a dit :

    10 ans d’enquête déjà faite en Suisse (vous savez, contre la machine qui lave plus blanc que blanc…)

    Aimerais juste rappeler qu’en Suisse, il n’y a pas de secret « défense » dans cette affaire… Suffit à un juge curieux de demander légalement… pour voir les papiers… (plus de 100 classeurs !) (Source ; Le Temps)

  • Karachi, le bal des faux-culs
    le vendredi 26 novembre 2010 à 17:16

    Dans l’histoire des journalistes pédophiles le président se plaint effectivement qu’on ne respecte pas la présomption de son innocence. Il va plus loin, en se plaignant de la façon dont les journalistes "manquent de précision".

    Comment ça, manquer de précision ? Par exemple en affirmant très fort que Mme Reding a "insulté la France en faisant un parallèle avec la Seconde guerre mondiale". En fait, Mme Reding avait dit : "J’ai été personnellement interpellée par des circonstances qui donnent l’impression que des personnes sont renvoyées d’un Etat membre juste parce qu’elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième guerre mondiale".

    En clair, la présomption d’innocence et la précision, c’est dans un seul sens, toujours le même. Sinon, "Nul n’est indispensable M. Pujadas, dans votre metier comme dans le mien !". Et c’est pas Denisot qui contredira.

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