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Ecran trouble à France Télévisions

Pagaille / mardi 26 février 2008 par Marc Endeweld
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Depuis l’annonce de Sarko de supprimer la publicité de l’audiovisuel public, c’est la panique à France Télévisions. Toute la stratégie du groupe est à revoir et on s’attend, dès 2008, à une perte de 100 à 150 millions d’euros de budget pub. Petite revue en détail des protagonistes et des scénarios possibles dans les prochains mois…

Un pas en avant, et deux pas en arrière. Après sa « bombe » du mois de janvier concernant une possible suppression de l’audiovisuel public, Nicolas Sarkozy a finalement décidé de nommer une commission sur le sujet, présidée par Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale. Les présentations ont été faites la semaine dernière, mardi 19 février. Ce jour-là, les salariés du groupe public ont même eu la chance d’écouter et de voir le président s’expliquer, de l’Élysée, sur le canal interne de l’entreprise. Et des explications, ils en attendent. Car, mardi 13 février, ils se sont mobilisés très fortement avec des slogans comme « Ni pub, ni soumise » (60% de grévistes à France 3, notamment). Les syndicats sont très inquiets. À juste raison ?

Copé, De Carolis et le « club des cinq »

Concernant la composition de la commission présidée par Jean-François Copé, ça aurait pu être pire. Jusqu’au dernier moment, les noms les plus « people » ont en effet circulé, comme ceux de Bernard Pivot, Ève Ruggieri, Dominique Farrugia, Pierre Sled… Et Frédéric Mitterrand, qui devait la présider, a préféré jeter l’éponge lorsqu’il s’est aperçu de la faiblesse de ses marges de manœuvre. Au final, la commission a été ouverte aux parlementaires, y compris ceux de l’opposition, comme Jack Ralite (PC), et à d’autres personnalités peu suspectes de rouler pour M6 ou TF1… Pour autant, on peut noter l’absence totale de représentants des personnels. Le 18 janvier dernier, dans une tribune publiée dans Le Monde, Patrick De Carolis, le président de France Télévisions, n’avait-il pas déclaré : « La télévision reste une affaire de professionnels et c’est aux équipes de France Télévisions qu’il revient d’inventer et de mettre à l’antenne les programmes qui correspondent à ses missions » ? De son côté, Bastien Millot, directeur délégué auprès du président De Carolis, tente de rassurer : « Nous avons obtenu de la commission que les dirigeants du groupe puissent être auditionnés, ainsi que les représentants des salariés ».

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Inspecteur Derrick
© MM

Une chose est sûre, cette commission pour « La nouvelle télévision publique » n’est chargée de travailler que sur le groupe France Télévisions. Au lendemain de sa création, à France Inter, où Nicolas Demorand s’étonnait que la radio publique ne figure pas au menu de celle-ci, Jean-François Copé répondait d’une manière évasive : « Les choses sont claires… là c’est la télévision publique. Ça ne veut pas dire qu’on ne devra pas parler à un autre moment de la radio… mais c’est la télévision ».

En tout cas, à France Télévisions, Jean-François Copé sera moins dépaysé. En effet, plusieurs collaborateurs de Patrick De Carolis ne lui sont pas inconnus, notamment deux trentenaires aux dents longues : Bastien Millot, directeur délégué auprès du Président, chargé de la stratégie, de l’innovation, et de la communication, a été son directeur adjoint de cabinet quand il était ministre du Budget, et son directeur de cabinet à la mairie de Meaux. « Pour avoir travaillé avec Jean-François Copé, je sais qu’il a suivi le dossier de la télévision publique de A à Z, souligne Bastien Millot, et je suis assez attentif à la manière dont il aura à coeur de le faire aboutir ». A voir.

Damien Cuier, deuxième délégué général du groupe, chargé de la gestion, des finances et des ressources humaines, fut l’un de ses conseillers ministériels. C’est lui qui remplace l’ancien grand argentier du groupe Thierry Bert, parti sans ménagement, le 13 avril dernier. On le dit également proche de Claude Guéant. En ces temps troublés, ça peut toujours servir… Damien Cuier est assisté de deux directeurs généraux adjoints, René Maisonneuve, en charge des ressources humaines, et Kim Pham, en charge de la gestion et de l’organisation, et proche de Dominique Strauss-Kahn.

Enfin, avec Camille Pascal, secrétaire général du groupe, et ancien directeur de cabinet de Dominique Baudis au CSA, ces hommes forment ce qu’on appelle dans l’administration de France Télévisions le « club des cinq ». Selon un proche de la direction, « il y a eux et le reste du groupe, ils ont toujours décidé seuls, sans aucune concertation avec les différents services du groupe, et dans la plus grande opacité ». Bastien Millot se défend : « Dans cette maison, la thématique de l’isolement est permanente depuis Hervé Bourges, mais on peut toujours progresser dans le dialogue ! Effectivement, les gens ont été déstabilisés par la perspective de la suppression de la publicité, mais depuis les dernières annonces présidentielles, c’est plutôt l’apaisement. Et puis, depuis plusieurs mois, Patrick de Carolis tente de constituer un groupe solide, avec une histoire commune et des chaînes ayant leur identité propre, et c’est parfois difficile ». En tout cas, dans sa tribune du Monde, Carolis expliquait pourtant : « Rien ne serait pire, pour l’ensemble du secteur audiovisuel, qu’une fois l’effet d’annonce passé, sa mise en œuvre ne vienne s’enliser dans les sables technocratiques ».

Une perte de 100 à 150 millions d’euros de pub dès 2008…

En attendant, depuis l’annonce présidentielle, la plus grande incertitude règne dans l’encadrement de France Télévisions. « Les cadres de l’intérieur n’osent plus avancer sur quoi que ce soit. Parmi les éléments de haut niveau, c’est le sauve qui peut, les meilleurs sont en train de partir », confie un bon connaisseur de la maison. Il faut dire qu’au printemps de l’année dernière, les cadres de l’entreprise travaillaient alors sur une augmentation de la publicité sur les antennes du groupe ! En 2006, Jean-François Copé avait même déclaré que la « question de la publicité n’est pas un tabou » à France Télévisions. On comprend qu’aujourd’hui la hiérarchie soit quelque peu déboussolée…

D’autant plus que la décision de supprimer la publicité d’ici le 1er janvier 2009 se fait déjà ressentir. Au cours des trois premières semaines de janvier, dans un marché publicitaire très médiocre, le volume de publicités vendues a diminué de 22% sur France 2 et de 24% sur France 3. Si, officiellement, la direction du groupe explique qu’elle ne prévoit « aucune révision à la baisse du budget » pour l’année à venir, un cadre nous confirme qu’il s’attend à une perte de 100 à 150 millions d’euros, dès 2008. D’où, le 19 février, l’annonce rassurante de Nicolas Sarkozy d’une probable rallonge de l’État dès cette année…

« Car, sans cet argent supplémentaire, personne ne sait comment on va boucler le budget 2008. Il y a un vrai risque de cessation de paiement dès le deuxième trimestre », souffle-t-on dans la hiérarchie. En effet, à l’intérieur du groupe, les marges de manœuvre sont très faibles. « Nous sommes dans une situation budgétaire extrêmement difficile, reconnaît Bastien Millot, directeur délégué. C’est pourquoi nous exigeons que l’État nous compense régulièrement le manque à gagner publicitaire ». Sur 2007, les objectifs publicitaires de 2006 ne seront finalement pas atteints, avec un handicap d’environ 10 millions d’euros. Et si beaucoup évoque la solution du sponsoring, celui-ci doit s’intégrer « dans un contexte de publicité », selon un spécialiste, et représente seulement 70 à 80 millions d’euros de recettes actuellement.

Quelles seraient donc les sources d’économie à l’intérieur du groupe ? D’abord, les programmes. Une heure de série américaine coûte entre 50 000 euros et 150 000 euros, alors qu’une création « patrimoniale » comme Maupassant, coûte entre 600 000 euros et 1 million d’euros de l’heure… Mais Patrice Duhamel, le directeur des antennes du groupe n’est pas favorable à rogner les programmes dans les prochains mois. Et Nicolas Sarkozy estimait déjà le 19 février dernier qu’il fallait sortir du « rouleau compresseur des séries américaines ». Ce qui n’empêche pas Millot d’émettre des réserves : « Notre volume de séries américaines est déjà bas par rapport à nos concurrents, et la vraie question est de savoir si la commission nous assurera dans les prochains mois une réelle sérénité dans l’acquisition de programmes ». Car c’est en ce moment que les commandes se font pour la fin de l’année ! Et il ne faudrait pas que les incertitudes actuelles virent au blocage…

Autre piste d’économies : l’arrêt de la diffusion en analogique, jusqu’à présent programmé en 2011. Car, lors de la privatisation de TDF, l’État avait fait en sorte que France Télévisions accepte un « contrat large » avec l’entreprise de diffusion, à la hauteur de 140 millions d’euros environ. À l’époque, le conseil de la concurrence avait stigmatisé cette logique, mais sans rompre le contrat.

Trois mille salariés virés, c’est 240 millions d’économies

Enfin, dernière piste d’économies : la réorganisation générale du groupe. Celle-ci est bien sûr dans la tête de tous les salariés du groupe, et de leurs représentants syndicaux, mais aucun responsable ne l’évoquera de peur de déclencher un conflit social sans précédent. Actuellement, le groupe compte 11 000 salariés, dont 2000 équivalents temps plein (c’est-à-dire les pigistes, les intermittents du spectacle…). Le coût salarial moyen se situe entre 70 000 et 80 000 euros par an (45 000 à 50 000 euros par an de salaire brut, auquel il faut ajouter 45% de charges patronales). Pour un cadre, le calcul est vite fait : « Si 2000 personnes partent, cela représente 140 à 160 millions d’euros d’économies, si c’est 3000 personnes, cela représente entre 220 à 240 millions d’économies ». Mais, chut !

D’ailleurs, pourquoi s’inquiéter ? Pour Bastien Millot, « en aucun cas, un plan social n’est envisagé, seule l’évolution de la pyramide des âges permettra de soutenir les chantiers de modernisation ». S’il le dit… Et puis, le 19 février, Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas indiqué que « chaque euro de recette publicitaire en moins pour le service public sera compensé par un euro de ressource publique » ? Pour Jean-François Téaldi, le porte parole de l’intersyndicale, les dernières annonces présidentielles vont d’ailleurs « dans le bon sens » comme celles concernant « la garantie des périmètres de France Télévisions, de Radio France, et le remodelage des décrets Tasca ».

Encore faut-il que tout le monde se mette d’accord sur les chiffres : « Même s’il s’est engagé à combler euro par euro le manque à gagner, le président de la République nous a dit qu’il y avait un désaccord sur les 1,2 milliards d’euros de France Télévisions », rappelle Jean-François Téaldi. Et du côté des probables recettes, rares sont ceux qui, dans la majorité, évoquent une possible augmentation de la redevance, et beaucoup reste hostile à l’instauration de nouvelles taxes sur l’Internet ou sur les autres chaînes privées, comme Claude Goasguen qui a déclaré récemment sur RMC : « Le groupe parlementaire auquel j’appartiens a prévenu le gouvernement qu’on ne voterait pas d’augmentation d’impôts. Nous ne voterons aucun impôt sur les ordinateurs, sur les sociétés privées… »

Lobbying des chaînes privées

Pour autant, ces sociétés privées, comme TF1 et M6, ne se privent pas, ces dernières semaines, de faire valoir fortement leur point de vue. Non sans un certain succès comme les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy le démontrent… C’est le très influent Club sur l’avenir de l’audiovisuel qui est à la manœuvre. Son co-président est Frédéric Lefebvre, député UMP des Hauts-de-Seine et proche de Nicolas Sarkozy, dont il fut le collaborateur. Le Club estime qu’en créant des programmes autofinancés par le parrainage pour remplacer 3 heures 30 d’écrans de publicité, seuls 680 millions d’euros seront nécessaires pour compenser le manque à gagner (contre 1,2 milliards selon la direction de France Télévisions, et les syndicats). Selon le magazine Stratégies (21/02/2008), les 680 millions d’euros pourraient être recouvrés par un élargissement de la redevance aux résidences secondaires et aux entreprises (400 millions), par le maintien de la publicité en journée exceptée le mercredi (250-300 millions), par un développement de la production interne (100 millions) ou enfin par « de nouvelles fenêtres de diffusion culturelles » financées par le sponsoring (150-200 millions). À M6, on évoque même le chiffre de 500 millions d’euros, avec moins de restrictions concernant les contenus (TF1 exige en effet que France Télévisions arrête de diffuser des séries américaines ou des sports grand public…)

Quoi qu’il en soit, le 5 février, lors d’une réunion de la Commission des Affaires Culturelles du Sénat, on assista à une belle empoignade verbale entre Patrick de Carolis et ses collègues de TF1 et M6.

Nonce Paolini, directeur général de TF1 ouvrit les hostilités en évoquant les recettes publicitaires du groupe public à compenser dans les prochaines années : « Est-ce que, en 2007, on n’était pas plutôt autour de 700 millions plutôt que de 850 ? ». Et, ajoutant : « Je pense qu’il est extraordinairement important de se poser la question de ce milliard imaginaire ou réel. (On pourrait) parler aussi des programmes de remplacement, je peux vous dire que je peux faire des programmes de remplacement sur 6 heures pour beaucoup moins que cela à TF1 la nuit, puisque c’est comme cela qu’en réalité, les choses pourraient se faire – c’est qu’il ne faut pas partir du principe qu’on va imposer au marché une charge financière qui serait sans rapport avec la réalité des charges qu’un service public doit avoir pour financer ses programmes ».

À quoi Patrick de Carolis répondait : « Non, ce qui m’a frappé – et je pense que c’est un lapsus, dans la bouche de Nonce Paolini – c’est qu’il imagine le futur de France Télévisions, le futur service public comme il imagine ses programmes de nuit ! Financé comme il finance ses programmes de nuit ! Vous voyez un petit peu que si on laisse faire, en tout cas, si le privé imagine et peint le service public de demain, vous voyez ce que cela donnera ».

TF1 la nuit… Aïe.

À (re)lire sur Bakchich.info :

Chouette, Sarkozy va faire revivre l’ORTF

Europe 1, radio libre

Sarko veut faire joujou avec France 24

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Sur M6, on est comme chez le dentiste

France 2, la crise (juin 2007)

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7 MESSAGES
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  • Ecran trouble à France Télévisions
    le mercredi 27 février 2008 à 08:25, skalpa a dit :
    Ils ont peut-être peur de la téhefunsisation des médias ?
  • Ecran trouble à France Télévisions
    le mardi 26 février 2008 à 15:54, Bert a dit :

    Peut être qu’il serait intéressant de débattre de ce que devrait apporter une (ou deux ?) chaine publique. A l’heure où il est possible de recevoir dans chaque foyer plusieurs dizaines de chaines, dont de nombreuses chaines thématiques, il serait intéressant de débattre sur ce que pourrait apporter de plus, ou de différent, une chaine publique. Bien que leur coût paraisse faible, les séries américaines (eau de rose pour ado, pour bobo, ou séries à la gloire des dizaines de services policiers les plus divers) sont déjà présentes sur tellement de chaines… le sport télévisé, c’est 75% de foot, puis rugby/F1/tennis/vélo, peut être que d’autres sports, moins médiatisés, pas nécessairement professionnels (exemple de la boxe française) mériteraient d’être mis à l’honneur. La fiction n’est peut être pas ce que pourrait apporter de plus interessant une telle chaine. Au lieu de débats stériles entre personnalités couteuses et récurrentes, de véritables débats sur des sujets historiques, culturels, politiques, pas nécessairement d’actualités, pourraient être diffusés sans couter des fortunes. les jeux pourraient être laissés au privé… De même que des animateurs coûteux pourraient être remplacés par de jeunes ou moins jeunes journalistes professionnels ou par l’invitation d’universitaires ou autres susceptibles d’animer des débats de manière plus convaincante et renseignée…

    Bref, si l’on sait ce que la publicité peut avoir d’effet néfaste sur le niveau des programmes télévisés, on ne se pose pas la question de savoir ce que pourraient être des programmes de meilleure qualité. Arte n’est elle pas une chaîne sans (trop) de publicité ?

    Se posera aussi la question du poids de la tutelle publique, et évidemment, le spectre de l’ORTF est bien présent…

  • Ecran trouble à France Télévisions
    le mardi 26 février 2008 à 15:28
    Quelqu’un peut il me rappeller les niveaux de rétribution (salaires, primes, revenus en tant que producteur, auto promo de produits dérivés perso), des "grands" noms du service public SVP ?
  • Ecran trouble à France Télévisions
    le mardi 26 février 2008 à 14:17, porphyre a dit :
    Une carte cinéma illimité c’est 240 euros par an et par personne. Et il faut aller au cinéma file d’attente, garde d’enfants éventuellement. Et qu’est-ce qu’on a comme pub si on arrive en avance ! Non 200 euros de redevance par an payable mensuellement pour un couple ou une famille ne me paraît pas excessif.
  • Ecran trouble à France Télévisions
    le mardi 26 février 2008 à 13:00, claudie Decoopman a dit :
    Les programmes sont de plus en plus nuls déjà avec l’argent de la pub. Cette semaine est edifiante : redif de séries médiocres ! Moi qui suis anti-pub depuis toujours je constate que seule la pub a encore quelques talents !!! Ce n’est pas une question de gros sous mais d’une volonté de rassembler des gens de talents qui croient à la mission du service public . L’époque paillette esr derrière nous. Les émissions de Pivot Chancel et autres ne devaient pas côuter si cher. La retransmission de pièces de qualité et même leur création dans la sobriété non plus. Je suis sûre qu’il ya une pépinière de gens talentueux pour qui l’enrichissement rapide n’est pas le but unique. Au lieu de droits exorbitants et immoraux j’ose le terme pour de mauvaises pièces de boulevard et de droits de retransmission de sport que l’on rémunère des gens sérieux en virant Delarue, Ockrent et consorts. La politique nous offre un triste exemple , la culture devrait être au dessus, aidant justement à prendre du recul, tout en divertissant ceci n’est pas antinomique
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