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Débat sur les maisons closes, un beau bordel en vue !

Y’a d’la joie / samedi 20 mars 2010 par Laurent Macabies
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Tout ce que vous avez voulu savoir sur les maisons closes (sans jamais oser le demander)… Le lupanar, c’est pas toujours l’panar !

Le vieux débat sur "l’ouverture" (sic) des maisons closes ressurgit à nouveau… Alors que la députée UMP Chantal Brunel demande la réouverture des lupanars, un sondage publié par Le Parisien indique que plus d’un Français sur deux (59%) serait favorable à cette mesure. Rien de très nouveau, finalement, comparé aux précédentes enquêtes sur le sujet depuis des années. Un chiffre, tout de même, montre une évolution : seulement 10% des personnes interrogées sont hostiles à cette réouverture.

C’était comment les maisons closes à l’époque ? "La fermeture", "Le Procès", "Les bons vivants", films à sketches réalisés en 1965 par Gilles Grangier et Georges Lautner, replongent (non sans humour) dans les nombreuses difficultés rencontrées par les prostituées lorsque la députée Marthe Richard a décrété la fermeture des maisons closes en 1946. Nostalgie, nostalgie…

Extraits des trois films avec Louis de Funès, Bernard Blier, Mireille Darc, Jean Carmet, Bernadette Lafont, Jean Lefebvre, Darry Cowl…

Une idée estampillée… UMP

Une députée de droite favorable à l’ouverture des maisons closes ? Voilà qui a de quoi surprendre. C’est pourtant des femmes jugées plutôt conservatrices qui ont ressorti le débat ces dernières années.

Une dizaine d’années après que Michèle Barzach, ministre de la Santé, a évoqué leur réouverture en 1990, c’est Françoise de Panafieu, fraîchement élue vice-présidente du groupe UMP à l’Assemblée, qui a remis les maisons closes sur le devant de la scène en juillet 2002. « Pourquoi la prostitution ne s’exercerait-elle pas dans des lieux précis, maisons closes ou autres structures ? », s’était interrogée la députée-maire du 17e arrondissement dans une interview au JDD. Il s’agissait même d’une de ses priorités à l’époque. Panafieu a pourtant vite fait machine arrière quelques jours plus tard : « Je dirais que la bonne vieille maison close ne peut en aucun cas servir et ne correspond pas au droit européen ».

retrouver ce média sur www.ina.fr
La [très catho {{Christine Boutin}}->http://desourcesure.com/politiqueaffaires/2009/04/quand_boutin_botte_en_touche_1.php], qui est contre l'avortement, la capote et les films porno s'est également prononcée plusieurs fois pour la réouverture des maisons closes. Dans ce débat télévisé de 1992 ayant pour thème "Le sexe en danger", Christine Boutin, alors jeune maire de Rambouillet, trouve {«~stupide~»} la fermeture du bois de Boulogne pour éviter le Sida et la prostitution, {«~car ça continuera une rue plus loin~»}.
retrouver ce média sur www.ina.fr

En novembre dernier, "Chrichri" Boutin a relancé la machine sur le magazine L’Optimum : « Faut-il rouvrir les maisons closes ? Après tout, s’il s’agit de mieux suivre les prostituées sur le plan sanitaire et de mieux les protéger au niveau de la sécurité, pourquoi pas. Cela ne me choque pas. » Mais, comme Panafieu avant elle, la présidente du parti Chrétien démocrate recule sur France Info. « Si j’ai pris cette position, qui a été un peu rapide, c’est que je m’interroge beaucoup sur la façon dont on traite les femmes et aussi l’état sanitaire d’un certain nombre de pratiques », dit-elle en ajoutant que les maisons closes ne seraient pas une solution satisfaisante.

Le retour du débat relève pourtant d’un échec de la loi Sarkozy du 18 mars 2003 (alors ministre de l’Intérieur) contre le racolage passif. La législation présente les prostitués comme des délinquantes plutôt que des victimes. Et la prostitution, censée être éradiquée reste plus que jamais clandestine.

D’après les associations, la politique répressive en matière d’immigration "permet" aussi aux proxénètes de détenir un moyen de pression supplémentaire vis à vis des filles de joie en situation irrégulière.

En 2007, le Préfet de Paris Jean-Paul Proust aurait d’ailleurs avoué que seulement 275 proxénètes avaient été interpellés pour 1732 prostituées arrêtées, la plupart d’origine étrangère (d’après nouvelle-europe.eu).

Pas la solution pour les associations

En dépit de leur aversion pour la loi Sarko, les militants pour les droits des prostitués ne voient pas d’un très bon oeil la réouverture des maisons de passe. Le Mouvement du « Nid », association de défense des personnes prostituées, avait critiqué Christine Boutin pour sa prise de position en l’invitant à l’époque à « une visite guidée » de ces lieux d’« enfermement des femmes ». L’association verrait une réouverture des maisons closes comme un « retour en arrière », et en appellait à « une réelle politique de prévention et d’alternative à la prostitution » en France. Depuis, Boutin n’a plus évoqué la possibilité d’ouvrir les bordels.

Le NID n’a d’ailleurs pas changé d’avis aujourd’hui à propos, cette fois, des déclarations de Chantal Brunel. « Comment imaginer qu’une députée soucieuse de combattre les violences ne trouve rien de mieux que pousser les femmes dans les bordels, même "minutieusement contrôlés" ? », se demande l’association dans un communiqué du 29 janvier. « Pour le Mouvement du Nid-France, il n’existe pourtant qu’une « solution » : en finir avec les bordels. L’immense majorité des personnes prostituées refuse d’ailleurs plus que tout le retour des maisons closes, dont elles connaissent trop la logique carcérale »

Dans une interview publiée en mars 2009 sur le site Agoravox, Malika Amaouche, coordinatrice des Assises de la Prostitution et membre de Droits et prostitution, répondait à une question sur la possibilité d’ouvrir ces lieux : « On voudrait la reconnaissance de la prostitution et sortir d’une conception réglementariste qui date du 19ème siècle. Les maisons closes c’est du proxénétisme d’état. Nous voudrions un statut qui sorte de ce proxénétisme d’état ou d’entreprise et qui se calque sur celui des professions libérales. Elles pourraient ainsi travailler sur une forme individuelle ou même sous forme collective (si on abolit le proxénétisme de soutien) ».

Le Syndicat du travail sexuel (STRASS) a expliqué lui aussi son opposition à la réouverture des maisons closes. Les raisons principales (résumées) de la position du STRASS :
- « 100% des revenus issus du travail du sexe doivent revenir au travailleur lui-même. »
- « Nous refusons qu’une personne tierce nous impose ou influe dans le choix de nos clients, de notre prévention, de nos pratiques et de nos tarifs. »
- « Seul le port du préservatif protège et le dépistage obligatoire n’est en fait utilisé que pour inciter les travailleurs du sexe à accepter des rapports non protégés et à appliquer des politiques d’exclusion à l’égard des travailleurs séropositifs. »
- « Nous refusons d’être mis à l’écart de l’espace public dans des endroits fermés et espaces réservés ou cachés. »

En France, l’abrogation des lois sur le racolage et le proxénétisme est la principale revendication. Mais ce n’est pas la seule. Plusieurs associations se sont regroupées en Europe pour faire valoir le droit des prostitués. Voir aussi le manifeste des « Sex workers » en Europe sur le site lesputes.org et la Déclaration des Droits Des Travailleuses du Sexe en Europe sur le site interassociatif droitsetprostitution.org. La législation au sein des pays de l’UE varie profondément d’une contrée à l’autre…

La législation en Europe sacrément bordélique

Nos amis Belges, Italiens, Tchèques ou Portugais n’ont pas officiellement des maisons closes avec des prostitués. Mais les "bars" et "serveuses" cachent parfois des lupanars. Tolérés mais pas réglementés par la loi.

En Suisse, Turquie, Hongrie, Grèce et Autriche, les maisons closes sont… ouvertes, même si, comme en Hongrie, il s’agit de "salon de massage" ou bars topless qui proposent d’autres "services". En Grèce, le nombre de maisons closes par région est même fixé en fonction des "besoins" : près des ports, des bases militaires…

En Espagne, pas de maison close officielle… à part en Catalogne où elles pullulent. Notamment à la Jonquera, à moins d’une demi-heure de la frontière franco-espagnole. Les contrôles médicaux y sont très stricts.

Aux Pays-Bas, où les prostitué(e)s payent l’impôt sur le revenu, chaque maire fournit des autorisations pour ouvrir une maison close dans sa ville. Elles sont légales depuis 10 ans. Le célèbre quartier Rouge d’Amsterdam a récemment été la cible de la municipalité à cause de la criminalité qu’il engendre. Le maire d’Amsterdam Job Cohen souhaite transformer 130 vitrines (sur 370) en logements ou en commerces de luxe dans les prochaines années. Sur le port d’Amsterdam, y’a des marins qui pleurent…

Du 20 mars au 29 août, le Musée d’histoire d’Amsterdam accueille pour la première fois, une oeuvre sur le quartier rouge réalisée en 1988 à Berlin et présentée partout dans le monde. Il s’agit d’une reconstitution de 14 mètres d’une ruelle du célèbre quartier à travers l’interprétation des artistes américains Ed et Nancy Kienholz. Et voici la vidéo, petits canailloux.

Suédois et Irlandais sont deux des pays les plus stricts de l’UE en matière de prostitution. A Stockholm, ce sont les clients qui sont passibles d’amende et non les prostitués qui bénéficient. De plus, celles qui désirent quitter la prostitution bénéficient de services sociaux très complets. La législation de la Suède est l’exemple souvent citée par les associations de défense des prostitués. A Dublin, deux prostitués qui exerceraient leur activité dans le même appart’ sont considérées comme des employées d’une maison close, ce qui est rigoureusement interdit.

En Allemagne, où la prostitution est légale, le nombre de maisons closes a explosé pendant la Coupe du Monde 2006, compétition à laquelle environ 40000 filles de joie auraient "assisté". A côté du stade de Berlin, la municipalité avait même fait construire un complexe « de charme » de 3000 mètres avec « cabines de prestation ». Mais, depuis quelques semaines, des associations s’insurgent à cause des offres promotionnelles de mauvais goût (du style « femmes à volonté ») que proposent des propriétaires depuis la crise.

En Pologne, les maisons closes ont "pignon sur rue"… De nombreux tracts sont même distribués pour vanter les mérites des lieux de débauche. Une situation très paradoxale, dans un pays dans lequel 98% de la population est catholique pratiquant, comme le souligne ce reportage de Trace TV :

Bonus : brèves de trottoir (clic, clic)

Les maisons closes de l’étranger donnent lieu à quelques petites anecdotes insolites…

Comme en Autriche, où une bonne soeur écossaise de 55 ans a hérité d’une maison close. La maman de la religieuse, une artiste de cirque autrichienne, avait abandonné sa fille à un orphelinat de Glasgow. Mais la chanceuse a préféré vendre la maison close pour refiler le magot à une association caritative en Inde. Les voies du seigneur sont impénétrables…

En Suisse, les prostitués apprennent même à se servir de défibrillateurs depuis le mois dernier. Après quelques décès de clients souvent âgés, les propriétaires de bordels situés dans la région de Lugano ont décidé d’instaurer des formations pour que les filles de joie puissent effectuer les premiers secours en cas d’arrêt cardiaque. Plus que leurs clients, ces prostitués ont bon coeur !

Chaud, chaud, le réchauffement climatique… Une maison close de Berlin nommée "Maison d’envie" surfe sur « la mode écolo ». Elle propose depuis l’été dernier un tarif spécial pour les clients qui laissent leur voiture à la maison. Les utilisateurs de vélos ont droit à une séance de trois quart d’heure pour 65 euros au lieu de 70. Plus qu’une soudaine prise de conscience écologique, le propriétaire de la "Maison d’envie" souhaite ainsi éviter les problèmes de stationnement dans le quartier. Faire la queue devant une maison close… manquerait plus que ça.

Lire ou relire sur Bakchich.info :

Le réalisateur Jean-Michel Carré donne la parole aux prostitués volontaires dans un documentaire anti-préjugés : "Les Travailleuses du sexe". En salles le 3 février.
L’IFOP vient de sortir un sondage sur l’attitude des Français face au porno. Constat : le X n’est plus l’apanage des hommes et internet a bouleversé les modes de consommation.
Hormis le lancement de Marc Dorcel Magazine, le porno tire la gueule. Pourquoi en parler ? Parce que personne d’autre ne le fait, et que Bakchich accepte de s’y coller.

AFFICHER LES
8 MESSAGES

Forum

  • Débat sur les maisons closes, un beau bordel en vue !
    le mercredi 31 mars 2010 à 18:59

    Comme en Italie il y a des maisons closes en France. Les bars à hôtesses de Pigalle c’est quoi selon vous ?

    Hypocrisie totale.

  • Débat sur les maisons closes, un beau bordel en vue !
    le mercredi 31 mars 2010 à 09:46, OHC68 a dit :

    "Moi je dis bravo !!! Favorisons, institutionnalisons la prostitution ; il y a de la valeur ajoutée à dégager ! Si en plus on peut mettre de la TVA, ça renflouera les caisses de l’État ! Qu’est ce qu’on attends pour légaliser la drogue, on pourrait se faire énormément de plus value ! Faisons du commerce sur le vice et le corps humain ! Et le marché des organes ? ÉNORME, plein de pauvres gens en détresse seraient prêts à vendre un rein… ouvrons un marché ! Allons plus loin encore, baissons de 3 ans l’âge de la majorité sexuelle et la France détrônera les destinations d’Asie pour le tourisme sexuel ! Imaginez les parts de marché que l’on gagnerai !"

    Rappelez-moi, la crise est économique ou morale en France ? La prostitution existe et existera toujours, mais le but d’un Etat ne devrait-il pas plutôt être de protéger ces personnes vulnérables, leur donner un statut légal (travailleuse indépendante, sécurité sociale,…) pour éviter la prostitution forcée, leur proposer des solutions sociales (réinsertion, formation,…) pour leur permettre de sortir de la rue ? La mesure d’ouvrir les maisons closes n’est elle pas simplement de légaliser les maquereaux en les bombardant "directeur d’établissement de loisirs" ? C’est tellement plus glamour !

  • Débat sur les maisons closes, un beau bordel en vue !
    le dimanche 21 mars 2010 à 01:48, Prosper EYOUPLABOUM a dit :
    C’est comme le tabac dans les trains ; depuis que c’est interdit, la fumée envahit tous les wagons des trains de banlieues, et ce n’est pas toujours du tabac. La prostitution est la conséquence de la misère financière, morale, et intellectuelle de notre socièté de gaspillages. Ainsi, nombre d’étudiantes, fautes de bourses (rigole pas ) suffisantes sont obligées de se prostituer. Les travailleuses pauvres, les chômeuses, toutes celles qui souffrent du manque de crédits pour leurs santé, les soins à leurs gosses, les restrictions aux services sociaux, etc, n’ont pas le choix ; il ne reste que le "Métier" ou la clochardisation. Alors comme les bordels d’états sont utopique, ce remède est pire que le mal !
    • Débat sur les maisons closes, un beau bordel en vue !
      le dimanche 21 mars 2010 à 21:09, Ririkun a dit :

      Surtout que avec quelques taxes bien placé l’Etat pourrait ce faire un bon paquet de fric parce que c’est pas les clients qui manquent en France (je connais pas mal de personne qui tapent 600 km aller retour juste pour allez en Espagne passer 1 heure de bon temps…)

      Il serait temps que l’État se posent les bonnes questions, à savoir qu’a gagner l’Etat à supprimer les maison closes et faire de la prostitution un marché noir, et que gagnerai l’État à légaliser et à contrôler la prostitution ?

      Pour ma part un pays n’a aucune honte à autoriser la prostitution dans le sens où depuis toujours on dit que c’est le plus vieux et le plus beau métier du monde :p et aucun homme me contredira.

      Ps : Oui j’écris l’État avec une majuscule car il est omnipotent et omniscient :p

      • Débat sur les maisons closes, un beau bordel en vue !
        le lundi 22 mars 2010 à 17:15, Romane a dit :

        "Pour ma part un pays n’a aucune honte à autoriser la prostitution dans le sens où depuis toujours on dit que c’est le plus vieux et le plus beau métier du monde :p et aucun homme me contredira."

        allez dire çà aux milliers de filles qui sont passées par les maisons de dressage de la prostitution et qui constituent la majorité des prostituées.

        Et puis tant qu’on y est allez sur google et tapez richard poulin…

      • je suis client de maisons closes
        le samedi 27 mars 2010 à 12:47, yanikuyu a dit :
        Ma femme ma quittée il y a plus de deux ans. j en étais abominablement malade. Pour me guérir, mieux que d’aller voir un psy, j’ai découvert les maisons clauses à la frontière espagnole. 700km aller retour pour 3 ou 4 heures sur place, ceci une à deux fois par mois pendant un an, jusqu’à ce que je soit guéri. depuis j’ai retrouvé une copine. 17 ans avec mon ex femme sans jamais la tromper, depuis un an avec ma nouvelle copine sans la tromper non plus. je ne trouve plus le besoin de retourner dans une maison close. merci à toutes ces jolies filles qui m ont aidées à surmonter mon malheur. une maison close c’est des moments de sexe, mais c’est aussi de très long moments de discussion où l’on peux se vider la tête. mieux qu’un psy ou que des antidépresseurs.
        • je suis client de maisons closes
          le mardi 30 mars 2010 à 02:51, chab a dit :

          Les hommes ne sont pas le centre du monde. Les femmes ne sont pas sur terre pour les soulager. Triste d’être largué ? Pas plus qu’une femme qui se retrouve seule et qui ne cherche pas un gigolo pour s’en sortir. Qui plus est, ce sont les hommes mariés qui fréquentent le plus les prostituées.

          Mais le plus étonnant, c’est qu’une fois de plus, les Français se comportent comme des toutous. Pourquoi se mettent-ils tous à discuter prostitution après avoir débattu de l’"identité française" ? On croirait qu’ont disparu les problèmes du chômage, de la misère, de la corruption, des banques, de la justice, de la démocratie…

          • je suis client de maisons closes
            le vendredi 2 avril 2010 à 01:19, Meuuh a dit :
            S’il y a des femmes libres, majeures et consentantes qui souhaitent faire ce métier, pourquoi ne pas leur permettre de l’exercer dans de bonnes conditions ? Tant que personne ne vous y force… Ou alors vous voulez limiter la liberté des femmes d’exercer la profession qu’elles choisissent ?
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